Mandalay, ville de rencontres

Depuis le début du voyage, on trouve que les grandes villes sont plus difficiles à visiter que les autres endroits. Il n’est pas facile de savoir dans quel quartier résider. Et les logements ne sont souvent pas donnés, par rapport au reste du pays.

Mais Mandalay, grande ville, va nous surprendre par les rencontres que nous y faisons. C’est avec Ken, Jennifer et Andy que l’on arrive à Mandalay en milieu de nuit alors qu’on pensait y arriver au petit matin. Après une tentative d’arnaque habilement maîtrisée où on nous fait visiter une chambre avec clim’ mais où on nous donne en réalité une chambre sans clim’, on se fait réveiller au doux son de la sonnette pour un petit déj’ gargantuesque…

Nous rencontrons d’abord de véritables forçats : les fabricants de feuille d’or. Leur travail consiste à marteler un bloc d’or jusqu’à obtenir 720 feuilles d’or… Épuisés, ils se relaient toutes les heures !

Mandalay est un des seuls lieux de fabrication de feuilles d’or dans tout le Myanmar. Elles seront ensuite envoyées dans tout le pays où les pélerins les achèteront à l’entrée des temples pour les apposer sur les bouddhas.

Des surhommes nous passons aux marchands de tapis jade… Dans un marché où on peine à se déplacer tant il y a de monde, les vendeurs de jade se comptent par centaines. Des petits vendeurs aux gros qui brassent des millions de Khyats…

Vendeur jade Mandalay
Vendeur de jade semble être très très lucratif vu le monde qui gravite autour des vendeurs…

Au détour d’une rue, on tombe sur les artistes, ceux qui façonnent les pierres. Les normes de sécurité laissent à désirer, les doigts sont en sursis permanent…

Coupeur jade
C’est un travail de précision. Les accidents doivent être très fréquents…

Nous nous rendons ensuite à Mandalay Hill. Pensant admirer le coucher de soleil, c’est surtout notre rencontre avec des moines venus exercer leur anglais qui a rendu cette soirée mémorable. On rencontre Michael et Jacob, de leurs surnoms donnés par des voyageurs australiens…

Guillaume & moine
Guillaume et Michael refaisant le monde. Michael rêve de parcourir le monde. « But not in Afghanistant or Irak… »

Avant de devenir moines à Mandalay (avec l’accent en anglais « be a monk » ressemble énormément à « be a man »…), ils étudiaient les pensées du Bouddha dans des monastères proches de leur village Shan. Bien qu’ayant étudié toute leur vie la religion bouddhiste, ils se décrivent sans éducation… Ils sont ici pour étudier l’anglais et à la différence de la France où on dit étudier pendant 3/5/8 ans, ils disent qu’ils vont étudier toute leur vie… Ils sont plus jeunes que nous mais ont l’air tellement matures !

Tiffany & moines
Tiffany et ses frères moines. Tous fiers que l’on veuille prendre une photo avec eux !

C’est ensuite par objectif interposé que l’on rencontre des dizaines et des dizaines de villageois et moines traversant le pont U Bein à Amarapuram… Scène de la vie quotidienne pour les locaux, c’est pour nous un spectacle extraordinaire…

Moines U Bein
Scène surréaliste pour nous, juste normale pour eux… Ils sont en chemin pour l’aumône de nourriture.

On ne peut partir de cet endroit mythique sans quelques petites clowneries…

Dernière soirée, dernière rencontre : les Moustache Brothers. Opposants au pouvoir, les 3 compères ont fait quelques séjours derrière les barreaux et il est encore aujourd’hui fortement déconseillé aux locaux d’assister au spectacle… Pas de souci cependant pour les voyageurs. Le spectacle, qui se fait un peu vieillissant, allie sketches, vidéos de leurs plus beaux exploits (spectacle devant la demeure d’Ann San Sun Yii, qui a conduit deux d’entre eux en prison et mention dans le film About a Boy), chants et danses traditionnelles.

Pancartes Moustache Brothers
Pendant tout le spectacle, Par Par Lay montre des pancartes appuyant ses propos.

Ils ne sont maintenant plus que deux, le laron principal, Par Par Lay, étant décédé il y a peu de temps, on sent la belle époque révolue…

KGB Moustache Brothers
L’ensemble des services secrets qui sont à leurs trousses… En réalité, le gouvernement birman est le seul qui les menace !

Mais ils continuent malgré tout à donner tout leur coeur et énergie chaque jour de la semaine, 52 semaines par an !

Devanture Moustache Brothers
Par Par Lay posant devant la salle de spectacles qui est en réalité un garage…

Direction Hsipaw, dans le nord de l’état Shan !

T & G

Bon plan photo de Mandalay : le pont U Bein à Ammarapuram. Privilégiez une visite au petit matin, bien plus calme qu’au coucher de soleil…

La féerie de Bagan

Quand on quitte un endroit comme le lac Inle, on se demande forcément si la prochaine étape ne va pas paraître un peu fade. On arrive encore à une heure improbable dans la region de Bagan. Quand on nous propose un trajet en taxi ou à l’arrière d’une charette tractée par un cheval pour aller à l’hôtel, le choix est vite fait…

Cheval Bagan
En fait, c’était peut-être plus rapide en taxi… Tant pis !

Espérant récupérer du coucher très tardif, on ne pouvait rêver mieux qu’un réveil aux doux sons de la perçeuse à 7h du matin…

Les temples de Bagan étant assez dispersés, on loue des e-bikes pour nous rendre d’un site à l’autre. Sur le papier, le concept fait rêver : ça ne pollue pas et ça avance presque à la vitesse de l’éclair.
Quand on sait que les engins sont munis de pneus dignes des Hutchinson Python de la belle époque et que la batterie ne vaut pas un kopek, on maudit un peu le constructeur. Mais rien ne vaut un retour à la nuit tombée à la force des mollets… Autant dire que ça revient à essayer de faire avancer un tank !

eBike Bagan
Ca fuse !

Comme à Angkor, pas facile de se repérer devant la myriade de temples. On peut monter en haut de certains d’entre eux et la vue est  alors imprenable, bien plus impressionnante qu’à Angkor où les sites sont assez éloignés les uns des autres.

Lever soleil Bagan
Par milliers…

Mais par contre, à Angkor on pouvait pénétrer dans la majorité des temples, ce qui n’est pas le cas ici puisque nombre de temples sont des stupas, pyramides sans porte d’entrée… 

Et à la différence d’Angkor, Bagan est un véritable lieu de vie, avec des villages situés au milieu des temples. Il n’est ainsi pas rare d’y voir des paysans déplacer leur troupeau.

Les temples et stupas s’étendent à perte de vue sur la plaine de Bagan. On dit qu’il y en aurait plus de 3 000, on en visite à peine une vingtaine. Mais le peu que l’on visite est très impressionnant ! Et quand l’on y ajoute des conditions météo féériques, autant dire qu’on est comme deux enfants dans un magasin de jouets…

Arc-en-ciel Bagan
Un double arc-en-ciel au-dessus de Bagan, du jamais vu !

Bagan est un des centres névralgiques du tourisme birman. Les vendeurs de souvenirs ne se comptent plus…
Leur technique d’approche est bien huilée. Ils nous demandent d’abord d’où on vient. En apprenant qu’on est francais, ils nous demandent alors si on leur a amené du parfum. Bien evidemment ! Ils nous montrent ensuite leur stand ambulant. « C’est moins cher que chez Leclerc » dixit l’un d’entre eux… Difficile de résister…
Ce n’est qu’en s’éloignant des temples principaux que ça se calme !

Vendeur Bagan
Les peintres nous attendent de pied ferme…

On termine notre séjour à Bagan par un coucher de soleil d’exception et on se dirige ensuite vers Mandalay.

Coucher soleil Bagan
Il est pas magnifique ce paysage ?…

T & G

Bon plan photo de Bagan : un coucher de soleil dans le calme de Pya Tha Dah (ou Pya Tha Gyi en Birman) pendant que la foule est à Shwesandaw…

Le paradis du Lac Inle

Après trois jours de marche dans le sud de l’état Shan, on atteint les rives du Lac Inle. Comme pour mieux apprécier le beau temps à venir, on est accueillis par la pluie ! Après une longue traversée du lac, on atteint Nyaungshwe, à ne pas confondre avec son annagramme, Shwenyaung, 13 km au nord ! Nombre de voyageurs s’y sont égarés et n’ont jamais trouvé le lac ! C’est donc sous une belle pluie que l’on part à la recherche de nos gros sacs et d’un hotel. On élit domicile à Teakwood Guesthouse (Mosquito Guesthouse pour les intimes…).

Bien qu’infestée de moustiques, la guesthouse est très accueillante. On y essaie le Thanaka pour la première fois. Issue du frottement de l’écorce d’un arbre contre une pierre mouillée, la mixture est appliquée sur le visage dans le but de protéger du soleil d’une part (c’est donc mission impossible de trouver de la crème solaire en vente dans les magasins) et de rafraîchir et vitaliser la peau d’autre part. C’est en réalité une marque de beauté : tout au long de la journée, les locaux complimentent Tiffany avec des « very beautiful » à chaque coin de rue. Les locaux s’en appliquent sur le visage ou tout le corps. On se limite d’abord aux joues 😉

Bien que lieu de tourisme en devenir, le lac Inle a déjà bien changé en peu de temps puisqu’il accueille maintenant plus de 50 villages quand il en accueillait à peine 10 il y a 15 ans ! Malgré ce développement, on tombe sous le charme ! De mémoire de photographes, on ne se rappelle pas avoir visité un endroit avec un tel potentiel photographique ! Les visages, objets, paysages, absolument tout attire l’oeil ! Pas de repos à l’horizon…

Bateau rayons soleil lac Inle
Des rayons divins incroyables…

On visite différents villages, ayant chacun leur spécialité. On se rend d’abord à In Phaw Khone, spécialisé dans le tissage à partir de la fibre issue de l’arbre de lotus.

Fibre lotus lac Inle
C’est ainsi qu’on extrait la fibre de l’arbre de lotus !

On avait été séduits par la qualité des produits à Siem Reap mais on atteint ici un autre niveau. Les machines, très rustiques, datent pour certaines du début du siècle dernier, en attestent certains accessoires… Il y règne une ambiance incroyable avec les chariots qui claquent à intervalles réguliers…

On découvre ensuite les ateliers de fabrication de cigarillos à Nampan. Ceux-ci sont confectionnés à base de tabac, miel, tamarine, sucre roux, banane, alcool, sel et graines d’anis. Le tout, sans nicotine !

Direction ensuite les ateliers de bijoutiers qui transforment les pépites d’argent en bagues, colliers et boucles d’oreilles ainsi que magnifiques boîtes en bois ornées d’argent. Le travail réclame une minutie extrême : à l’oeil nu on a même du mal à discerner certains détails. Autant dire qu’une telle journée nous déleste de quelques milliers de Kyats (quelques euros/dollars).

On finit la journée par un passage au monastère des chats sauteurs qui ont, à notre grand désarroi, arrêté de sauter… Le monastère sera sans doute rebaptisé monastère des enfants marchant sur les mains après notre passage 😉

Insatiable, Guillaume remet ça le lendemain, avec en tête l’image mythique du lac…

Pêcheur lac Inle
Ca, c’est fait !

D’abord venu pour les pêcheurs, il est en réalité ébloui par le marché de Nampan. Le marché se déplace chaque jour de village en village et revient à Nampan tous les cinq jours. Certains villages sont devenus très touristiques mais pas Nampan.

Bateaux Nampan
Pas facile de retrouver son bateau après avoir fait ses emplettes…

Pas un occidental à l’horizon mais plutôt des locaux en quête de bambou, noix de béthel ou autres produits locaux… C’est le marché le plus impressionnant depuis le début de notre voyage. Il est tellement grand et fréquenté que Guillaume peine à y retrouver le buraliste chez qui il a réservé le programme du mondial brésilien…

De surprise en surprise, Guillaume se rend ensuite dans le village de  Kyauk Taung où il exerce ses talents oubliés de potier… Il y a du boulot !

Pour couronner le tout, il est ensuite invité à un mariage… On l’invite ensuite à déjeuner avec l’ensemble du village. C’est juste improbable… Une journée au bon endroit au bon moment en somme 😉

Mariage Inle Lake
Les mariés attendent patiemment pendant que les invités boivent le thé…

Sur le départ du Lac Inle, on aperçoit des miroirs naturels absolument époustouflants. Nous sommes à deux doigts de sauter du bus mais Bagan nous attend !

T & G

Bon plan photo du Lac Inle : Le marché des cinq jours. Il suffit de trouver où il sera le jour suivant et le tour est joué !

De Kalaw au Lac Inle

Après une journée à Yangon qui nous a semblée interminable à attendre notre bus pour Kalaw, on arrive enfin dans cette ville paisible du sud de l’état Shan. La Birmanie est divisée en 7 régions et 7 états, les 7 états étant dénommés par le nom de la minorité y résidant.

Aung Mingalar Bus
Petite sieste avant de prendre la route…

On arrive donc à Kalaw (prononcé [kalo]) les yeux hagards à 3h30 du matin après un voyage au rythme des sons pop birmans à la mode, un arrêt sur une aire d’autoroute où l’électricité coule à flot (alors que l’autoroute est plongée dans l’obscurité totale) et un déluge qui ressemble bien à un début de mousson.

Bus Yangon-Kalaw
Le deuxième tome du Seigneur des Anneaux ne va pas faire long feu…

Il nous faut alors très peu de temps pour réaliser que le Myanmar a bien l’air d’être le paradis de la photo dont tout le monde parle. Malheureusement, on ne peut visiter le paradis dans son ensemble. Il y a trois types de zones en Birmanie : blanches, marrons et noires. Les blanches sont accessibles à tous, les marrons nécessitent un permis pouvant aller jusqu’à plusieurs centaines de dollars et les noires sont personna non grata, parfois même pour les locaux ! On se contentera des zones dites blanches, ce qui va déjà bien nous occuper !

Balade monastère Kalaw
Rencontré 5 minutes plus tôt, il nous montre son lieu de retraite, perché dans les montagnes !

Dès le surlendemain, on part en compagnie de la vieille Europe en direction du Lac Inle. La température est douce, ce qui rend la marche agréable. On a même droit à une petite pluie fine de temps en temps pour nous rafraîchir. On atteint rapidement un point de vue imprenable sur la vallée de Kalaw.

Point de vue vallée Kalaw
Ca envoie !

Après quelques montées et descentes, on atteint un village Danu. On déjeune dans une petite maison ou l’on dévore des chapatis nous rappelant l’Inde !

Montée trek Kalaw
Pas un brin de plat à l’horizon…

En repartant, on s’arrête à l’école du village. Il y a une trentaine d’enfants, émerveillés par notre passage. On ne s’éternise pas trop, leur apprentissage de l’anglais attend !

La pluie débarque, rendant les chemins bien glissants. On se croirait presque revenus à Phnom Penh… Plus on s’éloigne de Kalaw, plus la vie se fait rurale. On se balade au milieu des champs et il y a énormement de monde qui travaille dur malgré la pluie.

Travail champ femme-enfant
Bébé ne reste jamais seul à la maison…

Notre passage est rythmé par les Mingalaba (Bonjour en birman) lancés par les locaux. On n’avait pas encore rencontré de peuple aussi accueillant et souriant. Quel régal !

Retour Kalaw
L’heure du retour après une longue journée aux champs !

On arrive au village de Sherpin avant que la météo ne se gâte trop. Avant de passer à table, on assiste à un véritable concert lors de la récitation des leçons.

Leçons Sherpin
Rien de tel qu’un apprentissage à la lueur des bougies…

Notre cuisinier personnel, Jey Ho, nous régale avec une myriade de plats birmans et shans.

Roi des fourneaux Kalaw-Inle
Jey Ho, digne des plus grands chefs !

Le lendemain, c’est sous la pluie que l’on quitte le village. On ne change pas une méthode qui gagne : paysages magnifiques, vie rurale d’un autre siècle et locaux aux visages incroyables avant d’arriver à un monastère pour notre pause déjeuner.

C’est aussi l’heure de la pause pour les moines qui jouent au foot, aux quilles ou regardent la télé.

On atteint Kyauksee, village Pa-O, en fin de journée. La pluie s’est arrêtée, les villageois sont encore en train de s’affairer quand on arrive. Certains coupent du bambou, d’autres fabriquent des paniers en bambou (à une vitesse dépassant l’entendement), ou rentrent des champs à dos de chars tirés par les buffalos. Un spectacle permanent…

Après une nuit dans une cabane faite exclusivement de bambou écourtée par les champs d’un coq sur le mauvais fuseau horaire, on prend la direction du Lac Inle.

Petit déjeuner Lac Inle
Dernier petit déj’ gargantuesque !

On ne tarde pas à apercevoir le lac, raison d’être du trek…

Jeu de lumières Kalaw-Inle
Incroyable on vous dit…

Mais ce n’est qu’après de longues heures, où ça commence à tirer sur les guiboles et les épaules, que l’on atteint le graal.

Un dernier repas préparé par notre divin cuisinier et on embarque sur le lac. Et devinez quoi, c’est la pluie qui nous accueille… Espérons qu’elle ne s’acharne pas trop !

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T & G

Bon plan photo du trek Kalaw-Lac Inle : Soyez à l’affût à chaque instant. Tout est absolument incroyable : les paysages, visages, objets de la vie quotidienne…

Le Cambodge en trois questions et quelques chiffres

Qu’est-ce qui t’a le plus plu au Cambodge?
Guillaume : J’ai particulièrement aimé nos balades dans les temples d’Angkor. Autant à Sukhothai (Thaïlande), la templite aigüe était proche, autant ce n’était pas du tout le cas à Angkor : la diversité des temples et les états de conservation divers font que c’est un régal de se balader à Angkor Wat en fin d’après-midi ou à Ta Prohm le matin, loin de la foule…

Tuk-tuk Angkor
Le soleil a fini par percer…

Ensuite, la balade en bateau entre Siem Reap et Battambang, hors du temps ! C’etait bien mieux qu’une visite express dans un village flottant. Et on a même eu le temps de savourer les changements de climat 😉

Pêcheur Tonle Sap
Seul au monde

Et enfin, notre séjour à Koh Ta Kiev, petite île paradisiaque au futur bien fragile devant les investisseurs qui veulent y construire un complexe de golf…

Rochers Koh Ta Kiev
Un potentiel photographique infini…

Tiffany : Les temples d’Angkor sont vraiment extraordinaires. Nous avions du mal à supporter la chaleur en allant de temple en temple en tuk-tuk, alors que ceux qui les ont construit n’avaient ni tuk-tuks ni grues pour monter toutes ces pierres les unes sur les autres. La variété est de plus très agréable, on n’a pas l’impression de voir tout le temps la même chose.

Tiff Angkor
Petit pause à l’ombre

Mention spéciale pour Koh Ta Kiev également, on n’y a pas fait grand chose, mais on y a tout de même passé de très agréables moments !

Sunset Koh Ta Kiev
Encore un magnifique coucher de soleil !

 Qu’est-ce qui t’a le plus surpris/choqué au Cambodge?
G : Je ne m’attendais pas a ce que le règne des khmers rouges soit encore si présent. Les familles décimées sont nombreuses. J’ai aussi trouvé impressionnant le nombre de personnes mutilées, blessures dues aux mines qui ravagent encore le pays.
Mais plus que ces deux choses, j’ai été très surpris par la qualité artistique. Que ce soit à Siem Reap, Battambang, ou Phnom Penh, les chefs-d’œuvre sont partout ! Les peintures d’Angkor, véritable fierté du pays, sont incroyables… Le budget souvenirs a explosé !

T : Au risque de paraître près de nos sous, les prix ! Après maintes recherches sur le sujet, et discussions avec des voyageurs, nous avions estimé un budget pour le Cambodge bien moins élevé que pour la Thaïlande mais c’est en réalité l’inverse qui s’est produit. Nous avons certes visité les endroits les plus touristiques, mais tout de même on ne s’attendait pas à des prix si élevés. Peut-être avons-nous besoin d’un nouveau séjour au Rajasthan pour travailler nos compétences de marchandage 🙂

Quel est ton plat cambodgien préféré ?
G : le bœuf lok lak. Fines tranches de bœufs coupées en lamelles et cuites à la perfection, elles sont ensuite recouvertes d’une sauce à base de sauce tomate, sauce soja, sauce d’huîtres, sucre et poivre,  qui dépasse l’entendement !

Plat prefere Cambodge
Bœuf lok-lak au petit dèj ? Aucun problème pour Guillaume, pas d’heure pour le bœuf lok-lak 🙂

T : Bon ça ne va pas sonner très local, mais c’est le pain perdu sur Koh Ta Kiev qui m’a conquise avec bananes caramélisées, mmh un délice! Petite note rigolote, en anglais le pain perdu se traduit par « toasts français » (French toasts).

Quelques chiffres :

Répartition des dépenses journalières au Cambodge :

Bilan budget cambodge
Budget journalier moyen (pour 2 personnes) : $95.                                                                                                      Note: « autres » contient tous les souvenirs et envois postaux :s

Répartition de l’utilisation des optiques au Cambodge :

Bilan optique Cambodge
Status Quo avec la Thaïlande

Le moyen de transport le plus assourdissant : bateau entre Siem Reap et Battambang…

Le mango shake le plus filandreux : Phnom Penh, à côté de la Lazy Gecko guesthouse

L’heure de coucher la plus tardive : 4h du matin, après le match France-Honduras !

Le jour de la fainéantise absolue : 12 juin, jour de déluge sur Koh Ta Kiev. En plus, c’était la tempête donc impossible de jouer aux cartes ! Tournage de pouces on vous dit 😉

La chambre avec le plus de termites : Ten103 – Selon les estimations de Tiffany, il y en avait au moins 1 million, courant toutes en direction de leur proie en passant sous notre lit ! Le lendemain matin, il n’y avait plus personne…

Itinéraire Cambodge :


Afficher Tour Du Monde Photo Cambodge sur une carte plus grande

T & G

Phnom Penh en deux temps trois mouvements

Notre visite de la capitale cambodgienne se fait en deux actes. Nous y passons d’abord deux petits jours après notre séjour à Battambang à l’issue d’un trajet en bus « VIP » effectué sur les chapeaux de roue ! Tellement sur les chapeaux de roue qu’on en perd une bande de pneu, qui est réparé en deux minutes top chrono !

Pneu Battambang-Phnom Penh
Une belle bande de pneu qui manque…

Dire que nous ne tombons pas toute de suite sous le charme de cette grande ville où même les locaux ont du mal à se repérer est un euphémisme. La ville est grande, il est dur de savoir où résider pour être proche de la vie.
On décide de résider à l’hôtel du Gecko fainéant, ça ne s’invente pas… Phnom Penh est en véritable reconstruction après la terreur de la « révolution ». En effet, pendant le règne des khmers rouges, nombre d’habitants ont été expulsés en direction des campagnes et seuls les dirigeants et de rares privilégiés résidaient encore dans la capitale.

Immeuble Phnom Penh
Ce n’est pas glamour partout…

Pour tenter de comprendre, on se rend au musée Tuol Sleng, aussi appelé prison S-21, ancien lycée transformé en centre de torture pour quiconque se mettait en travers de Pol Pot et ses confrères.

Musée Tuol Sleng
Les barbelés étaient là pour empêcher les prisionners de sauter…

Bien que pas très didactique, la visite est poignante. Soutenir le regard des détenus photographiés à leur arrivée est très difficile.

Portraits Tuol Sleng
Quelques prisonniers parmi tant d’autres…

Mais ce qui nous choque le plus c’est d’une part le fait que la prison soit en plein coeur de la ville. Les habitants de Phnom Penh doivent maintenant vivre avec ce douloureux passé à leurs côtés. Et d’autre part, le caractère très récent des bâtiments. Comme chez Madame Bun Roeung à Battambang, on  se rend compte que cette tragique page d’histoire n’est pas si vieille…

Tuol Sleng Museum
Le musée donne sur une rue bien passante !

On finit ce premier acte par un passage au stade Olympique. On ne soupçonne alors pas ce qui nous attend ! Nombre des habitants de Phnom Penh sont réunis, jouant au volley, jonglant à la balle ou bien faisant de l’aérobic aux derniers sons à la mode ! On a l’impression d’avoir déniché un petit trésor, loin des quartiers touristiques… La soirée se poursuit avec un match de football universitaire dans un stade à la ferveur toute relative. En partant, les cours d’aérobic ont laissé la place à des cours de danses, entraînant petits et grands !

On part quelques jours sur l’île paradisiaque de Koh Ta Kiev en passant rapidement par Sihanoukville, où on ne blanchit pas que du linge. Et on revient à Phnom Penh pour l’acte II !

A peine arrivés à Phnom Penh, on se rend au spectacle d’ombres de la Sovanna Phum Arts Association. Bref mais intense, le spectacle est extraordinaire, alliant musique et danse traditionnelles et jeu d’ombres où l’on n’apercoit que les silhouettes.

Narration d’une légende complexe où des hommes combattent Hanuman et son armée de singes, heureusement que l’on a lu les explications avant la représentation…
Une fois le spectacle terminé, on a carte blanche. On essaie de ne pas trop faire les marioles mais ça nous démange 😉

Dimanche arrive, jour du seigneur, jour de repos pense-t-on d’abord. En début d’après midi, après un bon brunch nous vient l’idée futile de partir faire une petite course organisée par une association d’expatriés. Le site internet annonce une coursette de 5km dans la campagne aux alentours de Phnom Penh. Chouette, juste de quoi se dégourdir les jambes, on devrait être rentrés de bonne heure.

Nous nous rendons donc pour 14h à la gare ferroviaire de Phnom Penh, qui n’en est d’ailleurs plus vraiment une… Le trajet pour ne serait-ce que se rendre à cette gare aurait du nous mettre la puce à l’oreille. Le chauffeur de tuk-tuk ne nous emmène pas à la gare (train station) mais à un club de gym (du verbe train). Nous parvenons enfin à atteindre la gare. Une fois toute la troupe d’expat’ arrivée et que l’on a gracieusement donné une contribution à l’association Smile sous l’insistance d’un anglais sans doute bougon de la défaite matinale contre l’Italie, on prend la direction du terrain de course à l’arrière d’un camion.

Bus Phnom Penh
Tout commence par un trajet en camion !

Il pleut des cordes, ça n’augure rien de bon ! Après 10km de route, on arrive au terrain de course, ou plutôt de cross… Clopin-clopant, tantôt courrant tantôt marchant parce que c’est un véritable champ de boue bien glissant, nous arrivons à la « mi-course ».

Boue Phnom Penh
Un bain de boue pour quelqu’un ?

C’est alors l’heure du ravitaillement dans un tout petit village ou nous nous retrouvons entourés par 30 minots les yeux ébahis qui se demandent bien ce que ces occidentaux viennent faire dans leur village alors qu’il pleut des cordes et qu’aucun chemin n’est praticable.

La mi-course donc, au bout de 6km ! Mais ce n’est que le début de l’aventure. On attaque la seconde moitié de la course. Le chemin est moins boueux mais nettement plus monotone puisqu’ayant du mal à suivre les flèches (ou plutôt le manque de flèches), on fait un bon bout de la seconde moitié de course sur la route.

Et on arrive au point de départ après 16km de course… Un bon dimanche de course digne des plus grandes épopées de cross !

Chaussures cross
Et voilà le travail !

Direction Bangkok demain puis Yangoon en Birmanie !

T & G

Bon plan photo de Phnom Penh : le spectacle d’ombres de la Sovanna Phum Arts Association (166 Street 99 – entre Street 484 & Street 498).

Boucle à Koh Ta Kiev

Tant que le visa n’expire pas

Se réveiller au son des vagues
Savourer les délicieux plats de Joe, américain qui a plus d’un burger dans sa poche.
Se baigner et se prélasser sur des plages abandonnées
Siester, lire et photographier
Jouer aux cartes avec le monde entier
Admirer le plancton fluorescent à la nuit tombée
Se coucher au son des bêtes mystérieuses et de l’océan

Fin tant que.

T & G

Bon plan photo de Koh Ta Kiev : les couchers de soleil, sans pareil !

Un bateau pour Battambang

On dit parfois que le voyage vaut plus la peine que la destination en elle-même. C’est notre première impression avec Battambang. En tant que telle, elle n’a pas un charme fou avec ses grandes allées, ses magasins dignes de toute mégalopole.
Le chemin pour atteindre Battambang est quant à lui toute une aventure ! On a le temps, on décide donc de faire le trajet depuis Siem Reap en bateau. Nous nous rendons d’abord au lac Tonlé Sap sur des routes qui nous rappellent notre périple au Rajasthan… On embarque alors dans un petit bateau semblant timide mais aux rugissements assourdissants ! Ne jamais se fier aux apparences !

Bateau pour Battambang
Fier de ses bateaux !

Après quelques minutes, on atteint un village flottant de taille non négligeable. Que ce soit l’école, le supermarché, le bar, l’église ou les maisons, absolument tout flotte !

On traverse le lac pour atteindre des petits canaux. Les villages de pêche se succèdent alors. Kochi se targue d’avoir 22 filets de pêche chinois. Ici, on ne les compte même plus tellement ils sont nombreux !

Cabane pêcheur
Le filet s’abaisse et se lève à la force des bras.

Les maisons ne paient pas de mine mais en s’arrêtant déjeuner dans l’une d’elle, on se rend compte que l’électricité est légion et l’équipement stéréo un must !

Après un repas à 3 sesterces, on repart. Quand la pluie y met du sien, la visibilité se brouille et le trajet devient nettement moins glamour…

Bateau Battambang pluie
Attention, ça fait rêver !

À l’arrivée à Battambang, alors que les chauffeurs de tuk-tuk se jettent sur nous pour nous emmener dans la guesthouse où leur commission sera la plus forte, on réalise qu’on a eu la chance de vivre un trajet hors du temps, bien loin des secousses d’un trajet en bus…

Un moyen de transport doux en appelant un autre, on emprunte le ô combien touristique « train bambou ».

Train bambou à O Dambong
Tu crois vraiment qu’on devrait leur faire payer ce prix là ? 😉

Fait d’une structure en bambou posée sur deux essieux amovibles, il relie O Dambong au petit village ultra-touristique d’O Sra Lav où la vente aux touristes est un sport pratiqué par tout khmer de 7 à 77 ans…

Bracelet O Sra Lav
Je te donne un bracelet en feuille de bambou, tu m’en achètes un en tissu.

Nous résistons et c’est reparti ! Le train n’avance pas très vite mais vu que les rails font des vagues, ça secoue sec !

Rails train bambou
Des rails d’un autre temps…

Ici, on fait dans l’uni-voie, ainsi quand deux wagons se croisent, le wagon le plus léger doit déchausser et laisser passer le poids lourd !

Toute une histoire… Sorte d’anachronisme, le train bambou est un survivant. Nous nous dirigeons ensuite vers le village des maisons traditionnelles. Nous visitons la maison de Madame Bun Roeung, construite par ses grand-parents en 1920.

Maison Madame Bun Roeung Battambang
Ici, il y a toujours un nombre impair de marches. Un nombre pair porte malheur…

Nous réalisons alors que le regime des khmers rouges était au pouvoir il n’y pas si longtemps que ça. La « révolution » a emporté son mari, ses enfants et ses frères. Sa famille se résume maintenant à sa soeur et ses neveux et nièces.

Madame Roeung
Une joie de vivre sans égal malgré un destin tragique…

Bouleversés, nous quittons cette dame au français irréprochable pour nous rendre dans la maison voisine. Ici, l’histoire est bien différente : on nous montre des photos de famille bien fournies avec enfants et petits-enfants…

Maison Khor Sang
L’intérieur est nettement mieux conservé que l’extérieur…

Histoire de finir notre séjour à Battambang sur une note plus gaie, on se rend au cirque Phare Ponleu Selpak. Il vient en aide aux enfants en difficulté et les forme aux arts du cirque.

Cirque Phare Ponleu Selpak Battambang
L’heure de l’entraînement pour une star en devenir !

L’école s’est maintenant diversifiée et propose une formation en musique, théâtre ou dessin.

Musique Phare Ponleu Selpak
La joie de vivre, encore et toujours !

La représentation de cirque est très impressionnante : jongleurs, gymnastes et équilibristes nous émerveillent pendant une heure en alliant humour à leurs qualités de cirque..

Représentation Phare Ponleu Selpak
Heureusement, ils ont eu un renfort de taille !

En fin de compte, Battambang vaut le détour ! 😉

T & G

Bon plan photo de Battambang : Assurément, le bateau entre Siem Reap et Battambang. En fonction de la saison, le trajet met entre 5 et 9 heures. Pour nous, c’était plutôt 9 heures mais quel régal !

Une orgie de temples à Angkor

Après avoir passé presque deux mois dans des pays où l’on conduit à gauche, ça fait tout drôle de voir les gens conduire à droite… Comme quoi, les référentiels peuvent vite changer ! On dit bien voir les gens conduire car il est impossible de louer un scooter à Siem Reap. On nous dit que c’est pour des raisons de sécurité, on pense plutôt que ça permet de tenir la juteuse économie des tuks-tuks… On réside à Siem Reap pour notre séjour dans la région des temples d’Angkor.

Advisor Angkor Villa
On est restés une seule nuit à Advisor Angkor Villa et on en est très très vite parti !

Siem Reap est très très occidentalisée et n’augure rien de la magie des temples environnants…

Pub St Siem Reap
A l’instar de la rue de la Soif à Rennes, Siem Reap a Pub Street…

Les temples sont ici omniprésents : grands, petits, décorés à outrance ou non, touristiques ou laissés à l’abandon. Il y en a tellement que c’est franchement difficile de s’y retrouver ! On a envie de prendre le temps, on prend donc un pass 7 jours qui nous permet de rentrer nous reposer en milieu de journée quand la chaleur est la plus écrasante.

Pass Angkor
6 jours consécutifs de visite, les gardiens des temples étaient impressionnés !

Durant nos 6 jours de visite, tous les temples se sont mis sur leur 31, revêtant leur plus bel apparat pour nous séduire… Pour les remercier, on a donc decidé de leur remettre des récompenses. Les nominés étaient nombreux, les choix difficiles !

La palme du plus beau lever de soleil : Angkor Wat
C’est le temple le plus connu, celui où tout le monde va pour le lever de soleil. Il faut littéralement jouer des épaules si on veut avoir Ze photo.

Lever soleil Angkor
Mythique…

La palme de la bêtise : le photographe sans éthique qui se pointe après tout le monde mais veut se mettre devant tout le monde… Et autant dire que sur 300, la probabilité d’en croiser au moins un est non négligeable…

Foule Angkor Wat
Un matin comme un autre à Angkor Wat… Et en weekend, c’est pire !

La palme de la solitude : Ta Nei
Hors des sentiers battus, ce temple vaut vraiment le détour : vous serez au calme mais loin d’être au frais…

Porte Ta Nei
Normal qu’il n’y ait pas grand monde : le trajet doit en décourager plus d’un…

La palme de « la nature reprend ses droits » (3 ex-aequos) : Ta Prohm, Preak Neah, Ta Nei
Ces temples sont certainement ceux qui nous ont le plus impressionnés. On est loin de l’atmosphère asceptisée d’Angkor Wat. On réalise alors le travail monstrueux réalisé à Angkor Wat pour que la nature ne devienne pas trop envahissante.

La palme du mystère : Ta Keo
Pour une raison non-expliquée, ce temple ne présente aucune décoration. On a notre petite explication : une fois le gros œuvre réalisé, on a fait venir les artisans, les petites mains. À la vue du nombre de marches à monter matin, midi et soir, ils ont rebroussé chemin.

Ta Keo
On atteint ce temple après avoir monté un bon nombre de marches parfois bien raides et bien hautes !

La palme « attention la police vous écoute » : le Bayon, dont les 54 tours ornées de 216 visages ont été érigées dans le but de veiller sur les 54 provinces du Cambodge.

La palme de la minutie et du détail : Banteay Srei
Un temple légèrement plus éloigné que les autres, beaucoup plus petit, dont les murs sont décorés avec une extrême finesse – on ne l’appelle pas le temple des femmes pour rien…

Banteay Srei
Un véritable joyau…

La palme des reflets : Preah Neak Poan

Preah Neak Poan
Les reflets de Preah Neak Poan

La palme de la persévérance : la petite gamine à Ta Som qui veut nous vendre tout son panier.
Après un bon nombre de refus de notre part, elle finit par abandonner et propose de faire un morpion à la place. Après 3 parties nulles, Tiffany la laisse gagner, pensant que gagner lui ferait plaisir, mais gagner n’est pas une fin en soi, cela lui permet simplement de continuer à nous harceler : « je gagne, t’achètes! »

Ta Som
Durant une des parties nulles…

La palme « au bon endroit au bon moment » : Kbal Spean, la rivière aux mille lingams, symboles de puissance et fertilité. Un peu plus tôt ou un peu plus tard dans l’année, quand la rivière coule à flot, les superbes sculptures dans le lit de la rivière sont invisibles.

La palme « Vous laissez vraiment les touristes monter là-haut ? » : la bibliothèque du Bayon

Bibliothèque du Bayon
Les quelques courageux qui ont gravi les marches de la bibliothèque du Bayon.

La palme du festival de couleurs : les nuages à Angkor Wat
Que ce soit au lever ou au coucher de soleil, nous avons vu plus de nuages en quelques jours à Angkor Wat qu’en 3 ans à San Francisco. Un régal on vous dit…

La palme du pont au potentiel sous-estimé : pont vers la porte sud de Angkor Thom
Quand on roule sur ce pont, il ne paie pas de mine : les statues sont en sale état, mais si on se rapproche de l’eau, c’est une toute autre histoire !

Pont Angkor Thom
Il suffisait de descendre plus prêt de la rivière…

La palme du courage : Aki Ra, démineur indépendant dont les méthodes peu conventionelles ont donné des sueurs froides aux organisations internationales. Il a dédié sa vie au nettoyage de son pays et rend ainsi leur terre aux locaux.

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La palme d’or : Artisans d’Angkor
En deux mois et demi de voyage, nous n’avons pas vu d’objets d’art de cette qualité. De la sculpture sur bois à la peinture sur pierre en passant par la soierie, tout est absolument extraordinaire. Ils méritent à être davantage connus… Cependant, la qualité a son prix !

– La palme du meilleur curry Khmer: Joe To Go
Ce café situé dans le quartier touristique de Siem Reap permet de se reposer à l’abri de la chaleur étouffante tout en dégustant plats locaux ou internationaux. Nous avons commandé leur curry Khmer bien plus d’une fois… 

Joe To Go
Khmer curry : un délice !

– La palme du plus grand nombre de viandes/poissons en un repasCambodian BBQ
On nous amène d’abord les viandes, puis les légumes et on fait griller le tout sur une soucoupe volante !

T & G

Bon plan photo d’Angkor : Si on ne devait en retenir qu’un, hors des sentiers battus, ça serait Ta Nei. On a vraiment eu l’impression de « vivre » Angkor quand on y était.