Isla del Sol

On atteint Copacabana après un passage de frontière épique à Kasani-Yunguyo où il nous faut pas moins de 3 tampons pour quitter le Pérou et entrer en Bolivie !

On prend alors très vite la direction de Isla del Sol sur le lac Titicaca, qui semble être un des derniers bastions à peu près préservé du tourisme de masse. On s’attend alors à devoir presque se battre pour trouver des logements. En réalité, le village principal de l’île, Yumani, regorge de petites auberges. On s’installe à l’auberge Imperio del Sol.

Les paysages sont fabuleux avec le lac au premier plan et les montagnes de la Cordillère Royale au second plan. C’en est presque surréaliste…

On passe alors trois jours à explorer cette charmante petite île loin d’être plate où le tourisme a bouleversé les habitudes au tournant de l’an 2000 !

On est alors séduits par chaque village traversé, notamment le tout petit village de Challa, encore épargné du tourisme où il n’est pas rare de voir une cholita rentrer chez elle accompagnée d’un troupeau bien hétéroclite composé de moutons, vaches, lamas…

On finit notre séjour sur Isla del Sol par un dîner aux chandelles à Las Velas. Une fois la commande passée, on attend près de deux heures pour dîner. Il s’ avère que la cuisine est également éclairée à la bougie et sans électricité !

Las Velas Isla del Sol
Restaurant bio à plus de 4 000m…

Direction La Paz, capitale administrative de la Bolivie.

T & G

Bon plan photo de Isla del Sol : la juxtaposition de l’eau du lac et des montagnes, vraiment peu commune !

Le Pérou en trois questions et quelques chiffres

Qu’est-ce qui t’a le plus plu au Pérou?
Tiffany : Sans hésiter, la participation d’Antoine et Alice dans notre aventure folle folle folle. C’était vraiment sympa cette dynamique à quatre, ça changeait un peu, ça permettait de s’arranger séparemment si on ne voulait pas tous faire la même chose, bref c’était vraiment cool 🙂

Couvent Santo Domingo
Clownerie au couvent Santo Domingo !

Sinon, plus relatif au Pérou-même, j’ai vraiment bien aimé le trek du Canyon de Colca, c’était vraiment magnifique malgré la difficulté de la dernière journée, et cela va sans dire le Machu Picchu et le chemin Inca qui nous y a amené !

Guillaume : Les paysages péruviens étaient vraiment extraordinaires, que ce soit les dunes de Huacachina, le canyon de Colca ou le chemin de l’Inca. Sans oublier le Machu Picchu… Un vrai paradis de la photo en somme !

Huacachina buggy
On est toujours sur terre ?

Qu’est-ce qui t’a le plus surpris au Pérou ?
Tiffany : Je pense que c’est la qualité des services touristiques. Je ne m’attendais pas à une telle organisation, notamment au niveau des bus. Nous ne prenions certes pas les bus les moins chers, mais on se croyait vraiment comme dans un avion, chacun avec son petit écran avec films, livres ou internet au choix, repas à bord, sièges méga confortables et inclinables, et même un jeu de bingo pendant le voyage pour gagner un trajet gratuit !

Bus Cruz del Sur
Le grand luxe !

Guillaume : Le manque d’organisation de certaines agences pour le trek du chemin Inca. Vu que les voyageurs doivent réserver 6 mois voire un an à l’avance, je m’attendais à une organisation carrée. En réalité, les agences ne font les réservations de campement qu’à la dernière minute…

Quel est ton plat préféré au Pérou ?
Tiffany : Je ne sais pas si ça vaut vraiment la peine de s’étendre sur le sujet puisque tout le monde a sûrement déjà deviné ma réponse… ceviche, lomo saltado d’alpaca et pisco sour ! 🙂

Euh... ça devait être bon :)
Euh… ça devait être bon 🙂

Guillaume : Ceviche, sans aucun doute. Notamment celui du roi Arthur, qui est absolument divin.

Ceviche comme on ne l´a jamais vu
Ceviche absolument incroyable…

Quelques chiffres :

Répartition des dépenses au Pérou:

Bilan Budget Pérou
Budget journalier moyen pour 2 personnes : $149.90

Répartition de l’utilisation des optiques au Pérou :

Bilan Optiques Pérou
Le focale 35mm à la traîne, preuve d’un plus grand nombre de photos de paysage que de vie/portraits

Le point le plus haut : le col de la femme disparue sur le chemin Inca, à 4 200m d’altitude.

Le moyen de transport le plus effrayant : le buggy dans les dunes de Huacachina (pire que le grand huit…) !

Le logement le moins cher : 30 soles ($11) à Fure, au canyon de Colca.

Le plus petit village : Llahuar et ses 5 maisons…

Le Pisco Sour le plus cher : 25 soles ($9), dans un boui-boui à Ica.

Itinéraire Pérou :


Afficher Tour Du Monde Photo Pérou sur une carte plus grande.

Cusco ou bien San Francisco ?

Beaucoup de choses à Cusco nous rappellent notre belle San Francisco. Ancienne capitale péruvienne, Cusco est de taille non négligeable. Mais comme à San Francisco, tout peut se faire à pied, ou en taxi, dont la course vous coutera à peine 1$.

Comme à San Francisco, on ne peut aller d’un endroit à l’autre de la ville sans avoir à gravir des collines, qui se font d’ailleurs bien sentir vu que l’on se trouve à plus de 3 000m d’altitude ! Mais une fois en haut des différentes collines, on jouit d’une vue improbable sur toute la ville. Ne dépassent alors que les églises, innombrables.

Bien évidemment, on ne peut plus voir aucun temple inca depuis ces hauteurs. Ils ont tous été rasés. Les conquistadors ont tout de même réutilisé les fondations incas. Lors des tremblements de terre, seules les fondations incas résistent tandis que les belles cathédrales s’effondrent…

Comme à San Francisco, quand vient l’heure du repas, le choix de restaurants de qualité est pléthorique. Nos favoris étant sans aucun doute Granja Heidi, restaurant tenu par un allemand aux convictions bio, et Los Perros, tenu par des australiens.

Et puis pour la pause goûter, vous pourrez vous délecter d’une fondue au chocolat au Choco Museo.

Chocolat chaud à faire !
Le Choco Museo ou comment faire son chocolat chaud soi-même !

Antoine et Alice nous quittent ici après un superbe mois rythmé par les descentes ensablées, les Pisco Sours, ceviches ou autres tentatives de selfie entre lamas !

Hasta luego, direction Copacabana en Bolivie, où la température s’annonce légèrement plus fraîche qu’au Pérou.

Il semblerait que ce soit la mode péruvienne qui l’emporte pour Guillaume !

Bonnet de Guillaume
Il est beau mon bonnet en fourrure d’alpaca !

T & G

Bon plan photo de Cusco : la vue depuis l’église San Cristobal

Machu Picchu : un rêve éveillé

Au fur et à mesure que l’on dévale la pente qui relie la porte du soleil au Machu Picchu, on croise de plus en plus de monde, qui monte… Qu’on se le dise tout de suite, la porte du soleil n’est pas impressionnante du tout. Et le soleil se lève dans l’alignement de la porte seulement lors du solstice d’été, le 21 décembre. Donc ce n’est vraiment pas là où il faut être pour admirer le lever de soleil tous les autres jours de l’année !

Chaussés de nos bottes de sept lieues, on atteint la maison du gardien quelques instants plus tard. La vue sur le Machu Picchu est alors imprenable. Et le site est pour l’instant désert.

20140821_MachuPicchu_Desachy_TDMPhoto-1
Personne à l’horizon à 7h du matin ? Le secret ? Un petit filtre 10 stop par Formatt-Hitech

Le soleil se lève petit à petit. Une fois que les premiers rayons de soleil viennent nous réchauffer, on prend conscience de la grandeur du site.

20140821_MachuPicchu_Desachy_TDMPhoto-2
Tous petits à côté de cette merveille !

Ce site Inca ne ressemble en rien à tout ce que l’on a pu voir jusqu’à maintenant… C’est comme si une véritable ville se révèlait sous nos yeux, avec ses habitations, ses parcelles agricoles, ses bains, ses temples… On se demande alors à quoi devait ressembler cette merveille du temps de sa splendeur, avant qu’Hiram Bingham ne ramène chez lui ors et céramiques…

20140821_MachuPicchu_Desachy_TDMPhoto-3
Ces maisons devaient être resplendissantes il y a quelques siècles…

N’ayant pas assez monté de marches lors des 4 derniers jours sur le chemin Inca, on entreprend l’ascension du Wayna Picchu, qui ressemble plus à de l’escalade qu’à autre chose.

Perchés à 400m au-dessus du Machu Picchu, celui-ci est censé avoir une forme de condor, animal inca sacré. On a beau essayer en se tenant sur la jambe gauche, levant le bras droit et ouvrant seulement un œil, puis l’autre, mais rien n’y fait, on ne distingue pas la forme de condor…

20140821_MachuPicchu_Desachy_TDMPhoto-7
Un condor ? Peut-être…

Rêve d’enfant réalisé, on profite tous les quatre de cette fin de journée féerique sur une des terrasses, les lamas n’étant jamais loin, imperturbables…

20140821_MachuPicchu_Desachy_TDMPhoto-8
On est pas mal ici 😉

Direction Cusco pour un repos bien mérité…

T & G

Bon plan photo du Machu Picchu : si vous arrivez par le chemin Inca, filez vite à la maison du gardien. Vous aurez alors une vue imprenable sur le site et surtout vous pourrez utiliser votre trépied. Oui vous avez bien lu, trépied et tout le tintouin pour votre lever de soleil sur le Machu Picchu 😉 Un rêve on vous dit !

Sur le chemin Inca

S’il est bien un chemin mythique, un chemin qui laisse rêveur, c’est le chemin Inca. Chemin emprunté il y a plus de 500 ans par les Incas pour se rendre dans la cité sacrée du Machu Picchu… Chemin sacré révélé au grand monde il y a à peine 100 ans alors que l’américain Hiram Bingham était à la recherche du dernier refuge Inca… Autrefois, les Incas empruntaient ce chemin pour se rendre de la capitale, Cusco, au Machu Picchu.

Il est maintenant emprunté par les voyageurs souhaitant arriver dans le plus grand vestige Inca par la voie traditionnelle. Ici, pas d’improvisation possible comme pour le trek du Canyon de Colca. Le trek est très très demandé et la gamme de prix entre les différentes agences est loin d’être homogène… On a donc dû réserver le trek plus de 6 mois à l’avance, le nombre de personnes sur le chemin des Inca étant limité.

Sac - chaussures chemin Inca
On est fin prêts !

Après un (très) long briefing avec Alex, notre guide, dans la ville de Cusco, le grand jour arrive… On s’attend alors à quelquechose de réglé comme du papier à musique. L’avenir nous prouvera le contraire…

Jour 1 : L’amuse-bouche
La première journée, comme pour le canyon de Colca, commence tôt : on rejoint le Km82 en bus. Tout le monde descend ici, les porteurs chargent leurs sacs avec tentes, sets de cuisine, bombone de gaz, …

Contrairement aux autres treks, le trek du chemin Inca est très réglementé : un nombre limité de marcheurs est autorisé à entrer sur le chemin Inca chaque jour et les porteurs peuvent porter un maximum de 25kg. C’est déjà une très grosse charge mais la condition des porteurs a bien évolué ces dernières années : Alex, notre guide et ex-porteur, se rappelle avoir porté jusqu’à 40kg sur son dos pendant des expéditions sur le chemin Inca il y a une dizaine d’années… Notre admiration pour ces forçats des chemins ne fait que commencer !

Autant dire que pour cette première journée, on est très surpris par le rythme. Les pauses sont très très fréquentes et longues…

C’est peut-être l’entraînement du Canyon de Colca qui paie mais cela nous étonne quand même ! Ça nous permet de profiter du paysage et des premiers vestiges Incas croisés.

Patallacta
Patallacta, premier vestige Inca, en terrasses

On atteint Wayllabamba en fin d’après-midi alors qu’on était censés dormir à Ayapata, une heure plus loin.

Mont Veronica Inca Trail
Un spectacle de chaque instant…

Le bivouac est déjà installé. Les porteurs, partis après nous après le déjeuner, sont arrivés avant nous ce soir. Ils ont eu le temps d’installer nos tentes ainsi que la tente cuisine et la tente commune avant que l’on arrive…

Campement jour 1
Bien au chaud…

L’heure du goûter venue, Alex nous apprend qu’il y a comme un léger problème dans la réservation des campings.

Le dernier soir, nous étions censés dormir au campement de Winay Wayna, campement le plus proche du Machu Picchu. Notre réservation indique maintenant que nous sommes censés dormir à Phuyupatamarka, ce qui rajoute deux heures de marche à la frontale pour pouvoir arriver au Machu Picchu au lever du soleil… Autant dire qu’on est très déçus ! On a fait notre réservation il y a plus de 6 mois, d’autres il y a plus d’un an et l’agence n’a pas été capable de faire une réservation en temps et en heure…
Au terme d’un conseil de famille plus que houleux ou certains évoquent l’éventualité de rentrer à Cusco, on parvient à un accord. On ira domir à Winay Wayna, comme cela était initialement prévu, avec ou sans autorisation.

Goûter jour 1
Pop corn au goûter, sans oublier le thé et les petits gateaux bien sûr !

On se couche de bonne heure, le plat principal nous attend demain.

Jour 2 : Le plat principal
Comme au Canyon de Colca, les départs à la fraîche sont indispensables. Il y a cependant nettement plus d’inertie à dix qu’à deux… On quitte Wayllabamba un peu avant 7h.

Départ jour 2
En route mauvaise troupe!

Une très grosse journée nous attend. Nous sommes censés monter à 4 200m puis redescendre à 3 500m pour enfin remonter à 3 950m. Enfin, c’est ce qu’on a décidé hier soir…
Plus on grimpe, plus les bourrasques se sentent et le froid devient polaire. À chaque pause, on rajoute une épaisseur. Jusqu’à ne plus en avoir… Une fois que tout le monde a bu sa potion magique et cassé la croûte, c’est l’heure de repartir.
Les porteurs nous impressionnent encore et toujours : ça monte comme jamais et ils avancent comme des cabris… Et le tout avec des charges incroyables. On fait vraiment pâle figure avec nos sacs de quelques kilos !

Après quelques heures, on arrive au premier col : le col de la femme disparue (ou Abra de warmi wanusca). Tout là-haut, la vue sur la vallée est absolument incroyable. Quelques nuages viennent cependant chatouiller les montagnes et surtout cacher le soleil. On ne traîne pas, ça caille sec à 4 200m !

Le déjeuner nous attend à Paqaymayo. Nous sommes accueillis par une salve d’applaudissement par ceux que nous considérons comme les veritables héros de cette aventure. Nous avons passé le point le plus haut du chemin Inca, c’est maintenant tout droit jusqu’au Machu Picchu !

Ce déjeuner fait vraiment beaucoup de bien. Nous nous croyons alors à mi-journée, il nous reste un col à franchir et ensuite seulement on pourra se coucher. Mais non, nous n’avons pas obtenu l’autorisation d’aller plus loin. Nous dormirons donc ici ce soir. Nous sommes tous encore une fois très surpris et insistons sur le fait que nous devons dormir à Winay Wayna demain soir. Si non, la marche pour atteindre le Machu Picchu sera vraiment très longue et difficile. Alex nous donne des garanties mais on commence à avoir du mal à le croire…

Vu que l’on a maintenant du temps, on nous présente les porteurs. Ils viennent de Cusco ou des alentours. Certains ont fait plusieurs heures de trajet pour pouvoir faire partie de notre expédition.
Il y a des jeunes et des moins jeunes, des timides et des rigolos, des novices et des vieux de la vieille, des pères et des fils. Mais tous ont un courage hors norme… Ils ont tout le temps le sourire aux lèvres, même quand on tire la langue ! Au total, ce sont 13 porteurs (dont un cuisinier) qui nous accompagnent, qui sont aux petits soins. Notre admiration pour eux ne fait que grandir…

Au terme d’une après-midi et soirée bien fraîches, on se couche sous une nuit étoilée. On tente alors d’observer la voie lactée à la manière des Incas et donc d’y dénicher un lama, un serpent ou un renard. On ne voit rien de tout ça, on ne doit pas encore avoir les yeux assez aguerris…

Nuit 2
Une bien belle nuit…

Jour 3 : Le fromage et le dessert
Le troisième jour est synonyme de ruines Incas, toutes aussi impressionnantes les unes que les autres. Peu de temps après avoir quitté le campement, on atteint Runkurakay : site Inca ayant sans doute servi de refuge pour les pélerins traversant la vallée sacrée.

Il faut savoir qu’il est encore très difficile de savoir quelles étaient les véritables utilisations des vestiges Incas.
Les connaissances se transmettaient par voie orale au temps des Incas. La vallée sacrée a été abandonnée du jour au lendemain, sous l’ordre du dernier chef Inca, afin de la protéger des conquistadors espagnols. Ces derniers s’étaient lancés dans une quête d’extermination de la culture Inca. Tout temple Inca devait être détruit. Plutôt que de perdre leurs plus belles constructions, les Incas ont préféré s’en aller. Ainsi, pendant plusieurs siècles, la vallée sacrée a été vide de tout homme. La nature a cammouflé de nombreux sites mais les a aussi préservés… Il y a sans doute encore beaucoup de vestiges enfouis.

Le chemin...
Le chemin et ses héros…

Le deuxième col nous permet d’avoir une vue imprenable d’un côté sur la vallée de Runkurakay et de l’autre sur la vallée menant au Macchu Picchu. Il nous faut alors peu de temps pour atteindre Sayaqmarka, site Inca qui faisait office de véritable forteresse du temps des Incas : quiconque souhaitant se rendre au Machu Picchu depuis Cusco devait montrer patte blanche à ce point de contrôle !

Oui, oui, on est bien à plus de 4,000m d'altitude...
Oui, oui, on est bien à près de 4,000m d’altitude sur le site de Sayaqmarka

Nous continuons notre descente vers le campement en nous faisant doublés fréquemment par les porteurs qui trouvent plus judicieux de courir dans les descentes avec leur chargement : après quelques essais il est vrai que courir est beaucoup moins fatigant pour les cuisses mais il faut redoubler d’attention pour ne pas se tordre les chevilles !

Comme promis, nous élisons domicile à Winay Wayna pour la dernière nuit. Nous sommes alors à cinq minutes du dernier point de contrôle du chemin Inca. Dernière soirée, nous saluons les porteurs, que nous ne verrons pas demain : ils filent sur Aguas Calientes pendant que l’on part explorer le Machu Picchu.

Jour 4 : La cerise sur le gâteau
Bien qu’à cinq minutes du dernier point de contrôle du chemin Inca, il nous faut tout de même nous lever de très bonne heure.
Tous les marcheurs dorment à ce campement afin d’arriver dans les premiers au point de contrôle pour ensuite arriver de relativement bonne heure au Machu Picchu.

Le réveil sonne donc à 3h30. Ce matin encore plus qu’un autre, il nous faut très peu de temps pour  nous extirper de nos sacs de couchage. On arrive au point de contrôle peu avant 4h. Il nous faut ensuite attendre jusqu’à 5h30 pour que le garde arrive et tamponne nos billets.

Ptit dej jour J!
Le p’tit dèj des champions !

Les portes à peine ouvertes, Guillaume se transforme alors en chaski des temps modernes.
Il lui faut peu de temps pour rattraper le groupe de 2 personnes parti 5 minutes plus tôt. Alex nous a annoncé deux heures pour atteindre le Machu Picchu. Sauf que 5h30 + 2h ça fait 7h30 et ça fait déjà bien longtemps que le soleil est levé… Il n’y a pas d’autre solution que de courir…

C’est une véritable course contre le soleil sur un terrain loin d’être plat ! Il n’y a absolument personne sur cette dernière portion du chemin Inca, à part quelques oiseaux et animaux. Après 25 minutes au rythme effréné, voici Inti Punku, la porte du soleil…

Arrivée porte du soleil
La porte du soleil !

Vite, direction la maison du gardien avant que cela ne soit noir de monde !

T & G

Bon plan photo du chemin Inca : Les paysages, tous aussi incroyables les uns que les autres mais surtout la voie lactée. A ces altitudes, la pollution lumineuse est inexistante…

Un déjeuner chez le Roi Arthur

Une chose était sûre : si nous parvenions à atteindre Cabanaconde à temps pour attraper le bus de 14h, nous irions voir notre ami Arthur le lendemain. En guise de récompense après ces journées intenses dans le Canyon de Colca

Table chez Arthur
Rien que de s´asseoir à table, on en a l´eau à la bouche…

Le restaurant d’Arthur se trouve dans la vieille d’Arequipa, dans un coin reculé. L’ambiance épurée rappelle les beaux restaurants francais. À peine installés, on sait ce que l’on souhaite déjeuner : ce sera Ceviche en entrée, Lomo Saltado en plat et île flottante à la sauce Arthur en dessert.

La présentation des plats n’a rien à voir avec la nôtre… Avant même de déguster, c’est un plaisir des yeux. Arthur est un très grand…

Pisco sour Arthur
Pisco sour au fruit de la passion

Et une fois que l’on déguste, l’explosion de saveurs est incroyable : le ceviche de mahi mahi (de la dorade tropicale à en croire les sites de traduction de noms de poissons) est acide sans trop l’être, parfaitement équilibré par le côté sucré des patates douces…

Le Lomo Saltado d’alpaga est cuit à merveille. La viande est très tendre et légèrement plus forte en goût que du bœuf. Oh, quel régal !

L’île flottante, bien que surprenante avec une crème anglaise teintée de noix de coco et accompagnée de purée de pommes, est toute aussi délicieuse.

20140815_ArequipaArthurRestaurant_Desachy_TDMPhoto-9
Une île flottante pas comme les autres, mais tout aussi bonne !

Un déjeuner bien mérité ! On a bien fait de l’avoir ce bus…

Direction Cuzco et le Machu Picchu. Caramba !

T & G

Bon plan photo d’un repas chez Arthur : avant même d’être un régal des papilles, la présentation des plats est un régal des yeux…

5 jours et 4 nuits au Canyon de Colca

Quand on entend parler d’un canyon deux fois plus profond que le Grand Canyon aux États-Unis et dont la diversité de paysage ferait palir d’envie le moindre pays, on se dit qu’il faut absolument aller y jeter un coup d’oeil !

On n’a pas envie de le faire avec un guide parce qu’on est déjà sur le point de payer au prix très fort le trek du chemin des Incas dans quelques jours pour nous rendre au Machu Picchu. Une carte du Canyon de Colca digne de ce nom est cependant très difficilement trouvable, aussi bien sur Internet que dans la grosse ville voisine d’Arequipa. C’est donc avec des plans plus ou moins détaillés que l’on part pour 5 jours et 4 nuits dans le canyon de Colca !

Carte Colca Canyon
LA carte (qui a plus de décorations que d’informations :s )

Jour 1 : Arequipa – Cabanaconde – Sangalle
On prend la direction du Canyon de Colca de très bonne heure : un minibus vient nous chercher à 3h du matin devant notre hôtel. À peine dans le bus, on s’endort tous. Certains d’entre nous entrouvrent les yeux alors que les premières lueurs du jour apparaissent. On assiste alors à un spectacle magnifique : la pleine lune se couche et vient chatouiller les montagnes environnantes tandis que des tons rouges-orangés commencent à remplir le ciel.

Pleine lune sur la route de Cabanaconde
Beau spectacle au réveil….

Pas le temps de s’arrêter, il faut arriver de bonne heure à Cruz del Condor.

C’est dans une fraîcheur matinale que l’on attend patiemment le passage d’un condor. Même un condorinet (un petit condor) nous satisferait… Mais ce sont plutôt des oiseaux poids-plume qui viennent d’abord épater la galerie : Tiffany croit apercevoir le plus petit oiseau du monde (mi-abeille, mi-oiseau), Guillaume aperçoit un colibri.

Colibri Cruz del Condor
Colibri en pleine action de ravitaillement

Sorti de nulle part, alors qu’on n’y croyait vraiment plus, un condor pointe le bout de son nez. Puis un deuxième. Ils tournoient au-dessus de nous, se donnent en spectacle. Mais il est temps de repartir, l’Oasis de Sangalle nous attend.

Condor
Un condor tant attendu…

Le bus nous dépose à Cabanaconde, dernière ville avant le néant… On se trouve alors à 3 300m d’altitude. Un dénivelé négatif de plus de 1 000m nous attend. Alors presque invisible, le gouffre du canyon se dévoile petit à petit, au fur et à mesure que l’on avale les virages serrés à forte déclinaison. Le chemin est franchement rocailleux.

Tout se passe bien jusqu’à une glissade sur un rocher traître. La cheville d’Alice cède. Heureusement, la voiture-balai n’est pas loin. Un muletier est en route pour Sangalle. Ni une ni deux, Alice saute sur une mule. On la retrouve quelques temps plus tard au Paraiso Lodge. La descente en mule a été épique, les bestiaux frôlant sans cesse le ravin…

Descente en mule
Cortège privé !

Dans ces paysages parfois vierges de végétation, l’Oasis de Sangalle est surréaliste… La végétation est luxuriante, les palmiers se réjouissent de ce micro-climat.

On profite alors quelques instants de la piscine à la température revigorante avant que le soleil ne se cache derrière les montagnes. La baignade laisse la place aux jeux de cartes, au dîner et au coucher de bonne heure au terme d’une journée entamée il y a bien longtemps !

Lune Sangalle
Une pleine lune à Sangalle…

Jour 2 : Sangalle – Fure
On commence la journée de marche de bonne heure alors que Alice et Antoine remontent à Cabanaconde en cortège royal (à dos de mule) pour prendre la direction du lac Titicaca que nous aurons le plaisir de visiter en nous rendant en Bolivie.
Autant hier la journée était franchement descendante autant aujourd’hui elle s’annonce franchement montante : près de 800m de dénivelé positif nous attendent.

Pont Sangalle
Début de journée tout en bas du canyon, on commence par franchir la rivière.

Un nouveau compagnon se joint à nous. Il a fait une bonne partie du chemin entre Cabanaconde et Sangalle avec nous et a dormi devant notre porte la nuit dernière. Voici Perro !

Petit somme de Perro
Perro el perro: la troisième roue de notre carrosse…

On commence donc la journée à la fraîche par une belle côte jusqu’à Malata. S’ensuit un peu de plat mais c’est un répit de vraiment courte durée. Les paysages sont extraordinaires. Notamment au mirador de Paclla où l’on voit tout l’est du Canyon de Colca.

Quelques photos plus tard, on part en direction de Fure. On pense déjà se trouver à l’altitude de Fure. La fin de journee devrait être plus facile que le début. Pas du tout ! Ce sont en réalité de véritables montagnes russes à flanc de colline montagne qui nous attendent ! Le village tant attendu de Fure se dévoile à la toute dernière minute, au détour d’un virage alors qu’on commençait à sérieusement douter de son existence…

On trouve asile chez Veronica qui nous concocte un repas de sportifs.

Guillaume part ensuite explorer la cascade de Huaruro. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle vaut le détour. Mais ce sont encore des montagnes russes pour l’atteindre…

Cascade vers le village de Fure
On se sent tout petit…

Après le dîner, on admire la voie lactée dans cet environnement sans aucune pollution lumineuse !

Voie lactée Fure
Des nuits magiques, loin de la lumière des villes !

Jour 3 : Fure – Llahuar
Après la grosse journée de montée d’hier, c’est une journée plutôt descendante qui nous attend. On part encore de bonne heure pour éviter la chaleur. On atteint sans encombre Llahuar à la mi-journée. Perro nous suit toujours, et de plus en plus près. C’est peut-être nos odeurs de chiens errants… Llahuar est un véritable havre de paix avec plusieurs piscines naturelles aux températures différentes : 30, 35 et 40.

Llahuar, bien au chaud !
Le bain le plus chaud, le temps d’une photo et Tiffany est vite sortie, seul Guillaume parvient à tenir les 40°C de cette source naturelle.

On savoure cette après-midi de repos. On pense alors que le retour sur Cabanaconde va être facile : on pense marcher jusqu’à Soro, qui se trouve à une heure de Llahuar, et ensuite monter dans un camion jusqu’à Cabanaconde. On apprend à la fin du dîner qu’il y a eu de récents éboulements et que le chemin entre Llahuar et Soro est impraticable. On va donc devoir gravir les 1 000m de dénivelé positif séparant Llahuar de Cabanaconde. Le dernier bus ralliant Chivay depuis Cabanaconde part à 14h. Le départ est donc fixé à 6h.

Jour 4 : Llahuar – Cabanaconde – Chivay
6h05, le soleil se lève tout juste et nous sommes déjà en route pour Cabanaconde.

Départ bien matinal....
Départ bien matinal….

Perro est encore à nos côtés. Autant dire que ça monte fort mais Perro ne semble pas avoir de mal. C’est loin d’être de la tarte cette dernière journée… Nous qui pensions en avoir fini en nous prélassant dans les bains chauds de Llahuar… Étant partis de Llahuar Lodge avant le petit dèj, on s’ improvise des casse-croûtes entre deux virages. On dévore même un festin à mi-course ! Plus on monte, plus on réalise le chemin parcouru depuis ce matin…

Pas peu fiers, on atteint Cabanaconde à midi et à 12h12, Obélix dévore son repas…

Retour Cabanaconde
On y croyait presque plus à ce repas, mais que c’est bon !

On grimpe ensuite dans un bus local pour rejoindre Chivay. On a passé 4 jours à marcher dans le canyon où les paysages magnifiques se succèdent mais ceux sur le long de la route sont aussi très impressionants… On atteint Chivay quelques heures plus tard.

Entrée Chivay
Entrée royale…

La ville est sens dessus dessous : des cortèges de musiciens se baladent dans les rues en l’honneur de la Vierge Marie.

Toute la soirée, des groupes vont se succéder sur scène tandis que le public scande des « Vive Jésus », « Vive notre mère Marie ».

Jour 5 : Chivay – Arequipa
En chemin pour Arequipa, on passe par la Reserva Natural Salinad y Agua Blancas qui culmine à près de 5 000m. La végétation se fait nettement plus rare mais les lamas de plus en plus présents… Les paysages sont incroyables, avec de vastes plaines entourées de montagnes. On se dit alors qu’on n’a vraiment exploré qu’une toute petite portion de cette magnifique région…

Retour Arequipa
On se croirait presque sur les grandes routes du centre des Etats-Unis, si ce n’est que nous sommes à plus de 4 000m d’altitude !

Direction Arequipa puis Cusco !

T & G

Bon plan photo du Canyon de Colca : Le Canyon dans son ensemble est incroyable et surtout très peu photographié jusqu’à maintenant. La chute d’eau de Huaruro est particulièrement remarquable…

Cuisine, tradition et religion à Arequipa

On arrive à Arequipa après une nuit passée dans un hôtel sur roue, un hôtel Cruz del Sur…

Cruz del Sur Ica
Le bolide…

Après avoir déposé nos bagages, on rend visite à Arthur, chef (pas encore étoilé mais ça ne saurait tarder) ayant fait ses classes à Lyon et Grenoble. Il nous initie alors aux secrets de deux plats péruviens  traditionnaux.

Ingredients Arthur Restaurant Arequipa
Les ingrédients sont prêts, place à la découpe !

On commence par le ceviche [cévitché], qui se mange en entrée. L’origine est très floue, même pour Arthur. Le ceviche est un plat unique dans le sens où la cuisson se fait à froid. On coupe le poisson en dés de 2cm (la taille est très importante pour la cuisson !), que l’on saupoudre ensuite de sel et de citron. C’est le citron qui va « cuire » le poisson. Et pour stopper la cuisson du poisson, il suffit de verser une cuillère à soupe de jus d’oignon. Le tout est accompagné de maïs séché (revenu à la poêle) et de patates douces. C’est tout simplement divin…

Ceviche Arthur Restaurant Arequipa
Ceviche dans les règles de l’art !

Place ensuite au lomo saltado, plat principal aux origines asiatiques. C’est un mélange d’oignons caramélisés, de tomates et de pommes de terre accompagnant une viande d’alpaga (ou de bœuf) revenue dans de la sauce soja, du vinaigre et flambé au Pisco.

Après l’acidité du ceviche, place au côté sucré du lomo saltado.
Les deux se marient avec élégance et sont absolument extraordinaires…

Lomo Saltado Arthur Restaurant Arequipa
La viande d’alpaga est tendre, c’est incroyable…

Après une balade digestive plus que nécessaire, nous assistons à un festival de Tunas en l’honneur du 474ème anniversaire de la ville d’Arequipa. Les Tunas sont des groupes de musiciens qui jouent de la musique tout en se déplacant dans les ruelles d’une ville. Les musiciens tantôt jouent, tantôt dansent et invitent leurs suiveurs à danser avec eux.

Tunas Arequipa
Les tunas dans les petites rues d’Arequipa…

À la fin de la balade, les musiciens se produisent sur scène. Des musiciens du monde entier sont alors présents : Espagne, Colombie, Equateur, … La fête bat son plein devant le restaurant de notre ami Arthur…

Veste tuna Arequipa
Les vestes des musiciens sont un véritable tableau de chasse…

Après une bonne nuit de sommeil on se rend au Monastère de Santa Catalina. Véritable Ville dans la ville d’Arequipa, le monastère fut construit en 1580 par Doña Maria de Guzman, riche veuve. Les règles de vie étaient très strictes mais l’environnement dans lequel les sœurs vivaient est incroyable. On se déplace d’habitation en habitation, de place en place en empruntant des ruelles tantôt teintées de rouge, tantôt teintées de bleu. Bref, c’est un véritable paradis du photographe…

Direction le Canyon de Colca, deuxième plus profond au monde !

Bon plan photo d’Arequipa : le Monastère Santa Catalina. Le potentiel y est immense avec ses murs de couleur et ses jolies petites places. Prévoyez une demi-journée 😉

Conte des 1001 nuits à Huacachina

On quitte Lima en prenant un bus de la compagnie Cruz del Sur. Après quelques voyages au confort plus que relatif en Asie, voyager avec Cruz del Sur est synonyme de grand luxe. Comme dans un avion, chaque passager dispose d’une tablette pour pouvoir regarder des films, il y a de la place pour les jambes et on nous sert même à manger pendant le trajet…

Lima-Huacachina Bus Cruz del Sur
Bus all-inclusive !

On arrive à Ica quelques heures plus tard. On s’en extirpe vite en nous serrant dans un pot de yaourt pour rejoindre Huacachina.

Voiture Ica-Huacachina
Il en tiendrait encore au moins trois !

Depuis le départ de Lima, on traverse des paysages désertiques. Par moments, quelques maisons survivent au milieu de cette mer de sable… Quand on atteint Huacachina, on se croirait dans un conte des 1001 nuits.

Oasis Huacachina
Nord, Sud, Est ou Ouest, du sable absolument partout !

Huacachina est une bourgade de quelques centaines d’habitants, perdue au milieu du désert. Les maisons sont construites autour d’une oasis qui possédait autrefois des vertus réparatrices. Mais la source s’est tarrie. L’oasis attire toujours du monde mais ce sont maintenant les descentes sur une planche de surf qui font fureur.

Buggy Huacachina
Le bolide qui permet de remonter les dunes de sable !

La technique est très simple : il faut s’allonger sur le ventre sur la planche de surf, la tête en avant, ouvrir grand les yeux et bien fermer la bouche. Et surtout ne pas inverser les instructions relatives aux yeux et à la bouche… Y en a qui ont essayé, ils ont eu des problèmes !

Comme dans tout conte des 1001 nuits, on ne se couche pas avant d’avoir festiné… Ceviche et lomo saltado sont à la fête et sont accompagnés de Pisco Sour.

Ceviche Huacachina
Ceviche : plat à base de poisson dont la cuisson se fait à froid…

Même dans les contes, les éléments se rebellent parfois. Ainsi, un paysage féerique au coucher de soleil peut être synonyme d’enfer le lendemain matin lorsque des rafales de vent soulèvent tant de sable…

Huacachina lever soleil
Un photographe bravant des conditions dantesques…

L’homme et les appareils ne résistent alors que peu de temps… Heureusement, ces conditions météo ne durent jamais très longtemps.

Coucher de soleil Huacachina
Si c’est pas le paradis, ça y ressemble…

Et si jamais les mauvaises conditions s’éternisent, c’est qu’il grand temps d’aller visiter une fabrique de Pisco, alcool fort distillé à base de jus de raisin.

Une fois le conte terminé, on prend la direction d’Arequipa.

T & G

Bon plan photo de Huacachina : La lumière de début ou fin de journée, quand les dunes sont éclairées d’un côté et à l’ombre de l’autre.

Lima : premiers pas au Pérou

On s’estime chanceux d’être arrivés à Lima après avoir été accueillis comme des malpropres à l’aéroport de La Havane… On se présente au comptoir de la compagnie aérienne bien en avance vu que notre avion a deux heures de retard et qu’on l’apprend seulement à l’aéroport… Bref, on présente nos passeports. L’hôtesse cherche alors nos billets. Nous sommes bien enregistrés sur le vol La Havane-Lima de 16h40 mais nous ne pouvons monter dans l’avion parce que nous n’avons pas de billet de retour ! Notre prochain billet d’avion est en effet le 29 novembre et nous n’avons aucune preuve de sortie du territoire péruvien… On tente d’expliquer que nous quittons le Pérou par voie terrestre pour nous rendre en Bolivie mais ça ne semble la satisfaire… Après consultation de la responsable, il n’y a en réalité aucun problème. Merci, bonsoir !

Avion Havane-Lima
En fait, on l’a eu !

À chaque fois que nous arrivons dans un nouveau pays, on réserve notre logement sur Internet. Ca nous évite d’avoir à vadrouiller dans les rues à la recherche d’un toit… Pour la première fois depuis le début du voyage, la navette proposée par l’hôtel nous attend à l’aéroport ! On peine à en croire nos yeux…

La première impression en sortant de l’aéroport c’est qu’il fait frais, très frais. On vient de perdre 30°C. On se réjouit à l’idée de devoir mettre une polaire et une veste ! On ne nous a pas décrit Lima comme étant la plus belle ville du pays mais les immeubles coloniaux du centre historique sont tout de même remarquables !

On visite le musée et les catacombes du monastère San Francisco. Tout y est absolument sublime : des décorations taillées dans la pierre à l’ancienne bibliothèque

20140805_Lima_Desachy_TDMPhoto-4
C’est malheureusement tout ce que vous verrez du monastère San Francisco, les photos y étant interdites… Bref !

On profite de notre rapide passage à Lima pour effectuer notre première dégustation de Pisco Sour (boisson à base de Pisco, citron, sucre et blanc d’oeuf) au Gran Hotel Bolivar dont l’architecture rappelle les plus beaux batiments de Chicago ! La coupole centrale est vraiment extraordinaire…

Antoine et Alice nous ont rejoints, on part maintenant pour Huacachina et ses dunes de sable !

T & G

Bon plan photo de Lima : L’architecture coloniale, un vrai régal dans toute la vieille ville !