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Cuba en trois questions et quelques chiffres

Qu’est-ce qui t’a le plus plu à Cuba ?
Guillaume : Sans aucun doute, Trinidad. Avec ses petites rues pavées, ses cavaliers et l’accueil des locaux, cette petite ville du centre de l’île a un charme incroyable…

Cavaliers Trinidad enfants
Cavaliers cubains en herbe…

Tiffany : La belle Trinidad avec son ambiance de village et ses rues piétonnes. On y trouve des galeries d’art un peu partout et il est très plaisant de se perdre dans les ruelles pavées. C’est d’ailleurs à Trinidad que l’on se sera fait inviter le plus chez des gens rencontrés dans la rue.

Trinidad en bleu
Du bleu, vous avez dit du bleu ?

Et bien évidemment la musique et la salsa ! Il y a de la musique sans cesse, que ce soit en terrasse de restaurant ou tout simplement dans la rue, très bonne ambiance tout au long de la journée et quand la nuit tombe, tout le monde se met à danser ! J’ai pu danser plusieurs salsa dans tout l’île, la plus mémorable restera celle du dernier soir avec un danseur qui connaissait aussi bien la salsa cubaine que portoricaine ! Magique !

Salsa Tiffany
Une salsa parmi d’autres !


Qu’est-ce qui t’a le plus surpris à Cuba ?
Guillaume : Je ne m’attendais pas à ce que la population soit si contrôlée, à ce que la propagande soit si présente. Dans les rues, les murs recouverts de « Vive la revolution » sont très nombreux… Ce ne sont pas les locaux qui les écrivent mais des représentants du gouvernement.

"Une motivation immense, qui grandit chaque jour un peu plus."
« Une motivation immense, qui grandit chaque jour un peu plus. »

D’autre part, je ne m’attendais pas à tant de misère. Le salaire moyen mensuel est de 20CUC (soit $20). Un prof gagne 25CUC, l’etat achète 90% des récoltes de café à un prix qu’il fixe… Dans la rue ou même sur leur lieu de travail, les locaux nous demandent des stylos, savons, vêtements. Beaucoup d’entre eux vivent avec très peu…
Pour finir, il y a une économie parallèle invraisemblable. Tout est toujours possible, à condition de donner un petit backshish. De cette manière, on peut faire ouvrir un musée pour y observer le coucher de soleil alors que celui-ci ferme à 17h…

Tiffany : Ce qui m’a le plus chiffoné c’est la présence des activités pour touristes non-officielles et les disparités de salaire qui s’en suivent : $25 par mois pour un guide officiel (plus pourboires peut-être ?) et $25 par heure (ou journée selon l’activité) pour un guide non-officiel… C’est à se demander pourquoi l’activité n’est pas plus policée ou pourquoi les guides officiels ne passent pas du côté obscur de la force…

Quel est ton plat préféré à Cuba ?
Guillaume : La langouste au lait de coco à Baracoa. Cuite à point chez Nilson Abad Guilaré, la sauce au lait de coco ajoute une touche d’exotisme sans être ecœurante.

Langouste sauce lait de coco
Langouste sauce lait de coco

Il ne faut pas oublier le chocolat froid du Mueso del Chocolate à La Havane. C’est le meilleur que j’ai mangé. Il est absolument divin : il font en bouche et n’est pas trop liquide comme certains peuvent l’être. Les secrets : mettre un chocolat chaud au frigo pendant 24h et au moment de le servir, le passer au mixeur…

Et le chocolat froid à 1 sou...
Chocolat froid divin…

Tiffany : Sans hésiter, la langouste à la tomate ! Même si cela reste quelque chose de loin d’être évident à cuisiner en terme de temps de cuisson, quand c’est bien fait, c’est divin ! Et pendant que ça cuit justement, rien de tel qu’une Canchanchara pour passer le temps, cocktail à base de rhum, de jus de citron et de miel, the best !

Quelques chiffres :

Répartition des dépenses à Cuba :

Bilan Budget Cuba
Budget journalier moyen pour 2 personnes : $115.80

Répartition de l’utilisation des optiques à Cuba :

Bilan optiques Cuba
La focale grand angle (18mm) maintenant majoritaire ! Qui l’eût cru…

La bouteille d’eau la plus chère : 1,5CUC la bouteille de 50cl à la Casa del Cacao à Baracoa.

La ville sans eau : Baracoa. Plusieurs jours d’affilés, il était impossible de trouver de l’eau plate. Une véritable pénurie !

L’arrêt de bus le plus improbable : 1h au milieu de nulle part en plein cagnat à attendre que le moteur refroidisse…

La glace la moins chère : 3,5 pesos (0,12$) pour 6 boules de glace chez La Arboleda à Santiago.

Le Mojito le plus cher : 5CUC (5$) à la Bodeguita del Medio à La Havane. Il faut dire que Ernest Hemingway est passé par là…

Itinéraire Cuba :


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Séjour gastronomique à Baracoa

Après les festins en Inde et Thaïlande, Cuba ne présente pas la même diversité gastronomique (bien que l’on mange très bien dans les casas particulares). Mais en arrivant à Baracoa, tout ceci est sur le point de vite changer !

Dessert Baracoa
En train de dévorer une sucrerie de Baracoa à base de noix de coco, banane, sucre de canne…

Terre de cacao, on a la chance de nous balader dans une plantation en compagnie de Jose Angel Delgado Perez, guide d’exception parlant un anglais irréprochable !

Tiffany plantation de cacao
Un véritable micro-climat règne dans les plantations de cacao. On y trouve bananiers, orangers, cacaoiers et autres arbres à fruit…

On cueille alors un fruit de l’arbre à cacao. En l’ouvrant, on découvre alors des fèves protegées dans une poche au goût amer. La fève de cacao n’a alors pas beaucoup de goût, on dirait une cacahuète.

Fève cacao Baracoa
Fève de cacao, bien loin du chocolat que l’on mange…

Les fèves sont ensuite séchées et torréfiées. Une fois torréfiées, elles ont un petit goût de café. On goûte ensuite du chocolat à 100%, bien moins amer que ceux que l’on peut trouver en France.

Chocolat 100% Baracoa
Chocolat pur !

Mais la véritable spécialité c’est le chorote, boisson à base de poudre de cacao, de banane plantain et de cannelle. Les locaux en remplissent une bouteille le matin et se nourrissent seulement de ça dans la journée. Après une tasse, on se sent plein d’énergie !

Jose nous fait ensuite visiter le canyon Yumuri, où l’eau est certainement une des plus fraîches de Cuba…

Bateau Yumuri
On écume avant les prochains voyageurs !

La grande spécialité culinaire de Baracoa c’est les fruits de mer cuisinés avec du lait de coco. Langouste, poulpe, crabe, crevettes de mer ou de rivière, il suffit de demander et de déguster !

Outre l’aspect culinaire, la région de Baracoa est aussi connue comme le maquis cubain. C’est ici que se cachaient les membres du mouvement révolutionnaire quand Baptista était à leurs trousses… C’était il y a plus de 50 ans mais les messages révolutionnaires sont encore partout, peints sur les murs des maisons et façades des commerces… C’est une des nombreuses tâches qui revient aux CDRs (Comités de Défense de la Révolution, qui affichent ainsi un soutien indéfectible au gouvernement Castro…

Notre séjour sur cette belle île des Caraïbes ne saurait être complet sans une baignade dans une eau d’une clarté exceptionnelle… La plage Maguana présente une eau d’un bleu exceptionnel, et le tout sans être trop chaude !

Plage Maguana Baracoa
Une petite baignade et direction La Havane !

Direction La Havane puis Lima !

T & G

Bon plan photo de Baracoa : Il fait ici très très chaud. Ainsi, pour des photos de la vie locale, c’est le matin (avant 10h) que vous aurez le plus de chance.

Un carnaval à Santiago

On atteint enfin Santiago après un long trajet en bus durant lequel on doit s’arrêter près d’une heure au bord de la route pour laisser le moteur refroidir par cette chaleur torride ! Il fait pas moins de 40°…

On arrive donc dans une ville qui vit au rythme du carnaval depuis maintenant quelques jours. Ici, le carnaval dure une semaine entière. Et les festivités se déroulent nuit et jour ! Autant dire que les locaux n’ayant pas 4 grammes dans chaque bras se comptent presque sur les doigts d’une main…

Architecturalement, Santiago n’a clairement pas le charme de La Havane. Par contre, l’ambiance de fête qui y règne est fabuleuse. Dans chaque quartier, il y a de la musique et des petites bicoques vendant du cochon de lait (grillé sur place…), du poulet frit, des sandwiches ou des mini-pizzas.
Tout se paie alors en Moneda Nacional. Deux monnaies co-existent à Cuba : les pesos convertibles (aussi appelés CUC), la monnaie des touristes, avec laquelle on paie la majorité des choses (casa particular, bus, restaurants), et les pesos normaux (aussi appelés Monnaie Nationale). C’est avec ces derniers que l’on paie quand on veut manger pour vraiment pas cher : un sandwich ou une petite pizza coûtent en effet moins de 0,5€ ! Pour ne pas se faire avoir plus que de raison, il est absolument indispensable de disposer des deux monnaies quand on voyage à Cuba, même s’ il n’est pas toujours évident de jongler entre les deux puisque les billets se ressemblent beaucoup !

Porc carnaval
Sandwich au porc (5 moneda nacional = 0.15 €)

Le défilé du carnaval de Santiago se mérite. Il nous faut d’abord attendre pendant près de trois heures aux portes des tribunes et batailler pour entrer, bataille qui a failli éclater en une troisième guerre mondiale entre l’Europe et Cuba.
Les Européens ayant sagement attendu trois heures devant les grilles, il était hors de question que les Cubains tout fraîchement arrivés nous passent devant sous prétexte que l’oncle de la sœur du cousin leur avait promis une place dans les tribunes réservées aux touristes…

Il est 23h, nous sommes enfin assis, et aux premières loges en plus ! Le défilé est alors sur le point de commencer. Jusqu’aux aurores, c’est une succession de danseurs habillés en tenues traditionnelles et de chars sur lesquels des locaux bien rechauffés se déhanchent sur des musiques muy caliente !

Tout ce beau monde se retrouve alors à la caserne Moncada à 5h du matin en ce 26 juillet pour une reconstitution de la tentative ratée de coup d’état de Fidel et ses fidèles en 1953. Ce coup d’état raté est maintenant synonyme de fête nationale et on le commémore en tant que « victoire des idées ».
On a l’occasion de visiter la caserne Moncada un peu plus tard et on apprend alors que les chaussures sont ce qui a causé la perte de Fidel et de ses collègues. Un militaire a en effet repéré que malgré les uniformes militaires portés par Fidel et ses compères, ces derniers portaient des chaussures de ville. Le militaire a alors sonné l’alerte et 64 des 119 rebelles sont alors arrêtés, torturés puis assassinés dans des conditions atroces !

Après deux jours dans cette grande ville, on plie bagage et on prend un taxi pour Baracoa.

T & G

Bon plan photo de Santiago : Observer le carnaval depuis la terrasse du bar Barraćon, vous serez alors aux premières loges. Attention, il faut arriver de bonne heure ! L’entrée au bar (3CUC en 2014) donne droit à 3 boissons. Un bien meilleur plan que les tribunes pour touristes… 😉

Intemporelle Trinidad

On dit que Trinidad a un côté intemporel, qu’elle est restée bloquée au XIXe siècle. Du temps de la grandeur des champs de canne à sucre. On a du mal à imaginer comment c’est possible après Viñales, qui est déjà bien hors du temps… On visualise très rapidement quand on se fait secouer comme des pruniers sur le vélo-taxi qui peine à trouver son chemin entre toutes les rues pavées.

Chaises Trinidad
Un, deux, trois, pretty lady !

Que ce soit dans la vieille ville, maintenant sous protectorat de l’Unesco, ou dans la ville nouvelle, les rues pavées et demeures coloniales sont légions.

Plus on s’éloigne de la Plaza Mayor, cœur de la vieille ville, plus les touristes se font rares et les pavés des rues clairsemés… On croise alors de plus en plus de cavaliers chevauchant fièrement leur monture.

Montero Trinidad
Routine matinale d’un montero

Attention à ne pas les appeler cowboys, c’est une offense de les comparer au voisin américain. Ici, on parle de montero, cavalier faisant rarement marcher sa monture, lui préférant le trot ou le galop. Nous en faisons les frais avec un montero qui nous fait galoper, au sens propre du terme, deux minutes après avoir fait connaissance avec nos montures. À Viñales, la balade à cheval était une véritable promenade de santé mais là c’est du sport ! C’est à la vitesse de l’éclair que nous atteignons la vallée de los ingenios, où se trouvaient autefois les plants de canne à sucre.

Maison coloniale Trinidad vallée
Ancienne maison coloniale dans la campagne de Trinidad.

Et quelques instants plus tard, nous sommes dans une eau bien fraîche mais bien agréable par cette chaleur !

Cascade Trinidad
La « fausse » cascade mais vraie piscine à l’eau bien fraîche !

Nous y retrouvons Claire et Marie-Noëlle dont nous avions fait la connaissance à Viñales. Elles ont opté pour une carriolle, ce qui est sûrement une sage décision vu l’état de nos dos et fessiers à mi-course… Ce sont elles qui nous apprendrons d’ailleurs plus tard que la cascade n’était pas la vraie cascade et le tour une belle arnaque : encore une fois victimes des nombreuses activités non officielles sont proposées à Cuba mais pas de regrets, nous avons tout de même passé un très bon moment. Après un déjeuner extraordinaire dans une gargotte sortie de nulle part, on rentre dans la belle Trinidad.

Musicien resto cascade
Musicien au sourire contagieux

La journée s’emballe alors très vite : on nous invite à boire le café, on nous offre un ou deux cadeaux, et voilà que l’on se retrouve avec deux invitations à dîner pour le lendemain !

Peintre Trinidad
Peintre émerveillé par la photo de Mâcon que Guillaume lui a donné et qui veut s’en inspirer pour une peinture.

Nous optons cependant pour une dernière soirée avec nos amies françaises, sur la terrasse d’un paladar où la vue depuis la terrasse, la musique et le repas en lui-même ne nous font pas regretter nos amis cubains.


Après quatre jours où on s’est réveillés au son des coqs, fers à cheval et vendeurs ambulants, on se dirige vers la brûlante Santiago !

T & G

Bon plan photo de Trinidad : se balader à l’ouest ou à l’est de Plaza Mayor, loin de l’amotsphère aseptisée. C’est ici que des locaux vous ouvriront leur porte…

Un Taxi por Viñales por favor

Quand on dit à David (notre hôte à La Havane) que l’on souhaite aller à Viñales, il nous répond : « Pas d’y ploblème, le plous simple c’est d’y aller avec oune taxi collectif. » Parfait ! On s’attend alors à un vieux tacot sans forme…

Lada aéroport
Sexy lada !

Mais non, c’est une belle américaine aux formes généreuses qui pointe le bout de son nez !

Taxi vinales
Un taxi qui a du charme…

Elle n’est certes plus dans sa première jeunesse mais elle a un charme et une classe indémodables ! On peut y loger confortablement 5 passagers : 2 à l’avant à côté du conducteur et 3 à l’arrière. En Inde, on arriverait à faire rentrer au moins 10 personnes dans l’habitacle et quelques autres sur le toit. Il va sans dire que les ceintures sont ici en option…

Intérieur taxi
Une clim’ improvisée…

Une fois sortis de La Havane et de ses gazs d’échappement (les vieilles américaines n’ont pas que du bon…), on s’engage sur la grande autopista reliant La Havane à Pinar del Rio. Pas un chat sur la route, seules les affiches révolutionnaires animent notre voyage !

On atteint alors Viñales après à peine trois heures. Mais ce sont les derniers mètres, ceux pour trouver la Casa de Pedrito y Esperanza, qui semblent interminables dans notre carosse qui fait aussi office de sauna. On finit par trouver Esperanza qui nous accueille comme des amis de longue date venant passer un énième séjour chez elle… Mi casa es tu casa prend alors tout son sens !

Repas Vinales
Repas gargantuesque chez Esperanza et Pedrito… oui oui, pour deux personnes et non quatre !

Terre de mogotes (formations rocheuses dont l’histoire est assez floue), Viñales est surtout une terre où il fait bon vivre, où les jours s’écoulent un verre de mojito à la main en dansant la salsa ou en écoutant du son. Quand l’on commence à se languir, il suffit de le dire à Esperanza qui nous arrange alors une balade à cheval dans la vallée du Silence ou nous dégote des VTT rendrant jaloux l’illustre Absalon !

Hasta luego Esperanza, vamos a Trinidad !

Départ Vinales
Et c’est reparti, merci pour tout !

T & G

Bon plan photo de Viñales : coucher de soleil depuis l’hôtel Las Jazmines. La vue sur la vallée de Viñales y est extraordinaire et on peut même s’y baigner !

La belle Havane

On arrive à Cuba pas franchement remis du décalage horaire du siècle… Mais on est tout de suite éblouis. Ça fait très longtemps qu’on n’a pas vu une grande ville aussi belle… Peut-être depuis San Francisco ou La Nouvelle Orléans.

La Havane est un savant mélange d’ancien avec les quartiers populaires, et de nouveau avec le quartier rénové de la Vieille Havane.

Cuba et américaine
Une veille américaine parmi tant d’autres dans Centro Habana (Reina/Bolivar & Campanario).

La Vieille Havane a été rénovée de manière magnifique mais tout y est très voire trop propre. On se croirait alors presque dans une ville du sud de la France !

Plaza de la Cathedral
Plaza de la Cathedral un jour de pluie…

Mais c’est dans ce quartier que l’on mange le mieux. Une langouste coûte deux sous, une entrée exquise à base de poivrons et thon 1,5 sous et un chocolat froid divin seulement un sou…

C’est en s’éloignant de la Vieille Havane qu’on découvre la vie locale. On est très surpris par le nombre de locaux qui se baladent dans les rues, en pleine journée en plein milieu de semaine… On voit alors de nombreux locaux qui réparent leur vélo ou voiture avec les moyens du bord. Autant dire, avec peu de choses puisque les ressources financières sont ici très limitées…

Révision tuk-tuk Havane
Révision des 10 000km, sous la direction du minot…

La Havane est un véritable musée à ciel ouvert, les vieilles voitures américaines se trouvant à chaque coin de rue. Elles datent toutes des années 1950 mais peu ont conservé leurs pièces d’origine : les moteurs sont asiatiques ou récupérés sur des vieux tracteurs, les pièces de rechange porto-ricaines, les transmissions européennes et seuls les intérieurs et carosseries ont survécu aux années !

Les tours en vieille voiture sont un juteux business. Le salaire moyen à Cuba est de 12$ par mois et la balade en vieille américaine se négocie à 25$ pour une heure… Il n’y a certainement pas d’autre ville dans le monde où l’on puisse s’asseoir sur un banc, contempler ces merveilles pour ensuite choisir si l’on veut se balader dans une Pontiac de 1955 bleue, une Cadillac de 1957 rouge, une Chevrolet de 1956 orange… On se laisse donc tenter par la Pontiac bleue de 1955… Ici, tout est d’origine, y compris le moteur.

Balade voiture Havane
Hors du temps…

L’intérieur est absolument sublime, les détails invraisemblables… C’est un véritable voyage dans le temps que de se promener dans ce carosse !

On profite de notre séjour à La Havane pour visiter le superbe musée de la révolution, belle entrée en matière pour comprendre le régime mis en place. Sur la fin de la visite on trouve que l’histoire est bien joliment racontée, la propagande bat son plein… Et ce n’est que le début !

On ne pouvait quitter La Havane sans visiter le musée du rhum, visite guidée effectuée au pas de charge au terme de laquelle un petit verre de rhum de 7 ans d’âge nous revigorre alors qu’il pleut bien dehors…

Havana Club Museum Rhum
Une dégustation de 7 ans d’âge…

Très réputé, on tente ensuite d’aller voir le ballet national au Grand Théâtre de La Havane. Mais comme beaucoup de choses durant notre séjour à La Havane, ce dernier est en rénovation. On se rend donc au Théâtre National, sur la Place de la Révolution, à deux pas des statues à l’effigie de Che Guevara et Camilo Cienfuegos.

Che Havane
La victoire, toujours…

Le théâtre ne paie vraiment pas de mine : les systèmes de son et lumière doivent dater d’avant la chute du mur de Berlin… Les danseurs doivent parfois attendre quelques secondes que la musique démarre. Mais les danseurs du ballet cubain parviennent malgré tout à réaliser une représentation du Lac des Cygnes de qualité… Une bien belle soirée !

Direction Viñales en taxi… Pas tout de suite en fait, on fait d’abord un test de consommateur entre Tukola et Coca-Cola ! Résultat : ils sont au coude-à-coude…

Coca-Tukola Havana
Lequel est un Coca-Cola, lequel est un Tukola ?

T & G

Bon plan photo de La Havane : Un tour photo avec Raul P. (nous contacter pour ses coordonnées). Photographe, peintre et professeur d’art, il vous emmènera dans des endroits auxquels vous n’auriez jamais pu accéder par vous-même comme l’appartement d’un de ses amis, avec une terrasse à deux pas du Capitole… 😉