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Le Cambodge en trois questions et quelques chiffres

Qu’est-ce qui t’a le plus plu au Cambodge?
Guillaume : J’ai particulièrement aimé nos balades dans les temples d’Angkor. Autant à Sukhothai (Thaïlande), la templite aigüe était proche, autant ce n’était pas du tout le cas à Angkor : la diversité des temples et les états de conservation divers font que c’est un régal de se balader à Angkor Wat en fin d’après-midi ou à Ta Prohm le matin, loin de la foule…

Tuk-tuk Angkor
Le soleil a fini par percer…

Ensuite, la balade en bateau entre Siem Reap et Battambang, hors du temps ! C’etait bien mieux qu’une visite express dans un village flottant. Et on a même eu le temps de savourer les changements de climat 😉

Pêcheur Tonle Sap
Seul au monde

Et enfin, notre séjour à Koh Ta Kiev, petite île paradisiaque au futur bien fragile devant les investisseurs qui veulent y construire un complexe de golf…

Rochers Koh Ta Kiev
Un potentiel photographique infini…

Tiffany : Les temples d’Angkor sont vraiment extraordinaires. Nous avions du mal à supporter la chaleur en allant de temple en temple en tuk-tuk, alors que ceux qui les ont construit n’avaient ni tuk-tuks ni grues pour monter toutes ces pierres les unes sur les autres. La variété est de plus très agréable, on n’a pas l’impression de voir tout le temps la même chose.

Tiff Angkor
Petit pause à l’ombre

Mention spéciale pour Koh Ta Kiev également, on n’y a pas fait grand chose, mais on y a tout de même passé de très agréables moments !

Sunset Koh Ta Kiev
Encore un magnifique coucher de soleil !

 Qu’est-ce qui t’a le plus surpris/choqué au Cambodge?
G : Je ne m’attendais pas a ce que le règne des khmers rouges soit encore si présent. Les familles décimées sont nombreuses. J’ai aussi trouvé impressionnant le nombre de personnes mutilées, blessures dues aux mines qui ravagent encore le pays.
Mais plus que ces deux choses, j’ai été très surpris par la qualité artistique. Que ce soit à Siem Reap, Battambang, ou Phnom Penh, les chefs-d’œuvre sont partout ! Les peintures d’Angkor, véritable fierté du pays, sont incroyables… Le budget souvenirs a explosé !

T : Au risque de paraître près de nos sous, les prix ! Après maintes recherches sur le sujet, et discussions avec des voyageurs, nous avions estimé un budget pour le Cambodge bien moins élevé que pour la Thaïlande mais c’est en réalité l’inverse qui s’est produit. Nous avons certes visité les endroits les plus touristiques, mais tout de même on ne s’attendait pas à des prix si élevés. Peut-être avons-nous besoin d’un nouveau séjour au Rajasthan pour travailler nos compétences de marchandage 🙂

Quel est ton plat cambodgien préféré ?
G : le bœuf lok lak. Fines tranches de bœufs coupées en lamelles et cuites à la perfection, elles sont ensuite recouvertes d’une sauce à base de sauce tomate, sauce soja, sauce d’huîtres, sucre et poivre,  qui dépasse l’entendement !

Plat prefere Cambodge
Bœuf lok-lak au petit dèj ? Aucun problème pour Guillaume, pas d’heure pour le bœuf lok-lak 🙂

T : Bon ça ne va pas sonner très local, mais c’est le pain perdu sur Koh Ta Kiev qui m’a conquise avec bananes caramélisées, mmh un délice! Petite note rigolote, en anglais le pain perdu se traduit par « toasts français » (French toasts).

Quelques chiffres :

Répartition des dépenses journalières au Cambodge :

Bilan budget cambodge
Budget journalier moyen (pour 2 personnes) : $95.                                                                                                      Note: « autres » contient tous les souvenirs et envois postaux :s

Répartition de l’utilisation des optiques au Cambodge :

Bilan optique Cambodge
Status Quo avec la Thaïlande

Le moyen de transport le plus assourdissant : bateau entre Siem Reap et Battambang…

Le mango shake le plus filandreux : Phnom Penh, à côté de la Lazy Gecko guesthouse

L’heure de coucher la plus tardive : 4h du matin, après le match France-Honduras !

Le jour de la fainéantise absolue : 12 juin, jour de déluge sur Koh Ta Kiev. En plus, c’était la tempête donc impossible de jouer aux cartes ! Tournage de pouces on vous dit 😉

La chambre avec le plus de termites : Ten103 – Selon les estimations de Tiffany, il y en avait au moins 1 million, courant toutes en direction de leur proie en passant sous notre lit ! Le lendemain matin, il n’y avait plus personne…

Itinéraire Cambodge :


Afficher Tour Du Monde Photo Cambodge sur une carte plus grande

T & G

Phnom Penh en deux temps trois mouvements

Notre visite de la capitale cambodgienne se fait en deux actes. Nous y passons d’abord deux petits jours après notre séjour à Battambang à l’issue d’un trajet en bus « VIP » effectué sur les chapeaux de roue ! Tellement sur les chapeaux de roue qu’on en perd une bande de pneu, qui est réparé en deux minutes top chrono !

Pneu Battambang-Phnom Penh
Une belle bande de pneu qui manque…

Dire que nous ne tombons pas toute de suite sous le charme de cette grande ville où même les locaux ont du mal à se repérer est un euphémisme. La ville est grande, il est dur de savoir où résider pour être proche de la vie.
On décide de résider à l’hôtel du Gecko fainéant, ça ne s’invente pas… Phnom Penh est en véritable reconstruction après la terreur de la « révolution ». En effet, pendant le règne des khmers rouges, nombre d’habitants ont été expulsés en direction des campagnes et seuls les dirigeants et de rares privilégiés résidaient encore dans la capitale.

Immeuble Phnom Penh
Ce n’est pas glamour partout…

Pour tenter de comprendre, on se rend au musée Tuol Sleng, aussi appelé prison S-21, ancien lycée transformé en centre de torture pour quiconque se mettait en travers de Pol Pot et ses confrères.

Musée Tuol Sleng
Les barbelés étaient là pour empêcher les prisionners de sauter…

Bien que pas très didactique, la visite est poignante. Soutenir le regard des détenus photographiés à leur arrivée est très difficile.

Portraits Tuol Sleng
Quelques prisonniers parmi tant d’autres…

Mais ce qui nous choque le plus c’est d’une part le fait que la prison soit en plein coeur de la ville. Les habitants de Phnom Penh doivent maintenant vivre avec ce douloureux passé à leurs côtés. Et d’autre part, le caractère très récent des bâtiments. Comme chez Madame Bun Roeung à Battambang, on  se rend compte que cette tragique page d’histoire n’est pas si vieille…

Tuol Sleng Museum
Le musée donne sur une rue bien passante !

On finit ce premier acte par un passage au stade Olympique. On ne soupçonne alors pas ce qui nous attend ! Nombre des habitants de Phnom Penh sont réunis, jouant au volley, jonglant à la balle ou bien faisant de l’aérobic aux derniers sons à la mode ! On a l’impression d’avoir déniché un petit trésor, loin des quartiers touristiques… La soirée se poursuit avec un match de football universitaire dans un stade à la ferveur toute relative. En partant, les cours d’aérobic ont laissé la place à des cours de danses, entraînant petits et grands !

On part quelques jours sur l’île paradisiaque de Koh Ta Kiev en passant rapidement par Sihanoukville, où on ne blanchit pas que du linge. Et on revient à Phnom Penh pour l’acte II !

A peine arrivés à Phnom Penh, on se rend au spectacle d’ombres de la Sovanna Phum Arts Association. Bref mais intense, le spectacle est extraordinaire, alliant musique et danse traditionnelles et jeu d’ombres où l’on n’apercoit que les silhouettes.

Narration d’une légende complexe où des hommes combattent Hanuman et son armée de singes, heureusement que l’on a lu les explications avant la représentation…
Une fois le spectacle terminé, on a carte blanche. On essaie de ne pas trop faire les marioles mais ça nous démange 😉

Dimanche arrive, jour du seigneur, jour de repos pense-t-on d’abord. En début d’après midi, après un bon brunch nous vient l’idée futile de partir faire une petite course organisée par une association d’expatriés. Le site internet annonce une coursette de 5km dans la campagne aux alentours de Phnom Penh. Chouette, juste de quoi se dégourdir les jambes, on devrait être rentrés de bonne heure.

Nous nous rendons donc pour 14h à la gare ferroviaire de Phnom Penh, qui n’en est d’ailleurs plus vraiment une… Le trajet pour ne serait-ce que se rendre à cette gare aurait du nous mettre la puce à l’oreille. Le chauffeur de tuk-tuk ne nous emmène pas à la gare (train station) mais à un club de gym (du verbe train). Nous parvenons enfin à atteindre la gare. Une fois toute la troupe d’expat’ arrivée et que l’on a gracieusement donné une contribution à l’association Smile sous l’insistance d’un anglais sans doute bougon de la défaite matinale contre l’Italie, on prend la direction du terrain de course à l’arrière d’un camion.

Bus Phnom Penh
Tout commence par un trajet en camion !

Il pleut des cordes, ça n’augure rien de bon ! Après 10km de route, on arrive au terrain de course, ou plutôt de cross… Clopin-clopant, tantôt courrant tantôt marchant parce que c’est un véritable champ de boue bien glissant, nous arrivons à la « mi-course ».

Boue Phnom Penh
Un bain de boue pour quelqu’un ?

C’est alors l’heure du ravitaillement dans un tout petit village ou nous nous retrouvons entourés par 30 minots les yeux ébahis qui se demandent bien ce que ces occidentaux viennent faire dans leur village alors qu’il pleut des cordes et qu’aucun chemin n’est praticable.

La mi-course donc, au bout de 6km ! Mais ce n’est que le début de l’aventure. On attaque la seconde moitié de la course. Le chemin est moins boueux mais nettement plus monotone puisqu’ayant du mal à suivre les flèches (ou plutôt le manque de flèches), on fait un bon bout de la seconde moitié de course sur la route.

Et on arrive au point de départ après 16km de course… Un bon dimanche de course digne des plus grandes épopées de cross !

Chaussures cross
Et voilà le travail !

Direction Bangkok demain puis Yangoon en Birmanie !

T & G

Bon plan photo de Phnom Penh : le spectacle d’ombres de la Sovanna Phum Arts Association (166 Street 99 – entre Street 484 & Street 498).

Boucle à Koh Ta Kiev

Tant que le visa n’expire pas

Se réveiller au son des vagues
Savourer les délicieux plats de Joe, américain qui a plus d’un burger dans sa poche.
Se baigner et se prélasser sur des plages abandonnées
Siester, lire et photographier
Jouer aux cartes avec le monde entier
Admirer le plancton fluorescent à la nuit tombée
Se coucher au son des bêtes mystérieuses et de l’océan

Fin tant que.

T & G

Bon plan photo de Koh Ta Kiev : les couchers de soleil, sans pareil !

Un bateau pour Battambang

On dit parfois que le voyage vaut plus la peine que la destination en elle-même. C’est notre première impression avec Battambang. En tant que telle, elle n’a pas un charme fou avec ses grandes allées, ses magasins dignes de toute mégalopole.
Le chemin pour atteindre Battambang est quant à lui toute une aventure ! On a le temps, on décide donc de faire le trajet depuis Siem Reap en bateau. Nous nous rendons d’abord au lac Tonlé Sap sur des routes qui nous rappellent notre périple au Rajasthan… On embarque alors dans un petit bateau semblant timide mais aux rugissements assourdissants ! Ne jamais se fier aux apparences !

Bateau pour Battambang
Fier de ses bateaux !

Après quelques minutes, on atteint un village flottant de taille non négligeable. Que ce soit l’école, le supermarché, le bar, l’église ou les maisons, absolument tout flotte !

On traverse le lac pour atteindre des petits canaux. Les villages de pêche se succèdent alors. Kochi se targue d’avoir 22 filets de pêche chinois. Ici, on ne les compte même plus tellement ils sont nombreux !

Cabane pêcheur
Le filet s’abaisse et se lève à la force des bras.

Les maisons ne paient pas de mine mais en s’arrêtant déjeuner dans l’une d’elle, on se rend compte que l’électricité est légion et l’équipement stéréo un must !

Après un repas à 3 sesterces, on repart. Quand la pluie y met du sien, la visibilité se brouille et le trajet devient nettement moins glamour…

Bateau Battambang pluie
Attention, ça fait rêver !

À l’arrivée à Battambang, alors que les chauffeurs de tuk-tuk se jettent sur nous pour nous emmener dans la guesthouse où leur commission sera la plus forte, on réalise qu’on a eu la chance de vivre un trajet hors du temps, bien loin des secousses d’un trajet en bus…

Un moyen de transport doux en appelant un autre, on emprunte le ô combien touristique « train bambou ».

Train bambou à O Dambong
Tu crois vraiment qu’on devrait leur faire payer ce prix là ? 😉

Fait d’une structure en bambou posée sur deux essieux amovibles, il relie O Dambong au petit village ultra-touristique d’O Sra Lav où la vente aux touristes est un sport pratiqué par tout khmer de 7 à 77 ans…

Bracelet O Sra Lav
Je te donne un bracelet en feuille de bambou, tu m’en achètes un en tissu.

Nous résistons et c’est reparti ! Le train n’avance pas très vite mais vu que les rails font des vagues, ça secoue sec !

Rails train bambou
Des rails d’un autre temps…

Ici, on fait dans l’uni-voie, ainsi quand deux wagons se croisent, le wagon le plus léger doit déchausser et laisser passer le poids lourd !

Toute une histoire… Sorte d’anachronisme, le train bambou est un survivant. Nous nous dirigeons ensuite vers le village des maisons traditionnelles. Nous visitons la maison de Madame Bun Roeung, construite par ses grand-parents en 1920.

Maison Madame Bun Roeung Battambang
Ici, il y a toujours un nombre impair de marches. Un nombre pair porte malheur…

Nous réalisons alors que le regime des khmers rouges était au pouvoir il n’y pas si longtemps que ça. La « révolution » a emporté son mari, ses enfants et ses frères. Sa famille se résume maintenant à sa soeur et ses neveux et nièces.

Madame Roeung
Une joie de vivre sans égal malgré un destin tragique…

Bouleversés, nous quittons cette dame au français irréprochable pour nous rendre dans la maison voisine. Ici, l’histoire est bien différente : on nous montre des photos de famille bien fournies avec enfants et petits-enfants…

Maison Khor Sang
L’intérieur est nettement mieux conservé que l’extérieur…

Histoire de finir notre séjour à Battambang sur une note plus gaie, on se rend au cirque Phare Ponleu Selpak. Il vient en aide aux enfants en difficulté et les forme aux arts du cirque.

Cirque Phare Ponleu Selpak Battambang
L’heure de l’entraînement pour une star en devenir !

L’école s’est maintenant diversifiée et propose une formation en musique, théâtre ou dessin.

Musique Phare Ponleu Selpak
La joie de vivre, encore et toujours !

La représentation de cirque est très impressionnante : jongleurs, gymnastes et équilibristes nous émerveillent pendant une heure en alliant humour à leurs qualités de cirque..

Représentation Phare Ponleu Selpak
Heureusement, ils ont eu un renfort de taille !

En fin de compte, Battambang vaut le détour ! 😉

T & G

Bon plan photo de Battambang : Assurément, le bateau entre Siem Reap et Battambang. En fonction de la saison, le trajet met entre 5 et 9 heures. Pour nous, c’était plutôt 9 heures mais quel régal !

Une orgie de temples à Angkor

Après avoir passé presque deux mois dans des pays où l’on conduit à gauche, ça fait tout drôle de voir les gens conduire à droite… Comme quoi, les référentiels peuvent vite changer ! On dit bien voir les gens conduire car il est impossible de louer un scooter à Siem Reap. On nous dit que c’est pour des raisons de sécurité, on pense plutôt que ça permet de tenir la juteuse économie des tuks-tuks… On réside à Siem Reap pour notre séjour dans la région des temples d’Angkor.

Advisor Angkor Villa
On est restés une seule nuit à Advisor Angkor Villa et on en est très très vite parti !

Siem Reap est très très occidentalisée et n’augure rien de la magie des temples environnants…

Pub St Siem Reap
A l’instar de la rue de la Soif à Rennes, Siem Reap a Pub Street…

Les temples sont ici omniprésents : grands, petits, décorés à outrance ou non, touristiques ou laissés à l’abandon. Il y en a tellement que c’est franchement difficile de s’y retrouver ! On a envie de prendre le temps, on prend donc un pass 7 jours qui nous permet de rentrer nous reposer en milieu de journée quand la chaleur est la plus écrasante.

Pass Angkor
6 jours consécutifs de visite, les gardiens des temples étaient impressionnés !

Durant nos 6 jours de visite, tous les temples se sont mis sur leur 31, revêtant leur plus bel apparat pour nous séduire… Pour les remercier, on a donc decidé de leur remettre des récompenses. Les nominés étaient nombreux, les choix difficiles !

La palme du plus beau lever de soleil : Angkor Wat
C’est le temple le plus connu, celui où tout le monde va pour le lever de soleil. Il faut littéralement jouer des épaules si on veut avoir Ze photo.

Lever soleil Angkor
Mythique…

La palme de la bêtise : le photographe sans éthique qui se pointe après tout le monde mais veut se mettre devant tout le monde… Et autant dire que sur 300, la probabilité d’en croiser au moins un est non négligeable…

Foule Angkor Wat
Un matin comme un autre à Angkor Wat… Et en weekend, c’est pire !

La palme de la solitude : Ta Nei
Hors des sentiers battus, ce temple vaut vraiment le détour : vous serez au calme mais loin d’être au frais…

Porte Ta Nei
Normal qu’il n’y ait pas grand monde : le trajet doit en décourager plus d’un…

La palme de « la nature reprend ses droits » (3 ex-aequos) : Ta Prohm, Preak Neah, Ta Nei
Ces temples sont certainement ceux qui nous ont le plus impressionnés. On est loin de l’atmosphère asceptisée d’Angkor Wat. On réalise alors le travail monstrueux réalisé à Angkor Wat pour que la nature ne devienne pas trop envahissante.

La palme du mystère : Ta Keo
Pour une raison non-expliquée, ce temple ne présente aucune décoration. On a notre petite explication : une fois le gros œuvre réalisé, on a fait venir les artisans, les petites mains. À la vue du nombre de marches à monter matin, midi et soir, ils ont rebroussé chemin.

Ta Keo
On atteint ce temple après avoir monté un bon nombre de marches parfois bien raides et bien hautes !

La palme « attention la police vous écoute » : le Bayon, dont les 54 tours ornées de 216 visages ont été érigées dans le but de veiller sur les 54 provinces du Cambodge.

La palme de la minutie et du détail : Banteay Srei
Un temple légèrement plus éloigné que les autres, beaucoup plus petit, dont les murs sont décorés avec une extrême finesse – on ne l’appelle pas le temple des femmes pour rien…

Banteay Srei
Un véritable joyau…

La palme des reflets : Preah Neak Poan

Preah Neak Poan
Les reflets de Preah Neak Poan

La palme de la persévérance : la petite gamine à Ta Som qui veut nous vendre tout son panier.
Après un bon nombre de refus de notre part, elle finit par abandonner et propose de faire un morpion à la place. Après 3 parties nulles, Tiffany la laisse gagner, pensant que gagner lui ferait plaisir, mais gagner n’est pas une fin en soi, cela lui permet simplement de continuer à nous harceler : « je gagne, t’achètes! »

Ta Som
Durant une des parties nulles…

La palme « au bon endroit au bon moment » : Kbal Spean, la rivière aux mille lingams, symboles de puissance et fertilité. Un peu plus tôt ou un peu plus tard dans l’année, quand la rivière coule à flot, les superbes sculptures dans le lit de la rivière sont invisibles.

La palme « Vous laissez vraiment les touristes monter là-haut ? » : la bibliothèque du Bayon

Bibliothèque du Bayon
Les quelques courageux qui ont gravi les marches de la bibliothèque du Bayon.

La palme du festival de couleurs : les nuages à Angkor Wat
Que ce soit au lever ou au coucher de soleil, nous avons vu plus de nuages en quelques jours à Angkor Wat qu’en 3 ans à San Francisco. Un régal on vous dit…

La palme du pont au potentiel sous-estimé : pont vers la porte sud de Angkor Thom
Quand on roule sur ce pont, il ne paie pas de mine : les statues sont en sale état, mais si on se rapproche de l’eau, c’est une toute autre histoire !

Pont Angkor Thom
Il suffisait de descendre plus prêt de la rivière…

La palme du courage : Aki Ra, démineur indépendant dont les méthodes peu conventionelles ont donné des sueurs froides aux organisations internationales. Il a dédié sa vie au nettoyage de son pays et rend ainsi leur terre aux locaux.

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La palme d’or : Artisans d’Angkor
En deux mois et demi de voyage, nous n’avons pas vu d’objets d’art de cette qualité. De la sculpture sur bois à la peinture sur pierre en passant par la soierie, tout est absolument extraordinaire. Ils méritent à être davantage connus… Cependant, la qualité a son prix !

– La palme du meilleur curry Khmer: Joe To Go
Ce café situé dans le quartier touristique de Siem Reap permet de se reposer à l’abri de la chaleur étouffante tout en dégustant plats locaux ou internationaux. Nous avons commandé leur curry Khmer bien plus d’une fois… 

Joe To Go
Khmer curry : un délice !

– La palme du plus grand nombre de viandes/poissons en un repasCambodian BBQ
On nous amène d’abord les viandes, puis les légumes et on fait griller le tout sur une soucoupe volante !

T & G

Bon plan photo d’Angkor : Si on ne devait en retenir qu’un, hors des sentiers battus, ça serait Ta Nei. On a vraiment eu l’impression de « vivre » Angkor quand on y était.