La Thaïlande en trois questions et quelques chiffres

Qu’est-ce qui t’a le plus plu en Thaïlande ?
Tiffany : Il y a déjà beaucoup moins de choix pour la Thaïlande qu’il n’y en avait pour l’Inde vu que nous y avons passé 3 fois moins de temps, mais je dirais notre petit séjour à Pai avec la balade à dos d’éléphants, le cours de muay thai et celui de cuisine. Les cascades d’Erawan méritent également d’être citées car on s’y est vraiment bien amusés.

Guillaume : Erawan m’a laissé bouche bée. Je pourrais y passer des jours et des jours. Le potentiel photographique, notamment du niveau 7, est incroyable ! J’ai été séduit par ce bleu fantastique…

Erawan niveau 7
Du bleu turquoise à perte de vue !

Ensuite, Pai est superbe pour la diversité des choses que l’on peut y faire. On pourrait y retourner une semaine et faire des choses complètement differentes de ce que l’on a fait ! Et les paysages y sont incroyables. Ils nous rappellent un peu Munnar, en Inde.  Deux coins de paradis !

Pai paysage
Rencontrée un matin de bonne heure, elle faisait une pause à l’ombre avant de se remettre au bêchage…

Qu’est-ce qui t’a le plus surpris/choqué en Thaïlande ?
T : Nous ne sommes peut-être pas allés dans les zones les plus reculées du pays mais je ne m’attendais pas à ce que l’on puisse être tout le temps connectés au monde extérieur comme cela. En Inde, on se sentait vraiment dans une autre culture voire même autre époque, ce que j’ai beaucoup moins ressenti en Thaïlande.

G : La propreté ! Après un mois et demi en Inde où on était obligés de faire très attention à tout ce que l’on mange, la propreté de la Thaïlande permet de manger dans la rue sans se poser de question, chose que l’on n’a jamais faite en Inde.
Ensuite, la modernité et la qualité des infrastructures routières. Mais du coup, par moments je me sentais presque en France ou aux Etats-Unis : on peut trouver une supérette 7/11 absolument partout ! Il y a aux Etats-Unis à peine deux fois plus de 7/11 qu’en Thaïlande.

Quel ton plat thaïlandais préféré ?
T : Sans hésitation, le Pad Thai aux crevettes (nouilles accompagnées d’oeufs, de tofu, de cacahuètes et de germes de soja) dont nous maîtrisons désormais les secrets de cuisson, accompagné d’un shake à la mangue qui sont tout simplement divines ici. Pour la petite anecdote, je n’aimais ni les mangues ni les litchis en arrivant ici, et je mange maintenant volontiers de ces deux fruits.

Pad Thai
Pad Thai

G : En plat principal, certainement le Kom Kha Kai, soupe au poulet à la noix de coco. Ensuite en dessert, de la mangue avec du riz collant et en boisson un shake à la mangue. Ceux de Pai sont somptueux, notamment celui du restaurant Nong Beer.

Quelques chiffres :

Répartition des dépenses journalières en Thaïlande :

Bilan budget Thaïlande
Budget journalier moyen (pour 2 personnes) : $76

Répartition de l’utilisation des optiques en Thaïlande :

Bilan optiques Thaïlande
La focale fixe 18mm a pris la tête !

La route avec le plus de virages : la route 1095 entre Chiang Mai et Pai, qui en compte 762 !

La route avec le plus de trous : la même !

La location de scooter la plus chère : à Chiang Mai, 250 Bahts/jour (5,6€, $7.7).

La chambre avec le plus de prises électriques : Smile gueshouse à Chiang Mai, 4 prises.

Le massage d’une heure le plus cher : 250 Bahts (5,6€, $7.7).

La chambre la plus chère : 700 Bahts (5,6€, $21.5) à Smile GuestHouse à Chiang Mai et à Wild Orchid Villa à Bangkok.

Le jour avec le plus de photos : 567 photos (le 15 mai : visite d’Erawan)

Itinéraire Thaïlande :


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T & G

En vacances à Pai

Recette pour passer une semaine dans une ville où on ne pensait rester que deux jours

– Choisissez une petite bourgade, discrète mais à fort potentiel.

Dame au chapeau
La petite balade du soir….

– Prenez la route aux 762 virages dans un état somme toute relatif.

Dur dur les fesses...
Dur dur les fesses…

– Savourez votre arrivée à Pai avec un Pad thai et un shake à la mangue malgré la perte de vos fessiers grâce à la douceur du siège passager.

– Dénichez un petit bungalow le long de la rivière.


– Perdez-vous dans la campagne à la recherche d’un point de vue introuvable

Point de vue
Un premier coucher de soleil

– Envolez-vous en Amérique en savourant les pancakes de Mama’s Pancakes sur Walking Street. N’oubliez pas le shake à la mangue…


– Prenez vous pour un aventurier en chevauchant à cru un éléphant au poil dru.


– Faites-vous asperger d’eau par un ami de confiance.

Arosage
Il fait chaud ici…

– Faites un vol plané dans la rivière.

Sur la tête d'un éléphant...
Et plouf !

– Faites une balade sur un radeau en bambou à la flottaison plus qu’instable…


– Assistez à un coucher du soleil d’une autre galaxie à Pai canyon.

Pai Canyon
Une étoile en plein jour…

– Entraînez-vous à la boxe thaïlandaise avec une ancienne star nationale.

Boxe Thai training
Après 2h intenses de Muay Thaï…

– Tentez d’apprendre les rudiments de la cuisine thaïlandaise à la seule, l’unique Pai Cookery School.


– Dévorez les nombreux plats préparés…


– Faites les clowns sur Memorial Bridge


– Partez en randonnée dans les montagnes environnantes avec un groupe de francophones et un guide (backtraxinpai@yahoo.com) à l’anglais irréprochable et au rire communicatif


– Explorez une grotte exigüe sans lampe frontale puisque le guide vous a chippé la vôtre.


– Dînez et dormez dans une tribu Karen pour un accueil sans pareil !


– N’oubliez pas la moustiquaire pour une nuit sans visiteurs indésirables

Moustiquaire
Protection activée

– Levez-vous au milieu de la nuit pour admirer ce que les locaux appellent la « White Elephant Trail » plus communément connu sous le nom de voie lactée.

Nuit paisible
Une nuit bien éclairée

– Abattez un bambou et faites-en une théière, des tasses à thé et des baguettes.


– Savourez votre déjeuner les pieds dans l’eau.

Déjeuner dans l'eau
Pad Thai dans une feuille de bananier

– N’oubliez pas de goûter fourmi vivante, cafard grillé et grenouille fumée…

– N’oubliez surtout pas de vous baigner, même si l’eau n’est pas des plus rafraichissantes !

Cascade dans bambou
Cascade à la longue vue

– Avant de quitter Pai, levez-vous aux aurores pour aller voir le marché qui se déroule de 4h à 7h du matin.


– Pliez baggage et prenez la direction de Chiang Mai sans trop penser aux nombreuses secousses qui attendent votre pauvre fessier…

Borne km
Chiang Mai 119km !

– Saupoudrez le tout d’un massage quotidien et le tour est joué !

Massage des pieds à 6$ l'heure !
Massage des pieds à 6$ l’heure !

T & G

Bon plan photo de Pai : Pai présente plein d’endroits superbes mais le Memorial Bridge est vraiment extraordinaire. La structure est très belle et les vélos supers 😉

L’astuce photo : Comment tenter d’éviter de perdre des images ?

Cartes SD
Cherchez l’erreur…

Gare de Chiang Mai : 3 minutes d’arrêt

On rejoint Chiang Mai en bus depuis Sukhothai. On s’imagine alors, pour on ne sait quelle raison, y trouver une petite ville au climat rafraîchissant. Ce n’est pas du tout ce qui nous attend… Il y fait aussi chaud qu’ailleurs et Chiang Mai est loin d’être petite !

On y fait nos premiers massages thaïlandais. C’est intéressant… C’est plus des points de pression qu’un véritable massage.
Après cette séance détente, on assiste à des combats de boxe thaï et le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils ne font pas semblant… Le match de gala oppose un français, grand baraque, à un thaïlandais nettement plus enveloppé… Après une période difficile, le français disloque l’épaule du thaïlandais ! Victoire par K-O.

Boxe thaï
En pleine action…

On visite quelques temples, avec modération, parce qu’une templite aigue est vite arrivée et que l’on vient d’en voir pas mal à Sukhothai… Les symptomes sont des yeux qui se mettent à gonfler à la vue du moindre temple et les jambes qui flageolent !
On ne rate quand même pas le Wat Phra Singh, un des temples les plus vénérés du pays,

Architecture lanna typique
Architecture lanna typique

et le Wat Phan Tao, temple en teck qui vaut également le détour.

Derrière ce temple se cache une école de moines
Derrière ce temple se cache une gigantesque école de moines !

Allez, direction Pai !

T & G

Bon plan photo de Chiang Mai : les soirées de boxe quotidiennes au Thapae Stadium. Il y a deux catégories de tickets. Il ne sert à rien d’acheter les tickets VIP parce qu’en réalité vous pouvez circulez dans la salle comme vous le souhaitez et la visibilité est très bonne depuis les sièges les moins chers…

Les temples de Sukhothai

On atteint Sukhothai après 3 bus : un premier pour Kanchanaburi, un deuxième pour Bangkok et enfin un bus de nuit pour « l’aube du bonheur ». À la gare Mo Chit de Bangkok, on parvient à acheter un billet de bus après une cavalcade dans une gare routière immense alors qu’elle ne dessert que les villes du nord !

Bangkok gare routière
Enfin !

22h30 c’est parti ! Les bagages au rez de chaussée, les voyageurs au premier étage. Le trajet se passe paisiblement jusqu’à 00h30. L’hôtesse allume soudain toutes les lumières, on s’arrête, tout le monde descend ! Mais que se passe-t-il, contrôle inopiné ? Non non, juste un arrêt dans une cantine sortie de nulle part. On nous sert alors du riz baignant dans son eau et des oeufs d’une autre galaxie au jaune franchement douteux. Pas méga tentés par une experience digestive d’outre-tombe, on se contente du poulet…

Bus cantine
De la cuisine gastronomique !

Autant dire qu’atteindre Sukhothai n’est pas une synécure…

On dit souvent que Sukhothai est la capitale du premier royaume thaï. En réalité, ce n’est pas tout à fait vrai. Ce titre revient à Chiang Saen, au nord de la Thaïlande. Cependant, l’influence du royaume de Sukhothai sur l’art et la langue thaïlandaise est indéniable ! Sukhothai accueille de nombreux temples bouddhistes, ici appelés Wat. Les temples étant très éloignés les uns des autres, le Lonely Planet suggère de se balader en vélo. De peur de finir desséchés comme de vulgaires poissons fris ensuite vendus au marché pour quelques Bahts, on opte pour un scooter, véritable bête de course capable d’affronter routes et chemins dans ce pays loin d’être plat…

Sukhothai scooter
Ca file dans le secteur ouest !

Sukhothai est un véritable champs de ruine d’une grandeur passée. Les temples sont plus ou moins bien conservés suivant que l’on se balade au secteur nord, sud, est, ouest ou centre. La palme de la conservation revient sans aucun doute au secteur centre, accueillant nombre de temples dans un cercle très restreint.

Sukhothai secteur centre
Beaucoup de monde dans le centre…

On réalise alors la splendeur de Sukhothai…

Sukhothai centre lumières
Les temples sont éclairés les samedi soirs, quel régal !

Entre deux temples on déniche la Sweet Rice Bakery, boulangerie hors du temps qui fait de savoureux cakes à la banane !

Sweet Rice Bakery Sukhothai
Une boulangerie qui semble surgir d’une autre époque…

On est ébahis devant la grandeur du Bouddha du temple Wat Si Chum…

Wat Si Chum vu haute
Très impressionnant !

Faisant 15 mètres de haut, ses mains sont sur-dimensionnées !

Wat Si Chum main
On fait vraiment tout petit à côté…

Il y fait une chaleur épouvantable mais les pélerins défilent les uns après les autres et se prosternent devant cette merveille…

Wat Si Chum prière
Instant de communion…

Mais le boudhisme à Sukhothai ne se résume pas au passé. Le matin de bonne heure, on voit les moines munis de leur tunique orange pratiquer l’aumône de nourriture ( ou bin dá bàht) de maison en maison.

Aumône nourriture moines bouddhistes
Tout les matins, on assiste à un défilé de moines, aussi bien dans les campagnes qu’en ville…

Notre séjour à Sukhothai nous permet aussi d’observer la vie rurale thaïlandaise. Une fois sortis des secteurs, on se trouve au milieu de nulle part. On se croirait presque de retour dans les campagnes indiennes.

Sukhothai nous éblouit mais il faudra revenir pour observer un lever de soleil digne de ce nom…

Sukhothai lever de soleil
A défaut de couleurs, tâchons d’être créatifs…

Nous changeons complètement de cadre et partons en vacances pour quelques jours au nord, bien plus au nord.

T & G

Bon plan photo de Sukhothai : Assurément le temple Wat Si Chum avec son Bouddha de 15m de haut. Y aller tôt le matin (ouvert à partir de 7h30) ou en fin d’après midi pour ne pas avoir un ciel trop lumineux.

Le monde d’Erawan

Un bus est nécessaire pour atteindre le monde d’Erawan. En réalité deux : un premier pour Kanchanaburi, lieu de résidence du pont de la rivière Kwai (qu’on prononce ici [kwerre]).

Pont de la rivière Kwai
Le pont de la rivière Kwai cotoie maintenant restaurants, bars et bateaux dansants…

Les conditions de la réalisation de ce pont et du chemin de fer « de la mort », construit à l’initiative des japonais pendant la seconde guerre mondiale, sont absolument atroces. Nombre des disparus reposent dans un cimetière faisant face à l’émouvant Musée du chemin de fer Thailande-Birmanie.

Kanchanaburi Cimetière des alliés
7 000 prisonniers reposent ici en paix.

Le second bus permet de rallier Erawan. Pour s’imprégner de l’ambiance, rien de mieux qu’un bus local. Conscients des difficultés qui les attendent, les guerriers piquent un somme.

Bus pour Erawan
Il transporte toute sa vie ! L’horloge murale est terrible…

On part alors à l’attaque du monde d’Erawan sous la chaleur d’un début d’après-midi thaïlandais ! Un peu comme dans un jeu vidéo, les niveaux 1 et 2 ne présentent pas beaucoup d’intérêt, ils sont plus un amuse-bouche qu’autre chose.

Erawan niveau 2
Un amuse-bouche…

Mais cela se corse à partir du niveau 3. Une cure de jouvence dans des eaux bienfaitrices est alors nécessaire.

Erawan niveau 3 - brin de soleil
Un petit brin de soleill qui fait du bien

Mais comme dans tout jeu vidéo, les super-pouvoirs de régénérescence ne sont que temporaires. Une fois le temps écoulé, des poissons, des fourmis et des moustiques de taille non négligeable viennent nous attaquer.

Erawan niveau 3 - poissons
Les bêtes sauvages !

On s’abrite alors un temps sous la cascade…

Erawan niveau 3 - cascade
Ca mouille fort !

Une succession de marches mène alors au niveau 4, qui est un véritable havre de paix accueillant 2 toboggans qui n’ont rien à envier à l’Aqua Boulevard !

Erawan niveau 4 - toboggan
Ca fuse !

Les candidats à la victoire finale se font de plus en plus rare. Nombre sont terrassés par la chaleur et n’arrivent à s’ extirper des bains du niveau 4.

Erawan direction
Tâche de ne pas se tromper !

Le niveau 5 mérite tout de même le détour avec ses cascades sur plusieurs niveaux. Certains y font même des concours de résistance aux attaques de poisson. Vu qu’on ne gagne pas de nouvelle vie avec ce défi, on passe notre chemin.

Erawan niveau 5
Le festival commence…

Le niveau 6 est une blague, juste de quoi faire patienter les guerriers… il faut ensuite gravir rochers et traverser ponts de singe pour atteindre le niveau 7.

Erawan - pont de singe
Un équilibre instable…

Nous sommes alors accueillis par des eaux d’un bleu féerique. On a du mal à en croire nos yeux…

Erawan niveau 7
Enfin !

L’éléphant à 3 têtes veillant sur Erawan ne semble apprécier notre passage. Tout au long de la descente, une faune aux bruits étranges nous fait frémir…

Nous avons remporté le monde d’Erawan dans le jeu Thailande 2014. Direction le monde de Sukhothai !

Erawan end of trail
A la prochaine pour de nouvelles aventures !

T & G

Bon plan photo d’Erawan : le niveau 7 – les eaux y sont d’un bleu turquoise incroyable…

 

Bangkok : qu’est-ce que c’est propre !

Notre première impression en arrivant Thaïlande, passé outre le fait que l’on trouve surprenant de payer les péages quand on prend un taxi de l’aéroport à notre hôtel, est une impression de très grande propreté. On mangerait presque par terre dans les rues !

Pour notre premier jour en Thaïlande, on part en Birmanie, enfin à l’ambassade surchauffée ! De quoi occuper une journée entière mais on a maintenant nos visas pour le pays de Bagan !

Ambassade Myanmar
Visas en poche !

On se déplace dans la capitale thaïlandaise en empruntant le Chao Phraya Express, la navette fluviale qui dessert le nord et le sud de Bangkok.

Navette fluviale
Accrochez-vous bien pour le départ…

On part ensuite se balader dans Chinatown et ses rues couvertes où les magasins sont tellement rapprochés qu’on sent la clim’ en pleine rue !

Marché couvert Chinatown
Faites votre choix…

On a bel et bien quitté l’Inde, les idéogrammes chinois sont partout…

Ideogrammes
En plein Chinatown…

En ce jour férié, nous partons à Damnoen Saduak, village flottant vieux de 80 ans se trouvant à 85km au sud de Bangkok. Ce village est connu pour son pittoresque marché flottant, certes touristique mais tellement charmant !

Entre deux averses on fait un petit passage par le bar Amorosa où on assiste au coucher de soleil du siècle sur le temple Wat Arun. Merci Antoine & Alice pour le bon plan 😉

Wat Arun coucher
À la vôtre !

On finit notre séjour à Bangkok par un tour au marché des allumettes amulettes. Ce marché n’a pas grand chose à envier au puces de Saint Ouen… C’est le repère des collectionneurs, moines ou autres passionnés à la recherche de la dernière perle rare, que ce soit de l’ivoire sculpté, des pendentifs ou des dentiers…

Direction le monde d’Erawan !

T & G

P.S. : Nous sommes aujourd’hui, jeudi 22 mai, à Pai dans le nord de la Thaïlande où tout se passe bien malgré les évènements récents. On pense rester dans le coin encore quelques jours avant de prendre la direction du Cambodge.

Bon plan photo de Bangkok : un coucher de soleil sur le Wat Arun depuis le bar Amorosa, au sommet de l’hotel Arun Residence.

Singapour : la ville du futur

On quitte l’Inde par l’aéroport de Chennai, qui ressemble à vrai dire plus aux allées les plus sombres des Halles de Châtelet qu’à un aéroport international…

Silk Air SG
Direction le futur…

Après un mois et demi en Inde où la modernité n’est pas toujours à chaque coin de rue, le choc à l’arrivée à l’aéroport de Changi est extrême ! Cet aéroport est un véritable lieu de vie : on y trouve une piscine, un cinéma, des ordinateurs en libre accès, des salles de jeu vidéo… Et en plus de cela, le consommateur est écouté : on peut noter chacune des expériences que ce soit le passage de douanes ou le passage aux toilettes ! Charles de Gaulle fait pâle figure à côté…

Changi
Satisfaction client à l’aéroport…

Pour ce rapide tour de cadran à Singapour, on réside dans un quartier à forte influence chinoise, qui s’avère être un quartier un peu Olé Olé en soirée… On profite du quartier pour manger des raviolis extras !

L’île de Singapour nous fait un peu penser à Chicago et son festival architectural ! Les architectes s’en sont donné à coeur joie et c’est un régal 😉

Cette ville nous donne l’impression d’être dans un film de science-fiction : tout le monde marche dans la rue avec des téléphones aux écrans sur-dimensionnés, le métro (ultra-climatisé) est ultra-moderne. Bref, ça ressemble bien à la ville du futur ! Il manque juste une climatisation géante…

Court passage par Singap’, comme disent les expat’, ce qui réjouit notre porte-monnaie parce qu’en 24h à Singapour on dépense autant qu’en une petite semaine en Inde…

Monnaie Singapour
On pourrait presque utiliser des billets de Monopoly, tout le monde n’y verrait que du feu…

Vivement le mois de juillet qu’on retourne dans la ville du futur ! Direction Bangkok !

T & G

Bon plan photo de Singapour : Sans aucun doute, la vue sur les gratte-ciels depuis Merlion, le lion de Singapour.

L’Inde en trois questions et quelques chiffres

Qu’est-ce qui t’a le plus plu en Inde ?

Guillaume : Ah, c’est dur à dire, l’Inde est tellement variée ! Mais si je devais faire un top 3, je classerais sûrement le lever de soleil sur le Taj Mahal depuis la rivière Yamuna en tête de liste. C’était un moment inoubliable ! Cette merveille du monde, que l’on visite en temps normal avec beaucoup de monde, on l’avait cette fois-ci pour nous seuls…

Lever Soleil Taj Mahal
Un lever de soleil inoubliable…

En deuxieme position, Munnar ! Ces paysages sont un régal des yeux. Oh et quels nuages et jeux de lumiere… Le potentiel photographique y semble infini…

Munnar plantation de thé
Perdue au milieu des plantations de thé…

Et en troisième position, le trek de Singalila dans le West Bengale. L’accueil des locaux et leurs talents culinaires sont absolument extraordinaires…

Trek Singalila
En pleine cuisine…

Tiffany : Difficile de répondre quand on a visité tant d’endroits différents et vécus tant d’expériences différentes… En top 3,  je dirais :
– la joie et bonne ambiance de la magnifique ville bleue qu’est Jodhpur

Toits Jodphur
A Jodhpur, on joue au cricket sur les toits…

Darjeeling, son dépaysement et vivre dans la nature pendant une semaine

Drapeaux Singalila
Tout se prête au flou 😉

– et enfin Munnar, rien que d’y penser, cela me fait rêver de nouveau… je ne crois pas avoir vu plus beau paysage que ces plantations de thé perchées dans les montagnes.

Paysage Munnar
On en prend plein les yeux…

Qu’est-ce qui t’a le plus surpris/choqué en Inde ?

G : Tout d’abord : le monde, à Delhi notamment. On parle beaucoup de la misère mais le monde, absolument partout, est ce qui surprend au premier abord.
Ensuite, la présence militaire dans les transports ! Les contrôles de sécurité aux aéroports ont de quoi faire rougir la sécurite américaine.
Et pour finir, la pollution. Que ce soit dans les rues ou à côté des sites touristiques majeurs (y compris à côté du Taj Mahal) les déchets sont omniprésents ! Mais les surprises sont quotidiennes en Inde… Alors que l’on croit que la journée est terminée, un chauffeur de tuk-tuk nous surpend en nous demandant le double de la somme que l’on avait négociée…

T : Là encore j’ai du mal à trancher, je vais donc mentionner les 3 sujets sur lesquels j’ai beaucoup pensé ce dernier mois:
– la place de la femme dans certains endroits en Inde : à plusieurs reprises je me suis retrouvée comme invisible, les gens (enfin hommes bien sûr) ne s’adressaient qu’à Guillaume en lui serrant la main, lui disant bonjour et commençant une conversation avec lui, pas un geste, une parole ou même un regard pour moi. C’est une sensation vraiment étrange à laquelle nous n’avons heureusement pas l’habitude en France. J’en venais à me demander si ce n’était pas de ma faute parfois, peut-être que c’est parce que j’ai des cheveux courts ? Ou je n’avais peut-être pas l’air très ouverte ? Mais heureusement cela n’a pas duré tout le séjour : dans le sud de l’Inde les hommes me laissaient même leur place dans le bus 😉
– la pauvreté et tout simplement les styles de vie que l’on a pu voir dans le Rajasthan notamment : certaines personnes, beaucoup de gens à dire vrai, semblent ne rien avoir, vivent dans des huttes et ont l’air de passer leur journée assis devant chez eux à attendre que la journée passe, en faisant éventuellement un tour au puit pour aller chercher de l’eau… Si loin de toutes les vies que je me suis imaginée vivre… Je ne sais même pas s’ils ont des papiers d’identité et « existent » quelquepart…
– la surprise que l’on a pu créer par moments : certaines personnes n’avaient que très peu dû voir de personnes blanches et c’était vraiment intéressant de les voir réagir à la vue de « nous ». Parfois ils nous regardaient avec un grand point d’interrogation au milieu du visage trahissant leur incompréhension, d’autres fois ils ricanaient ou venaient nous serrer la main et plusieurs fois ils nous prenaient en photo, soit en nous demandant de poser, soit en se mettant tout simplement autour de nous et en prenant des photos avec nous ou encore en catimini, comme si on ne voyait pas l’appareil pointé vers nous qui est censé prendre leur copain en photo!  Bref, de bons souvenirs 🙂

Quel est ton plat préféré en Inde ?

G : J’hesite entre un poulet biryiani, plat du nord de l’inde melangeant riz, poulet et epices. C’est souvent un plat très peu cher (~Rs 160, ~2€, ~$2.7). Ou un dosa masala, très grande crêpe accompagnée de plusieurs sauces, suivant le niveau de bravoure du candidat…

Dosa Masala
Dosa Masala et ses trois sauces, de la plus douce à la plus épicée !

T : Bon bah je vais encore une fois donner plus de réponses que prévues, mais il faut bien donner une entrée, un plat et un dessert !
Donc sans réfléchir : uttapam à la tomate, poulet sauce tikka masala et lassi à la banane ! A cela s’ajoute tout naturellement le pain nan au beurre ! 🙂

Dernier Repas Pondy
Uttapam et lassi, la recette miracle !

Quelques chiffres :

Répartition des dépenses journalières en Inde :

Bilan budget Inde
Budget journalier moyen (pour 2 personnes) : $102

Répartition de l’utilisation des optiques en Inde :

Bilan optiques Inde
Les focales fixes au coude-à-coude !


Le repas le moins cher
: la cantine de la gare de New Jalpaiguri – un poulet curry (avec riz) et un biryani vegetarien + eau + 3 rotis = Rs 160 (2€ – $2.7)

Le logement le moins cher : Andy’s guesthouse à Darjeeling = Rs 700 (8,8€ – $11.7)

La visite au meilleur rapport qualité-prix : le Himalaya Mountaineering Institute à Darjeeling, qui donne aussi droit à la visite du zoo = Rs 100 (1,25€ – $1.7)

Le transport le moins cher (au km) : le bus KSRTC Ernakulam – Munnar, 130km pour 86 Rs soit Rs 0.66/km (0,008€/km – $0.01/km)

Le jour avec le moins de photos : 15 photos (le 20 avril : train + jeep entre Varanasi et Darjeeling)

Itinéraire Inde :


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T & G

Vite vite : Pondy et c’est parti !

Si on nous avait dit qu’après 10 heures de bus sur les routes chaotiques du Kérala et du Tamil Nadu, notre bus nous déposerait au milieu de nulle part à 3h30 du matin, qu’on y trouverait dans la minute un tuk tuk pour nous amener à la gare routière de Villupuram et qu’on y trouverait un autre bus pour Pondicherry à 4h du matin, on n’y aurait tout simplement pas cru…

Bus Pondicherry
Le bus improbable !

C’est pourtant bel et bien comme ça qu’on est arrivés à Pondicherry un matin de mai 2014. A à peine 6h du matin, on atteint l’océan et une promenade qui ressemble étrangement à la promenade des anglais à Nice…

Pondicherry arrivée
L’heure de la pêche

On attend alors patiemment l’ouverture de notre guest house, qui se révèle en réalité être un ashram, autrefois lieu de méditation. Pondicherry est une ville très spirituelle, autrefois guidée par Sri Aurobindo et sa compagne, une française qu’ils appelaient la mère. Aujourd’hui décédés, leurs photos et paroles sont dans toute la ville !

Ashram mère
L’esprit de la mère est partout à l’ashram.

L’influence française est assurément présente, que ce soit avec la langue, encore bien parlée par les locaux, la nourriture, le lycée français ou l’architecture. Pondy nous fait un peu penser à La Nouvelle Orléans, la musique en moins mais la chaleur en plus !

La relation avec la France est quelque peu tumultueuse puisqu’en quittant Pondy dans les années 1950, la France a retiré la nationalité française aux locaux, alors qu’on les avait forcés à l’adopter peu de temps auparavant…

Pondy c’est aussi certainement un des plus beaux marchés que l’on ait vus en Inde. Guillaume est emerveillé devant tant de spectacle ! A la difference du nord de l’Inde où les locaux proposent gentillement qu’on les prenne en photo avant de gentillement nous demander un pourboire pour le service qu’ils nous ont rendu, ici les locaux le font simplement pour se voir sur l’écran de l’appareil. Un réel bonheur !

On finit notre séjour en Inde par une visite hautement culturelle de l’aéroport de Chennai après une nuit à Pallavaram confirmant l’adage que c’est dans les plus grandes villes que le service est de moins bonne qualité ! Allez hop, direction la Thaïlande avec un rapide passage par Singapour !

Pondicherry repas
Dernier repas en Inde du Sud : vada, uttapam à la tomate et lassi à la banane à tomber par terre !

T & G

Bon plan photo de Pondicherry : le marché principal, à l’intersection de Nehru Road et Gandhi Road

Végétation luxuriante au Kérala

Après le trek de Singalila, on passe rapidement par Darjeeling où on se régale au sacro-saint Glennary’s. On profite de nos derniers instants à Darjeeling pour faire un festin de momos, raviolis tibétains.

Momos
Un délice de momos

Pendant ce temps-là, il pleut des cordes. Gotjn, notre guide pour le trek de Singalila, avait bel et bien raison : « S’ il pleut, vous verrez Kangchenjunga. » Un peu comme le Mont Blanc dans le maconnais en quelque sorte…

Kangchenjunga
Petit cadeau juste avant notre départ…

On embarque ensuite dans le train le plus rapide de l’Inde : le Rajdhani express. Il relie New Jalpaiguri à Delhi en 21h, ce qui fait une vitesse moyenne de 90 km/h ! Ce train est la fierté de l’Inde, c’est le grand luxe : on a droit à trois repas, et au moins autant de pauses thé !

Train
Train-couchettes: repas à l’indienne, dal (lentilles), rice (riz) et curry (curry) 🙂

On arrive à Delhi au petit matin, histoire de se replonger dans la foule du métro de Delhi, souvenir de début de voyage bien bien enfoui…

Train couchette
Bientôt arrivés…

On prend très vite la direction de l’aéroport pour une pause occidentale qui fait beaucoup de bien ! On prend alors l’avion l’esprit tranquille malgré le retard d’une heure : l’hôtel nous propose un chauffeur pour venir nous chercher à l’aeroport de Kochi. Bien évidemment, personne ne nous attend à l’arrivee à Kochi… On apprend le lendemain que la voiture du chauffeur est tombée en panne. Les voitures indiennes présentent un taux de panne quand même bien élevé… Mais bon, ceci ne nous regarde pas 😉

On attaque notre séjour à Kochi par un brunch au Kashi Art Cafe, que Morgane nous a conseillé. Guillaume baptisera plus tard ce restaurant comme étant le restaurant du siècle ! Leurs omelettes fromage-tomates et leur pain perdu nous donnent encore l’eau à la bouche…

Après notre séjour bien frais dans le West Bengale, autant dire que la chaleur humide du Kérala nous frappe de plein fouet ! Malgré cela, on se rend à la laverie communale, où le linge de tous les hôtels et hôpitaux est lavé, à la main… Il est ensuite repassé avec des fers qui font 8-9 kilos propulsés au charbon de noix de coco !

Après un passage express par le quartier juif, où il n’y a plus que 7 personnes de confession juive qui y vivent, on se rend sur Baazar Road, rue de tous les grossistes, que ce soit en ferraille, ciment, céréales ou poignées de portes… C’est un véritable spectacle !

Nous passons d’un spectacle à un autre en assistant à une représentation de Kathakali, danse traditionnelle du Kérala essentiellement basée sur les expressions du visage. On assiste d’abord au maquillage des acteurs, réalisé à base de pigments issus de roches.

Celui-ci est ensuite suivi d’une courte représentation faite par l’un des acteurs : une sorte de dictionnaire des émotions au cours duquel le narrateur crie un mot (tristesse par exemple) et l’acteur s’exécute.

C’est ensuite l’heure de la pièce principale, pour laquelle le résumé délivré à l’entrée s’avère indispensable : sans lui nous n’aurions pas compris grand chose à part peut-être qu’un visage rouge signifie le mal et qu’un visage vert signifie le bien…

Representation
Sur le vif

Le lendemain, on part en balade dans les « backwaters ». Le paysage est sublime : on vogue de canal en canal. Les locaux vivent ici principalement de la pêche aux moules, crabes, crevettes… On s’ arrête sur une petite île gouter la pêche du matin. Les moules à la sauce indienne sont extras !

Après une pause déjeuner qui ferait devenir vegetarien tout accro à la viande tellement les légumes sont bien cuisinés, on embarque dans un tout petit canöe. On découvre alors de tous petits canaux. On se croirait dans un rêve : alimentées par l’humidité permanente, les plantes sont d’un vert resplendissant ! La végétation est luxuriante, on se croirait en pleine jungle alors qu’on est en réalité à seulement quelques kilomètres de la ville…

Éblouis, on prend la direction de Munnar dans un bus local où nous sommes les seuls occidentaux ! Après 5h d’une conduite bien sportive, on atteint le paradis de Munnar. En nous baladant au milieu des plantations de thé, on se croirait presque dans les vignes du maconnais…

Munnar
Vue imprenable sur les plantations de thé

Les jardins d’épices sont ici légion. On découvre notamment que la récolte de cannelle se fait en pelant un arbre. Une année, un côté de l’arbre, l’année suivante c’est l’autre côté, afin que l’arbre survive…

Après un massage ayurvédique qui ressemble plus à un labourage qu’autre chose, on a du mal a quitter ce paradis mais un autre paradis semble nous appeler : on se rend dans la réserve naturelle de Chinnar. Après une petite heure de marche, on découvre notre châlet pour la nuit. On se trouve juste en face des chutes d’eaux de Thoovanam !

Chutes
Ca mouille !

La quiétude est alors seulement troublée par les trombes d’eau venues du ciel… On apprendra le lendemain qu’un éléphant est venu nous rendre visite pendant la nuit. On verra ses empreintes tout le long du chemin du retour !

Il est temps de quitter le Kérala, on prend ce soir la direction de Pondichéry, dans le Tamil Nadu.

T & G

Bon plan photo du Kérala : les backwaters d’Alleypey/Kochi.

Astuce photo : Comment toujours avoir une photo nette ?

Astuce Photo 6
Thoovanam – 35mm – f/11, 1/4sec, ISO 400, trépied + retardateur 2 secondes