La Paz ou pas…

Avec un nom pareil (paz signifie paix en espagnol), on pourrait croire que l’on arrive dans une ville paisible après un séjour idyllique sur l’Île du Soleil.

Malheureusement, ce n’est pas du tout le cas. Moins de 24h après notre arrivée à La Paz, Tiffany se fait subtiliser son petit sac à dos au restaurant. Après le piratage de nos cartes bleues au Pérou et les faux billets que la banque de Copacabana nous a habilement refilé, ça commence à faire vraiment beaucoup. On a du mal à passer outre…

Commissariat police bolivien
3h entre 3 commissariats : quoi de mieux pour un deuxième anniversaire de mariage ?

On tente malgré tout d’apprécier cette ville tentaculaire. On se balade de marché en marché : marché des sorcières, où l’on peut trouver des fœtus de lamas ou potions en tout genre; marché noir, où l’on peut dénicher des chaussures derniers cris; et enfin le marché Camacho (découvert grâce à l’excellent tour gratuit Red Cap) aux centaines de sortes de pomme de terre.

On a besoin de changer d’air. On s’envoie alors en l’air en nous rendant à El Alto avec le tout nouveau téléphérique. Ouvert depuis à peine 4 mois, c’est une attraction aussi bien pour nous que pour les locaux.

On arrive alors dans une toute ville. Il y fait nettement plus frais et la pauvreté est nettement plus présente qu’en bas. Contrairement à l’Inde où la pauvreté était partout et donc peut-être moins choquante, ici les hommes d’affaires côtoient les plus pauvres. Les plus riches se font cirer quotidiennement les chaussures par des lustrabadores, qui se couvrent le visage pour ne pas être reconnus. Ce métier est ici vu comme dégradant puisqu’étant en contact avec les pieds, considérés comme la partie la plus sale du corps.

Le principal atout de La Paz réside dans le fait que la ville se trouve à deux pas d’activités hors du commun. On commence par l’ascension du Huayna Potosi, on revient quelques jours à La Paz et on part ensuite rider la route de la mort.

Route de la mort VTT
En direct de la route de la mort !

La route de la mort (aussi connue sous le nom de « la route la plus dangereuse du monde ») est relativement étroite, elle fait au plus 3-4 mètres de large. Elle a été baptisée ainsi en 1995 par la Inter-American Development Bank puisque lorsqu’elle était encore en service, pas moins de 20 véhicules y disparaissaient chaque année. Les choses ont maintenant bien changé. Une nouvelle route a été construite pour les véhicules motorisés et la route de la mort est maintenant réservée aux VTTistes.

Route de la mort pré-départ
Au repos avant de partir défier la route de la mort !

On brave donc les falaises chevauchant nos Kona Stinky chaussés de pneus pas franchement neufs (Guillaume parvient à crever 2 fois…). Et qu’on se le dise tout de suite, à moins de vraiment faire le pitre, la route de la mort ne présente pas trop de risques. Dans le jargon, on appellerait même cette descente une autoroute vu le peu de difficulté technique ! Mais quel bonheur d’avaler 50km de descente : on passe de 4 700m d’altitude à 1 200m en quelques heures. Un beau choc thermique !

On dîne une dernière fois dans un des restaurants de l’association 4corners. Avec un restaurant italien, un restaurant mexicain, un restaurant spécialisé dans les fondues et un restaurant argentin, il y a de quoi se régaler !

En fait, La Paz vaut quand même le coup !
Direction Sucre, capitale administrative de la Bolivie.

T & G

Bon plan photo de La Paz : Le téléphérique rouge, qui permet d’accéder à El Alto. La vue sur La Paz est alors incroyable. Il vous en coûtera 6Bs aller-retour et ça les vaut vraiment !

4 réflexions sur « La Paz ou pas… »

  1. Encore de l anecdote a la pelle pour un autre anniversaire… un peu moins glorieux mais vos aventures vont vite rebondir,forts que vous êtes dr toutes vos expériences. Bisous rt viiiteee la suite ! 2 c est bien pour faire équipe soudée … 😉

    1. Genial la descente en « stinky » ! Les casques sont impressionnants , les photos …. témoignage de moments bien sympa .. joli !

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