Archives de catégorie : Amériques

Un Taxi por Viñales por favor

Quand on dit à David (notre hôte à La Havane) que l’on souhaite aller à Viñales, il nous répond : « Pas d’y ploblème, le plous simple c’est d’y aller avec oune taxi collectif. » Parfait ! On s’attend alors à un vieux tacot sans forme…

Lada aéroport
Sexy lada !

Mais non, c’est une belle américaine aux formes généreuses qui pointe le bout de son nez !

Taxi vinales
Un taxi qui a du charme…

Elle n’est certes plus dans sa première jeunesse mais elle a un charme et une classe indémodables ! On peut y loger confortablement 5 passagers : 2 à l’avant à côté du conducteur et 3 à l’arrière. En Inde, on arriverait à faire rentrer au moins 10 personnes dans l’habitacle et quelques autres sur le toit. Il va sans dire que les ceintures sont ici en option…

Intérieur taxi
Une clim’ improvisée…

Une fois sortis de La Havane et de ses gazs d’échappement (les vieilles américaines n’ont pas que du bon…), on s’engage sur la grande autopista reliant La Havane à Pinar del Rio. Pas un chat sur la route, seules les affiches révolutionnaires animent notre voyage !

On atteint alors Viñales après à peine trois heures. Mais ce sont les derniers mètres, ceux pour trouver la Casa de Pedrito y Esperanza, qui semblent interminables dans notre carosse qui fait aussi office de sauna. On finit par trouver Esperanza qui nous accueille comme des amis de longue date venant passer un énième séjour chez elle… Mi casa es tu casa prend alors tout son sens !

Repas Vinales
Repas gargantuesque chez Esperanza et Pedrito… oui oui, pour deux personnes et non quatre !

Terre de mogotes (formations rocheuses dont l’histoire est assez floue), Viñales est surtout une terre où il fait bon vivre, où les jours s’écoulent un verre de mojito à la main en dansant la salsa ou en écoutant du son. Quand l’on commence à se languir, il suffit de le dire à Esperanza qui nous arrange alors une balade à cheval dans la vallée du Silence ou nous dégote des VTT rendrant jaloux l’illustre Absalon !

Hasta luego Esperanza, vamos a Trinidad !

Départ Vinales
Et c’est reparti, merci pour tout !

T & G

Bon plan photo de Viñales : coucher de soleil depuis l’hôtel Las Jazmines. La vue sur la vallée de Viñales y est extraordinaire et on peut même s’y baigner !

La belle Havane

On arrive à Cuba pas franchement remis du décalage horaire du siècle… Mais on est tout de suite éblouis. Ça fait très longtemps qu’on n’a pas vu une grande ville aussi belle… Peut-être depuis San Francisco ou La Nouvelle Orléans.

La Havane est un savant mélange d’ancien avec les quartiers populaires, et de nouveau avec le quartier rénové de la Vieille Havane.

Cuba et américaine
Une veille américaine parmi tant d’autres dans Centro Habana (Reina/Bolivar & Campanario).

La Vieille Havane a été rénovée de manière magnifique mais tout y est très voire trop propre. On se croirait alors presque dans une ville du sud de la France !

Plaza de la Cathedral
Plaza de la Cathedral un jour de pluie…

Mais c’est dans ce quartier que l’on mange le mieux. Une langouste coûte deux sous, une entrée exquise à base de poivrons et thon 1,5 sous et un chocolat froid divin seulement un sou…

C’est en s’éloignant de la Vieille Havane qu’on découvre la vie locale. On est très surpris par le nombre de locaux qui se baladent dans les rues, en pleine journée en plein milieu de semaine… On voit alors de nombreux locaux qui réparent leur vélo ou voiture avec les moyens du bord. Autant dire, avec peu de choses puisque les ressources financières sont ici très limitées…

Révision tuk-tuk Havane
Révision des 10 000km, sous la direction du minot…

La Havane est un véritable musée à ciel ouvert, les vieilles voitures américaines se trouvant à chaque coin de rue. Elles datent toutes des années 1950 mais peu ont conservé leurs pièces d’origine : les moteurs sont asiatiques ou récupérés sur des vieux tracteurs, les pièces de rechange porto-ricaines, les transmissions européennes et seuls les intérieurs et carosseries ont survécu aux années !

Les tours en vieille voiture sont un juteux business. Le salaire moyen à Cuba est de 12$ par mois et la balade en vieille américaine se négocie à 25$ pour une heure… Il n’y a certainement pas d’autre ville dans le monde où l’on puisse s’asseoir sur un banc, contempler ces merveilles pour ensuite choisir si l’on veut se balader dans une Pontiac de 1955 bleue, une Cadillac de 1957 rouge, une Chevrolet de 1956 orange… On se laisse donc tenter par la Pontiac bleue de 1955… Ici, tout est d’origine, y compris le moteur.

Balade voiture Havane
Hors du temps…

L’intérieur est absolument sublime, les détails invraisemblables… C’est un véritable voyage dans le temps que de se promener dans ce carosse !

On profite de notre séjour à La Havane pour visiter le superbe musée de la révolution, belle entrée en matière pour comprendre le régime mis en place. Sur la fin de la visite on trouve que l’histoire est bien joliment racontée, la propagande bat son plein… Et ce n’est que le début !

On ne pouvait quitter La Havane sans visiter le musée du rhum, visite guidée effectuée au pas de charge au terme de laquelle un petit verre de rhum de 7 ans d’âge nous revigorre alors qu’il pleut bien dehors…

Havana Club Museum Rhum
Une dégustation de 7 ans d’âge…

Très réputé, on tente ensuite d’aller voir le ballet national au Grand Théâtre de La Havane. Mais comme beaucoup de choses durant notre séjour à La Havane, ce dernier est en rénovation. On se rend donc au Théâtre National, sur la Place de la Révolution, à deux pas des statues à l’effigie de Che Guevara et Camilo Cienfuegos.

Che Havane
La victoire, toujours…

Le théâtre ne paie vraiment pas de mine : les systèmes de son et lumière doivent dater d’avant la chute du mur de Berlin… Les danseurs doivent parfois attendre quelques secondes que la musique démarre. Mais les danseurs du ballet cubain parviennent malgré tout à réaliser une représentation du Lac des Cygnes de qualité… Une bien belle soirée !

Direction Viñales en taxi… Pas tout de suite en fait, on fait d’abord un test de consommateur entre Tukola et Coca-Cola ! Résultat : ils sont au coude-à-coude…

Coca-Tukola Havana
Lequel est un Coca-Cola, lequel est un Tukola ?

T & G

Bon plan photo de La Havane : Un tour photo avec Raul P. (nous contacter pour ses coordonnées). Photographe, peintre et professeur d’art, il vous emmènera dans des endroits auxquels vous n’auriez jamais pu accéder par vous-même comme l’appartement d’un de ses amis, avec une terrasse à deux pas du Capitole… 😉

Un anniversaire de 39h entre Asie et Amérique

Au départ, Guillaume devait fêter son anniversaire entre l’aéroport de Rangoun et Singapour. À la place, grâce au service client extraordinaire de Singapore Airlines*, nous sommes parvenus à avancer nos billets d’avion (sans frais) de manière à ce que l’on passe l’anniversaire de Guillaume entre Singapour, Tokyo et Los Angeles…

Après quelques jours dans la ville du futur où nous sommes notamment allés nous balader aux Gardens by the Bay, véritable prouesse architecturale surplombée par les fastes de l’hotel Marina Bay Sands où un Sprite coûte la bagatelle de $8, nous voilà de retour dans l’incroyable aéroport de Singapour.

Gardens by the Bay Singapour
Surréaliste on vous dit…

La journée commence avec un brunch d’anniversaire composé de bacon, œuf et tomates, accompagné de délicieuses boissons…

On embarque ensuite dans le géant des airs qu’est l’A380. Il y a quatre classes : économique, business, première et suites… Pour nous, ça sera voyage en classe économique, malgré nos tentatives de surclassement « pour anniversaire ».

Encore une fois, nous sommes émerveillés par la qualité du service de Singapore Airlines… Tout commence quelques instants après s’être assis quand on nous apporte une serviette chaude pour se nettoyer mains et visage.

Serviette Singapour Airlines
Un service d’exception qui commence dès l’embarquement…

Après cet instant détente, il est alors temps de consulter le programme des festivités. On ne compte pas moins de 300 films, 300 séries télés et une sélection musicale des plus complètes. Bref, il n’y a pas de quoi s’ennuyer ! Et si c’était le cas, vous pouvez toujours consulter un des nombreux journaux et magazines (en anglais, français, japonais) à disposition… Accompagnez le tout d’un repas succulent et vous arrivez à Tokyo 6 heures plus tard sans avoir vu le temps passer…

Le soleil se couche alors sur l’aéroport de Tokyo, l’embarquement pour le vol Tokyo-Los Angeles est imminent.

20140711_SingaporeTokyoLosAngeles_Desachy_TDMPhoto-13
Début de nuit ou de journée ?

Vous avez tout juste le temps d’acheter un journal local et de vous rendre compte que l’on utilise ici des pièces trouées !

Pièce Japon
Un sou à trou !

C’est alors une véritable course contre la montre qui commence : il est 20h (heure de Tokyo) au moment du décollage. Il fait nuit noire. Mais dans une improbable course avec le soleil, le jour se lève sur un nouveau 11 juillet…

Après quelques petits sommes entrecoupés de festins, on arrive donc à Los Angeles en milieu d’après-midi toujours le 11 juillet.

Kaz nous attend à l’aéroport et on prend alors la direction de Beverly Hills. On n’est pas de retour en France mais on se sent ici comme à la maison, dans cette belle Californie ! On tente d’avaler les 14 heures de décallage horaire dans la piscine du Beverly Hills Tennis Club puis autour d’une quesadilla qui nous rappelle le Little Chihuahua ! On arrive alors à la fin d’un 11 juillet qui a duré 39h… C’était tout simplement surréaliste !

La suite du weekend est rythmée par les retrouvailles avec les amis descendus de San Francisco, des dégustations de bacon et de burger et un petit passage par Manhattan Beach.

Après cette pause réparatrice dans le cocon de Mairi et Stewart, il est temps de repartir sur la route. Les sacs à dos ont basculé dans la catégorie surpoids passant de 11kg et 10kg à 20kg et 15kg ! Il va falloir trouver une solution 😉

T & G

Bon plan photo de Singapour-Tokyo-Los Angeles : les innombrables levers et couchers de soleil dans les airs…

*Cet article n’est en aucun cas affilié ou sponsorisé par Singapore Airlines. Il est le simple reflet d’une réalité qui dépasse l’entendement…

Merveilles architecturales de Chicago

Trois jours la tête en l’air

Après trois années à San Francisco où les saisons n’ont pas droit de cité, autant dire que nous ne savions plus ce que c’était que d’avoir froid.
Et bien, Chicago nous le rappelle dès notre arrivée ! Appelée la ville venteuse et non sans faute, les températures sont ici à décoiffer un Alaskien !

Munis de nos manteaux d’hiver, polaires et coupe-vents, nous voilà armés pour explorer cette ville qui va s’avérer extraordinaire !

Tiffany froid Chicago
Prête à affronter le froid de Chicago !

Histoire de nous requinquer de notre courte escapade dans les rues glaciales de Chicago, nous attaquons notre séjour chez Giordano’s par une pizza traditionelle appelée Deep Dish. A vrai dire, ça ressemble plus à une quiche qu’à une pizza 😉

Giordano's Pizza
Pizza « deep dish » traditionnelle de Chicago

C’est de bonne heure que nous nous levons ensuite le lendemain pour aller explorer la célèbre « porte des nuages », également connue sous le nom de « haricot ».

Nous profitons de la quiétude matinale pour explorer chaque angle de cette merveille !

Devant le froid polaire, nous ne sommes pas les plus gaillards, on décide donc de faire un saut au « Art Institute of Chicago« .

Un peu déçus devant la très maigre collection de photographies, nous admirons tout de même les chefs-d’oeuvre du musée, du Seurat à l’American Gothic de Grant Wood… en passant par une belle explication sur la rénovation d’une oeuvre de Renoir.

Au-delà des œuvres, l’architecture du musée vaut aussi le détour !

Etant maintenant réchauffés, nous affrontons les rues de Chicago pour nous rendre au John Hancock Center. Le bar-restaurant se trouve au 96ème et dernier étage. La vue sur la ville y est imprenable…

John Hancock Center
Coucher de soleil sur Chicago depuis le John Hancock Center

Le lendemain, nous attaquons la journée par une visite du « L » (pour « el », contraction de « elevated ») avec la Chicago Architecture Foundation. Le L est un métro aérien qui fait une boucle dans les rues de Chicago. C’est Charles Tyson Yerkes qui a été à l’initiative de ce mode de transports en commun aujourd’hui désuet. Un peu filou sur les bords, il a demandé les permis de construire pour chaque segment d’un futur carré. Une fois que la mairie les avait tous acceptés, il les a reliés les uns aux autres afin de faire une boucle. Le tour était joué !

Ainsi quand on parcourt les rues de Chicago, certaines sont couvertes puisque le L circule au dessus.

Sous le métro
On ne vous dit pas la luminosité que ces commerçants ont !

Il est impossible de louper le L, qui fait un raffut du diable ! On a du mal à s’imaginer comment les gens font pour vivre à côté de tant de bruit…

Il est maintenant temps de goûter à la deuxième grande spécialité de Chicago : les hot dogs. Grace à Yelp, nous dégotons une petite échope qui ne paie pas de mine. Les gens mangent sur place mais ils le font tellement vite qu’ils ne prennent tout simplement pas le temps de s’asseoir…

Hot dog traditionnel de Chicago
Une saucisse, un cornichon, des piments, de quoi passer l’hiver !

Nous finissons notre visite de Chicago par une découverte des merveilles architecturales… Il règne ici une savante harmonie entre architecture moderne et classique. Nous passons notre temps la tête en l’air et rentrons du coup dans les gens que nous ne voyons pas arriver 😉

Cloud Gate
La porte des nuages, en harmonie avec les autres immeubles…

Non seulement les extérieurs sont magnifiques mais l’intérieur des bâtiments mérite aussi d’être vu !

James R. Thompson Center
Un autre monde…

Il y a aussi de très beaux gratte-ciel à New York mais on n’a pas l’impression d’avoir vu une telle diversité d’architecture dans un si petit périmètre.

Apres le froid polaire, puis un redoux, nous quittons Chicago sous la pluie. Notre hôte Airbnb nous dit que c’est très souvent pluvieux par ici, on s’estime donc chanceux !

Direction la France pour quelques jours !

A bientôt

T & G

Pour plus de photos sur Chicago, allez voir la galerie ici.

Bon plan photo de Chicago : Pour avoir une vue imprenable, il y a deux options principales : la Willis Tower et son célèbre Skydeck ou le John Hancock Center. Tous deux ont un observatoire mais les visites sont assez coûteuses.

L’observatoire du John Hancock Center se trouve au 94ème étage mais au 96ème étage il y a un bar-restaurant ! Ainsi, pour bien moins cher que le prix d’une visite vous pouvez aller admirer le coucher de soleil et en même temps boire un verre !

John Hancock Center Bar
Un petit verre avec vue sur Chicago !

Notez qu’il sera délicat de sortir votre trépied et de vous installer confortablement. Mais c’est exactement la même histoire à l’observatoire…

Astuce photo : Eviter les reflets

Astuce Photo #4 - Eviter les reflets
Coucher de soleil sur Chicago sans reflet

Survol de San Francisco

Un dernier regard sur San Francisco

C’est en ce dimanche 16 mars que nous quittons San Francisco.
Comme un clin d’oeil, le brouillard est au rendez-vous. On n’en croit pas nos yeux : San Francisco a revêtu sa tenue de bal pour notre départ.

Une dernière photo et on est partis !
Une dernière photo et on est partis !

Comme à chaque fois que le brouillard est de sortie, le spectacle est irréel. On aperçoit les gratte-ciels de San Francisco, les collines de Twin Peaks, mais on distingue aussi le Golden Gate Bridge.
Le brouillard et l’océan ne font alors qu’un.

On ne pouvait rêver mieux…

Cette fois-ci on est partis !

Un dernier regard sur San Francisco
Un dernier regard sur San Francisco

A bientôt

T & G

Bon plan photo : Toujours garder son appareil photo avec soi, même au moment du décollage ! 😉

Astuce photo : Obtenir une silhouette

Astuce photo #3 - Obtenir une silhouette
Silhouette dans l’avion – 35mm – f/4, 1/1000, ISO 200

A la prochaine San Francisco !

Nous voilà à la fin d’une bien belle semaine. Elle fut rythmée par le rangements de nos bureaux respectifs, le rangement de notre appartement, notre tout dernier burrito au Little Chihuahua mais aussi les au revoir aux amis.

Little Chihuahua
Little Chihuahua

Mais c’est l’épreuve de la pesée que nous attendions plus que toute autre ! L’épreuve reine, celle qui fait frémir tout voyageur… Après maintes tentatives, nous sommes maintenant bons (à payer un petit supplément…) !

L'épreuve de la pesée
L’épreuve de la pesée

Prochaine étape : Chicago et son froid polaire !

T & G

L’astuce photo : Parfois, le meilleur appareil photo est celui que l’on a sous la main.
Guillaume a pris les deux photos du post avec son téléphone et a ensuite effectué le post-traitement avec Snapseed, application gratuite disponible pour Android et iPhone !

Au revoir San Francisco

Le départ approche à très grands pas, nous serons dans l’avion pour Chicago dans quelques jours.

Une page se tourne, une bien belle aventure se termine, mais une autre commence !

Bien sûr que tu nous manqueras, comment est-ce que ça ne pourrait être possible ? Toi et toutes les merveilles que tu as à offrir… Le Golden Gate Bridge, Alcatraz, le Bay Bridge sont bien sûr ce que l’on voit au premier abord mais l’on découvre ensuite la diversité culinaire que tu as à offrir. Rien que dans notre quartier, dans un rayon de 5-10 minutes de marche, on pouvait manger indien, japonais, mexicain, italien, thaïlandais, ethiopien… Vivre ici était comme être à la croisée des continents.

L’un de tes grands atouts était bien sûr ta situation géographique avantageuse qui nous a permis de visiter un maximum d’endroits qui nous faisaient rêver, comme la côte Californienne avec Santa Cruz et Los Angeles et autres Big Sur et Mendocino, ainsi que la folie de Las Vegas et un bon nombre de canyons et parcs alentours. Tahoe et Yosemite ont bien entendu fait partie du voyage, tout comme la grandeur de New York, la singularité de Miami et les goûts, couleurs et sons de la Nouvelle-Orléans. Nous avons également visité ton aéroport à quelques reprises et pu profiter de l’ambiance calme et fraîche de Vancouver, des routes pour le moins intéressantes du Mexique,  des belles plages d’Hawaï avec sa leçon d’histoire sur le USS Missouri à Pearl Harbor, ainsi que d’une lune de miel magique sur l’île de Curaçao !

Coucher de soleil à Curaçao
Coucher de soleil à Curaçao

Mais revenons un peu à toi… Ta plus belle merveille est sûrement le Golden Gate Bridge. On dit que c’est le monument le plus photographié au monde. Comment résister à son charme ? Pendant ces trois-quatre années, pas une seule semaine ne passait sans qu’on ne le voit, sans qu’on ne l’admire, sans qu’on ne le photographie. Le découvrir sous ses plus beaux atours se mérite. Mais quand toutes les conditions sont réunies, vivre et partager ces moments est une expérience extraordinaire…

Brouillard sur le Golden Gate Bridge
Brouillard sur le Golden Gate Bridge

Merci pour tout, merci de nous avoir accueillis à bras ouverts.
Tu garderas à jamais une place particulière dans notre vie : c’est ici que l’on a décidé de s’engager dans une aventure au long cours et que l’on a passé nos premières années de jeunes mariés, c’est ici que l’on a débuté dans la vie active, c’est ici que notre passion pour la photo s’est déclarée, c’est ici que notre projet de tour du monde a pris forme…

We love you San Francisco!


San Francisco in motion from T & G Desachy.

T & G

Pour plus de photos de San Francisco, allez voir la galerie ici.

Bon plan photo de San Francisco : lever de soleil sur le Golden Gate Bridge depuis Slacker Hill ou Kirby Cove.

L’astuce photo : Obtenir de l’eau soyeuse

Astuce photo #2 - Obtenir de l'eau soyeuse
Golden Gate Bridge – 35mm – f/11, 30sec, ISO 200, Filtre ND 6 stops 

Nouvel An à la Nouvelle Orléans !

La Nouvelle Orléans, un régal des sens

Certes, cela ne fait pas partie de notre tour du monde à proprement parler, mais nous pensons qu’un nouvel an à la Nouvelle-Orléans mérite tout de même d’être partagé !

C’est ainsi que le 31 décembre 2013 nous quittions notre France natale pour la dernière fois avant le grand départ ! Accueillis par une statue de jazzman à l’aéroport, nous déposons nos affaires chez l’hôte AirBnB qui nous accueille et prenons la direction du Vieux Carré (ou French Quarter) pour les célébrations du nouvel an.

C’est dans le froid et sous la pluie que nous commençons cette aventure, avec un passage par Coop’s pour notre premier jambalaya du séjour, plat à base de riz et mêlant crevettes, saucisses et viande de boeuf fumée ! Mmmmh, z’est un délize ! Nous rejoignons ensuite tout NOLA (New Orleans, Louisiana) sur Jackson Square, où nous recevons des colliers de bille par dizaine lancés des fameux balcons typiques. On se croirait dans un film !

Un régal des yeux
Mais ce n’est qu’en découvrant La Nouvelle-Orléans à la lumière du jour qu’on se rend compte de la beauté de cette ville, de son caractère si différent des autres villes américaines.  Dans le Vieux Carré, les rues sont étroites et pavées, on se croirait dans une ville de province française. En somme, on se sent ici comme à la maison…

Un régal des oreilles
La musique est ici omniprésente, les groupes de jazz (de jeunes ou moins jeunes) sont présents à tous les coins de rue. Votre expérience auditive ne saurait être complète sans aller écouter un groupe dans un club de jazz, Preservation Hall s’il ne fallait en citer qu’un seul… Arrivez de bonne heure, ce club est pris d’assaut ! Les photos étaient interdites pendant les concerts lors de notre passage donc rangez l’appareil, allez dans la salle et savourez… Vous pourrez re-sortir l’appareil après 😉

Un régal des papilles et des narines
La Nouvelle-Orléans vous fera certainement découvrir et apprécier de nouvelles saveurs, à commencer par la viande d’alligator (pour le moins goûtue…), vendue séchée ou sous forme de hamburger.

Mais La Nouvelle-Orléans vous fera aussi retomber en enfance avec les excellents chocolats chauds et beignets du Café du Monde… Ainsi, les découvertes se mêlent à des saveurs bien connues !

La Nouvelle-Orléans, chargée d’histoire

Discussion devant un lieu d'échange
Discussion devant un lieu d’échange

Malgré ce régal permanent des sens, il ne faudrait pas oublier que cette ville est chargée d’histoire. La Nouvelle-Orléans était en effet une plaque tournante du traffic d’esclaves. Cette douloureuse période est encore visible sur certains bâtiments,  un bâtiment indique notamment « Change », le début du mot ayant été effacé avec le temps, qui fait référence à un lieu d’échange.

L’exploration de la route des plantations permet de comprendre la complexité de cette époque. La plantation Laura, assemblée en 11 jours après une collecte et préparation des matériaux pendant 11 mois, permet de réaliser le chemin parcouru au cours des derniers siècles.

La Nouvelle-Orléans accueille aussi le superbe musée national de la seconde guerre mondiale (anciennement musée du débarquement) puisque les bâteaux à fond plat utilisés le jour du débarquement ont été inventés par un néo-orléanais !

Donc oui, la Nouvelle-Orléans est définitivement un régal des sens mais elle semble bien plus complexe qu’elle n’y paraît au premier abord…

T & G

Pour plus de photos de la Nouvelle-Orléans, allez voir la galerie ici.

Bons plans photo de La Nouvelle-Orléans : portraits de musicien, architecture.

L’astuce photo : Faire ressortir un sujet de son environnement

Astuce Photo #1 - Faire ressortir un sujet de son environnement
Musicien – 200mm – f/4.8, 1/240sec, ISO 1600