Se réveiller au son des vagues
Savourer les délicieux plats de Joe, américain qui a plus d’un burger dans sa poche.
Se baigner et se prélasser sur des plages abandonnées
Siester, lire et photographier
Jouer aux cartes avec le monde entier
Admirer le plancton fluorescent à la nuit tombée
Se coucher au son des bêtes mystérieuses et de l’océan
Fin tant que.
T & G
Bon plan photo de Koh Ta Kiev : les couchers de soleil, sans pareil !
On dit parfois que le voyage vaut plus la peine que la destination en elle-même. C’est notre première impression avec Battambang. En tant que telle, elle n’a pas un charme fou avec ses grandes allées, ses magasins dignes de toute mégalopole.
Le chemin pour atteindre Battambang est quant à lui toute une aventure ! On a le temps, on décide donc de faire le trajet depuis Siem Reap en bateau. Nous nous rendons d’abord au lac Tonlé Sap sur des routes qui nous rappellent notre périple au Rajasthan… On embarque alors dans un petit bateau semblant timide mais aux rugissements assourdissants ! Ne jamais se fier aux apparences !
Après quelques minutes, on atteint un village flottant de taille non négligeable. Que ce soit l’école, le supermarché, le bar, l’église ou les maisons, absolument tout flotte !
On traverse le lac pour atteindre des petits canaux. Les villages de pêche se succèdent alors. Kochi se targue d’avoir 22 filets de pêche chinois. Ici, on ne les compte même plus tellement ils sont nombreux !
Les maisons ne paient pas de mine mais en s’arrêtant déjeuner dans l’une d’elle, on se rend compte que l’électricité est légion et l’équipement stéréo un must !
Après un repas à 3 sesterces, on repart. Quand la pluie y met du sien, la visibilité se brouille et le trajet devient nettement moins glamour…
À l’arrivée à Battambang, alors que les chauffeurs de tuk-tuk se jettent sur nous pour nous emmener dans la guesthouse où leur commission sera la plus forte, on réalise qu’on a eu la chance de vivre un trajet hors du temps, bien loin des secousses d’un trajet en bus…
Un moyen de transport doux en appelant un autre, on emprunte le ô combien touristique « train bambou ».
Fait d’une structure en bambou posée sur deux essieux amovibles, il relie O Dambong au petit village ultra-touristique d’O Sra Lav où la vente aux touristes est un sport pratiqué par tout khmer de 7 à 77 ans…
Nous résistons et c’est reparti ! Le train n’avance pas très vite mais vu que les rails font des vagues, ça secoue sec !
Ici, on fait dans l’uni-voie, ainsi quand deux wagons se croisent, le wagon le plus léger doit déchausser et laisser passer le poids lourd !
Toute une histoire… Sorte d’anachronisme, le train bambou est un survivant. Nous nous dirigeons ensuite vers le village des maisons traditionnelles. Nous visitons la maison de Madame Bun Roeung, construite par ses grand-parents en 1920.
Nous réalisons alors que le regime des khmers rouges était au pouvoir il n’y pas si longtemps que ça. La « révolution » a emporté son mari, ses enfants et ses frères. Sa famille se résume maintenant à sa soeur et ses neveux et nièces.
Bouleversés, nous quittons cette dame au français irréprochable pour nous rendre dans la maison voisine. Ici, l’histoire est bien différente : on nous montre des photos de famille bien fournies avec enfants et petits-enfants…
Histoire de finir notre séjour à Battambang sur une note plus gaie, on se rend au cirque Phare Ponleu Selpak. Il vient en aide aux enfants en difficulté et les forme aux arts du cirque.
L’école s’est maintenant diversifiée et propose une formation en musique, théâtre ou dessin.
La représentation de cirque est très impressionnante : jongleurs, gymnastes et équilibristes nous émerveillent pendant une heure en alliant humour à leurs qualités de cirque..
En fin de compte, Battambang vaut le détour ! 😉
T & G
Bon plan photo de Battambang : Assurément, le bateau entre Siem Reap et Battambang. En fonction de la saison, le trajet met entre 5 et 9 heures. Pour nous, c’était plutôt 9 heures mais quel régal !
Après avoir passé presque deux mois dans des pays où l’on conduit à gauche, ça fait tout drôle de voir les gens conduire à droite… Comme quoi, les référentiels peuvent vite changer ! On dit bien voir les gens conduire car il est impossible de louer un scooter à Siem Reap. On nous dit que c’est pour des raisons de sécurité, on pense plutôt que ça permet de tenir la juteuse économie des tuks-tuks… On réside à Siem Reap pour notre séjour dans la région des temples d’Angkor.
Siem Reap est très très occidentalisée et n’augure rien de la magie des temples environnants…
Les temples sont ici omniprésents : grands, petits, décorés à outrance ou non, touristiques ou laissés à l’abandon. Il y en a tellement que c’est franchement difficile de s’y retrouver ! On a envie de prendre le temps, on prend donc un pass 7 jours qui nous permet de rentrer nous reposer en milieu de journée quand la chaleur est la plus écrasante.
Durant nos 6 jours de visite, tous les temples se sont mis sur leur 31, revêtant leur plus bel apparat pour nous séduire… Pour les remercier, on a donc decidé de leur remettre des récompenses. Les nominés étaient nombreux, les choix difficiles !
– La palme du plus beau lever de soleil : Angkor Wat
C’est le temple le plus connu, celui où tout le monde va pour le lever de soleil. Il faut littéralement jouer des épaules si on veut avoir Ze photo.
– La palme de la bêtise : le photographe sans éthique qui se pointe après tout le monde mais veut se mettre devant tout le monde… Et autant dire que sur 300, la probabilité d’en croiser au moins un est non négligeable…
– La palme de la solitude : Ta Nei
Hors des sentiers battus, ce temple vaut vraiment le détour : vous serez au calme mais loin d’être au frais…
– La palme de « la nature reprend ses droits » (3 ex-aequos) : Ta Prohm, Preak Neah, Ta Nei
Ces temples sont certainement ceux qui nous ont le plus impressionnés. On est loin de l’atmosphère asceptisée d’Angkor Wat. On réalise alors le travail monstrueux réalisé à Angkor Wat pour que la nature ne devienne pas trop envahissante.
– La palme du mystère : Ta Keo
Pour une raison non-expliquée, ce temple ne présente aucune décoration. On a notre petite explication : une fois le gros œuvre réalisé, on a fait venir les artisans, les petites mains. À la vue du nombre de marches à monter matin, midi et soir, ils ont rebroussé chemin.
– La palme « attention la police vous écoute » : le Bayon, dont les 54 tours ornées de 216 visages ont été érigées dans le but de veiller sur les 54 provinces du Cambodge.
– La palme de la minutie et du détail : Banteay Srei
Un temple légèrement plus éloigné que les autres, beaucoup plus petit, dont les murs sont décorés avec une extrême finesse – on ne l’appelle pas le temple des femmes pour rien…
– La palme des reflets : Preah Neak Poan
– La palme de la persévérance : la petite gamine à Ta Som qui veut nous vendre tout son panier.
Après un bon nombre de refus de notre part, elle finit par abandonner et propose de faire un morpion à la place. Après 3 parties nulles, Tiffany la laisse gagner, pensant que gagner lui ferait plaisir, mais gagner n’est pas une fin en soi, cela lui permet simplement de continuer à nous harceler : « je gagne, t’achètes! »
– La palme « au bon endroit au bon moment » : Kbal Spean, la rivière aux mille lingams, symboles de puissance et fertilité. Un peu plus tôt ou un peu plus tard dans l’année, quand la rivière coule à flot, les superbes sculptures dans le lit de la rivière sont invisibles.
– La palme « Vous laissez vraiment les touristes monter là-haut ? » : la bibliothèque du Bayon
– La palme du festival de couleurs : les nuages à Angkor Wat
Que ce soit au lever ou au coucher de soleil, nous avons vu plus de nuages en quelques jours à Angkor Wat qu’en 3 ans à San Francisco. Un régal on vous dit…
– La palme du pont au potentiel sous-estimé : pont vers la porte sud de Angkor Thom
Quand on roule sur ce pont, il ne paie pas de mine : les statues sont en sale état, mais si on se rapproche de l’eau, c’est une toute autre histoire !
– La palme du courage : Aki Ra, démineur indépendant dont les méthodes peu conventionelles ont donné des sueurs froides aux organisations internationales. Il a dédié sa vie au nettoyage de son pays et rend ainsi leur terre aux locaux.
– La palme d’or : Artisans d’Angkor
En deux mois et demi de voyage, nous n’avons pas vu d’objets d’art de cette qualité. De la sculpture sur bois à la peinture sur pierre en passant par la soierie, tout est absolument extraordinaire. Ils méritent à être davantage connus… Cependant, la qualité a son prix !
– La palme du meilleur curry Khmer: Joe To Go Ce café situé dans le quartier touristique de Siem Reap permet de se reposer à l’abri de la chaleur étouffante tout en dégustant plats locaux ou internationaux. Nous avons commandé leur curry Khmer bien plus d’une fois…
– La palme du plus grand nombre de viandes/poissons en un repas : Cambodian BBQ On nous amène d’abord les viandes, puis les légumes et on fait griller le tout sur une soucoupe volante !
T & G
Bon plan photo d’Angkor : Si on ne devait en retenir qu’un, hors des sentiers battus, ça serait Ta Nei. On a vraiment eu l’impression de « vivre » Angkor quand on y était.
Qu’est-ce qui t’a le plus plu en Thaïlande ? Tiffany : Il y a déjà beaucoup moins de choix pour la Thaïlande qu’il n’y en avait pour l’Inde vu que nous y avons passé 3 fois moins de temps, mais je dirais notre petit séjour à Pai avec la balade à dos d’éléphants, le cours de muay thai et celui de cuisine. Les cascades d’Erawan méritent également d’être citées car on s’y est vraiment bien amusés.
Guillaume : Erawan m’a laissé bouche bée. Je pourrais y passer des jours et des jours. Le potentiel photographique, notamment du niveau 7, est incroyable ! J’ai été séduit par ce bleu fantastique…
Ensuite, Pai est superbe pour la diversité des choses que l’on peut y faire. On pourrait y retourner une semaine et faire des choses complètement differentes de ce que l’on a fait ! Et les paysages y sont incroyables. Ils nous rappellent un peu Munnar, en Inde. Deux coins de paradis !
Qu’est-ce qui t’a le plus surpris/choqué en Thaïlande ? T : Nous ne sommes peut-être pas allés dans les zones les plus reculées du pays mais je ne m’attendais pas à ce que l’on puisse être tout le temps connectés au monde extérieur comme cela. En Inde, on se sentait vraiment dans une autre culture voire même autre époque, ce que j’ai beaucoup moins ressenti en Thaïlande.
G : La propreté ! Après un mois et demi en Inde où on était obligés de faire très attention à tout ce que l’on mange, la propreté de la Thaïlande permet de manger dans la rue sans se poser de question, chose que l’on n’a jamais faite en Inde.
Ensuite, la modernité et la qualité des infrastructures routières. Mais du coup, par moments je me sentais presque en France ou aux Etats-Unis : on peut trouver une supérette 7/11 absolument partout ! Il y a aux Etats-Unis à peine deux fois plus de 7/11 qu’en Thaïlande.
Quel ton plat thaïlandais préféré ? T : Sans hésitation, le Pad Thai aux crevettes (nouilles accompagnées d’oeufs, de tofu, de cacahuètes et de germes de soja) dont nous maîtrisons désormais les secrets de cuisson, accompagné d’un shake à la mangue qui sont tout simplement divines ici. Pour la petite anecdote, je n’aimais ni les mangues ni les litchis en arrivant ici, et je mange maintenant volontiers de ces deux fruits.
G : En plat principal, certainement le Kom Kha Kai, soupe au poulet à la noix de coco. Ensuite en dessert, de la mangue avec du riz collant et en boisson un shake à la mangue. Ceux de Pai sont somptueux, notamment celui du restaurant Nong Beer.
Quelques chiffres :
Répartition des dépenses journalières en Thaïlande :
Répartition de l’utilisation des optiques en Thaïlande :
La route avec le plus de virages : la route 1095 entre Chiang Mai et Pai, qui en compte 762 !
La route avec le plus de trous : la même !
La location de scooter la plus chère : à Chiang Mai, 250 Bahts/jour (5,6€, $7.7).
La chambre avec le plus de prises électriques :Smile gueshouse à Chiang Mai, 4 prises.
Le massage d’une heure le plus cher : 250 Bahts (5,6€, $7.7).
– Tentez d’apprendre les rudiments de la cuisine thaïlandaise à la seule, l’unique Pai Cookery School.
– Dévorez les nombreux plats préparés…
– Faites les clowns sur Memorial Bridge
– Partez en randonnée dans les montagnes environnantes avec un groupe de francophones et un guide (backtraxinpai@yahoo.com) à l’anglais irréprochable et au rire communicatif
– Explorez une grotte exigüe sans lampe frontale puisque le guide vous a chippé la vôtre.
– Dînez et dormez dans une tribu Karen pour un accueil sans pareil !
– N’oubliez pas la moustiquaire pour une nuit sans visiteurs indésirables
– Levez-vous au milieu de la nuit pour admirer ce que les locaux appellent la « White Elephant Trail » plus communément connu sous le nom de voie lactée.
– Abattez un bambou et faites-en une théière, des tasses à thé et des baguettes.
– Savourez votre déjeuner les pieds dans l’eau.
– N’oubliez pas de goûter fourmi vivante, cafard grillé et grenouille fumée…
– N’oubliez surtout pas de vous baigner, même si l’eau n’est pas des plus rafraichissantes !
– Avant de quitter Pai, levez-vous aux aurores pour aller voir le marché qui se déroule de 4h à 7h du matin.
– Pliez baggage et prenez la direction de Chiang Mai sans trop penser aux nombreuses secousses qui attendent votre pauvre fessier…
– Saupoudrez le tout d’un massage quotidien et le tour est joué !
T & G
Bon plan photo de Pai : Pai présente plein d’endroits superbes mais le Memorial Bridge est vraiment extraordinaire. La structure est très belle et les vélos supers 😉
On rejoint Chiang Mai en bus depuis Sukhothai. On s’imagine alors, pour on ne sait quelle raison, y trouver une petite ville au climat rafraîchissant. Ce n’est pas du tout ce qui nous attend… Il y fait aussi chaud qu’ailleurs et Chiang Mai est loin d’être petite !
On y fait nos premiers massages thaïlandais. C’est intéressant… C’est plus des points de pression qu’un véritable massage.
Après cette séance détente, on assiste à des combats de boxe thaï et le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils ne font pas semblant… Le match de gala oppose un français, grand baraque, à un thaïlandais nettement plus enveloppé… Après une période difficile, le français disloque l’épaule du thaïlandais ! Victoire par K-O.
On visite quelques temples, avec modération, parce qu’une templite aigue est vite arrivée et que l’on vient d’en voir pas mal à Sukhothai… Les symptomes sont des yeux qui se mettent à gonfler à la vue du moindre temple et les jambes qui flageolent !
On ne rate quand même pas le Wat Phra Singh, un des temples les plus vénérés du pays,
et le Wat Phan Tao, temple en teck qui vaut également le détour.
Allez, direction Pai !
T & G
Bon plan photo de Chiang Mai : les soirées de boxe quotidiennes au Thapae Stadium. Il y a deux catégories de tickets. Il ne sert à rien d’acheter les tickets VIP parce qu’en réalité vous pouvez circulez dans la salle comme vous le souhaitez et la visibilité est très bonne depuis les sièges les moins chers…
On atteint Sukhothai après 3 bus : un premier pour Kanchanaburi, un deuxième pour Bangkok et enfin un bus de nuit pour « l’aube du bonheur ». À la gare Mo Chit de Bangkok, on parvient à acheter un billet de bus après une cavalcade dans une gare routière immense alors qu’elle ne dessert que les villes du nord !
22h30 c’est parti ! Les bagages au rez de chaussée, les voyageurs au premier étage. Le trajet se passe paisiblement jusqu’à 00h30. L’hôtesse allume soudain toutes les lumières, on s’arrête, tout le monde descend ! Mais que se passe-t-il, contrôle inopiné ? Non non, juste un arrêt dans une cantine sortie de nulle part. On nous sert alors du riz baignant dans son eau et des oeufs d’une autre galaxie au jaune franchement douteux. Pas méga tentés par une experience digestive d’outre-tombe, on se contente du poulet…
Autant dire qu’atteindre Sukhothai n’est pas une synécure…
On dit souvent que Sukhothai est la capitale du premier royaume thaï. En réalité, ce n’est pas tout à fait vrai. Ce titre revient à Chiang Saen, au nord de la Thaïlande. Cependant, l’influence du royaume de Sukhothai sur l’art et la langue thaïlandaise est indéniable ! Sukhothai accueille de nombreux temples bouddhistes, ici appelés Wat. Les temples étant très éloignés les uns des autres, le Lonely Planet suggère de se balader en vélo. De peur de finir desséchés comme de vulgaires poissons fris ensuite vendus au marché pour quelques Bahts, on opte pour un scooter, véritable bête de course capable d’affronter routes et chemins dans ce pays loin d’être plat…
Sukhothai est un véritable champs de ruine d’une grandeur passée. Les temples sont plus ou moins bien conservés suivant que l’on se balade au secteur nord, sud, est, ouest ou centre. La palme de la conservation revient sans aucun doute au secteur centre, accueillant nombre de temples dans un cercle très restreint.
On réalise alors la splendeur de Sukhothai…
Entre deux temples on déniche la Sweet Rice Bakery, boulangerie hors du temps qui fait de savoureux cakes à la banane !
On est ébahis devant la grandeur du Bouddha du temple Wat Si Chum…
Faisant 15 mètres de haut, ses mains sont sur-dimensionnées !
Il y fait une chaleur épouvantable mais les pélerins défilent les uns après les autres et se prosternent devant cette merveille…
Mais le boudhisme à Sukhothai ne se résume pas au passé. Le matin de bonne heure, on voit les moines munis de leur tunique orange pratiquer l’aumône de nourriture ( ou bin dá bàht) de maison en maison.
Notre séjour à Sukhothai nous permet aussi d’observer la vie rurale thaïlandaise. Une fois sortis des secteurs, on se trouve au milieu de nulle part. On se croirait presque de retour dans les campagnes indiennes.
Sukhothai nous éblouit mais il faudra revenir pour observer un lever de soleil digne de ce nom…
Nous changeons complètement de cadre et partons en vacances pour quelques jours au nord, bien plus au nord.
T & G
Bon plan photo de Sukhothai : Assurément le temple Wat Si Chum avec son Bouddha de 15m de haut. Y aller tôt le matin (ouvert à partir de 7h30) ou en fin d’après midi pour ne pas avoir un ciel trop lumineux.
Un bus est nécessaire pour atteindre le monde d’Erawan. En réalité deux : un premier pour Kanchanaburi, lieu de résidence du pont de la rivière Kwai (qu’on prononce ici [kwerre]).
Les conditions de la réalisation de ce pont et du chemin de fer « de la mort », construit à l’initiative des japonais pendant la seconde guerre mondiale, sont absolument atroces. Nombre des disparus reposent dans un cimetière faisant face à l’émouvant Musée du chemin de fer Thailande-Birmanie.
Le second bus permet de rallier Erawan. Pour s’imprégner de l’ambiance, rien de mieux qu’un bus local. Conscients des difficultés qui les attendent, les guerriers piquent un somme.
On part alors à l’attaque du monde d’Erawan sous la chaleur d’un début d’après-midi thaïlandais ! Un peu comme dans un jeu vidéo, les niveaux 1 et 2 ne présentent pas beaucoup d’intérêt, ils sont plus un amuse-bouche qu’autre chose.
Mais cela se corse à partir du niveau 3. Une cure de jouvence dans des eaux bienfaitrices est alors nécessaire.
Mais comme dans tout jeu vidéo, les super-pouvoirs de régénérescence ne sont que temporaires. Une fois le temps écoulé, des poissons, des fourmis et des moustiques de taille non négligeable viennent nous attaquer.
On s’abrite alors un temps sous la cascade…
Une succession de marches mène alors au niveau 4, qui est un véritable havre de paix accueillant 2 toboggans qui n’ont rien à envier à l’Aqua Boulevard !
Les candidats à la victoire finale se font de plus en plus rare. Nombre sont terrassés par la chaleur et n’arrivent à s’ extirper des bains du niveau 4.
Le niveau 5 mérite tout de même le détour avec ses cascades sur plusieurs niveaux. Certains y font même des concours de résistance aux attaques de poisson. Vu qu’on ne gagne pas de nouvelle vie avec ce défi, on passe notre chemin.
Le niveau 6 est une blague, juste de quoi faire patienter les guerriers… il faut ensuite gravir rochers et traverser ponts de singe pour atteindre le niveau 7.
Nous sommes alors accueillis par des eaux d’un bleu féerique. On a du mal à en croire nos yeux…
L’éléphant à 3 têtes veillant sur Erawan ne semble apprécier notre passage. Tout au long de la descente, une faune aux bruits étranges nous fait frémir…
Nous avons remporté le monde d’Erawan dans le jeu Thailande 2014. Direction le monde de Sukhothai !
T & G
Bon plan photo d’Erawan : le niveau 7 – les eaux y sont d’un bleu turquoise incroyable…
Notre première impression en arrivant Thaïlande, passé outre le fait que l’on trouve surprenant de payer les péages quand on prend un taxi de l’aéroport à notre hôtel, est une impression de très grande propreté. On mangerait presque par terre dans les rues !
Pour notre premier jour en Thaïlande, on part en Birmanie, enfin à l’ambassade surchauffée ! De quoi occuper une journée entière mais on a maintenant nos visas pour le pays de Bagan !
On se déplace dans la capitale thaïlandaise en empruntant le Chao Phraya Express, la navette fluviale qui dessert le nord et le sud de Bangkok.
On part ensuite se balader dans Chinatown et ses rues couvertes où les magasins sont tellement rapprochés qu’on sent la clim’ en pleine rue !
On a bel et bien quitté l’Inde, les idéogrammes chinois sont partout…
En ce jour férié, nous partons à Damnoen Saduak, village flottant vieux de 80 ans se trouvant à 85km au sud de Bangkok. Ce village est connu pour son pittoresque marché flottant, certes touristique mais tellement charmant !
Entre deux averses on fait un petit passage par le bar Amorosa où on assiste au coucher de soleil du siècle sur le temple Wat Arun. Merci Antoine & Alice pour le bon plan 😉
On finit notre séjour à Bangkok par un tour au marché des allumettes amulettes. Ce marché n’a pas grand chose à envier au puces de Saint Ouen… C’est le repère des collectionneurs, moines ou autres passionnés à la recherche de la dernière perle rare, que ce soit de l’ivoire sculpté, des pendentifs ou des dentiers…
Direction le monde d’Erawan !
T & G
P.S. : Nous sommes aujourd’hui, jeudi 22 mai, à Pai dans le nord de la Thaïlande où tout se passe bien malgré les évènements récents. On pense rester dans le coin encore quelques jours avant de prendre la direction du Cambodge.
Bon plan photo de Bangkok : un coucher de soleil sur le Wat Arun depuis le bar Amorosa, au sommet de l’hotel Arun Residence.
On quitte l’Inde par l’aéroport de Chennai, qui ressemble à vrai dire plus aux allées les plus sombres des Halles de Châtelet qu’à un aéroport international…
Après un mois et demi en Inde où la modernité n’est pas toujours à chaque coin de rue, le choc à l’arrivée à l’aéroport de Changi est extrême ! Cet aéroport est un véritable lieu de vie : on y trouve une piscine, un cinéma, des ordinateurs en libre accès, des salles de jeu vidéo… Et en plus de cela, le consommateur est écouté : on peut noter chacune des expériences que ce soit le passage de douanes ou le passage aux toilettes ! Charles de Gaulle fait pâle figure à côté…
Pour ce rapide tour de cadran à Singapour, on réside dans un quartier à forte influence chinoise, qui s’avère être un quartier un peu Olé Olé en soirée… On profite du quartier pour manger des raviolis extras !
L’île de Singapour nous fait un peu penser à Chicago et son festival architectural ! Les architectes s’en sont donné à coeur joie et c’est un régal 😉
Cette ville nous donne l’impression d’être dans un film de science-fiction : tout le monde marche dans la rue avec des téléphones aux écrans sur-dimensionnés, le métro (ultra-climatisé) est ultra-moderne. Bref, ça ressemble bien à la ville du futur ! Il manque juste une climatisation géante…
Court passage par Singap’, comme disent les expat’, ce qui réjouit notre porte-monnaie parce qu’en 24h à Singapour on dépense autant qu’en une petite semaine en Inde…
Vivement le mois de juillet qu’on retourne dans la ville du futur ! Direction Bangkok !
T & G
Bon plan photo de Singapour : Sans aucun doute, la vue sur les gratte-ciels depuis Merlion, le lion de Singapour.
C'est un tour du monde et il va y avoir de la photo !