Pucón : ode au volcan Villarica

En arrivant à Pucón, on n’aperçoit que toi, le volcan Villarica. Et ce même de nuit. Tu domines la ville, veilles sur elle et en même temps la maintiens en éveil.
Tu es un des volcans les plus actifs du Chili. Bien que la ville de Pucón ne soit distante que de peu de kilomètres, tu n’as jamais réussi à l’atteindre, petit joueur !
En ville tout le monde parle de toi, de te gravir. Alors il fallait bien aller voir.

Volcan Villarica forêt
Le volcan Villarica au détour d’un chemin

Cependant tu ne te laisses pas gravir tous les jours. Il faut que la météo soit bien lunée : il faut qu’il n’y ait ni trop de nuages ni trop de vent. L’un ou l’autre peut sérieusement compromettre l’expédition. Parce que les réveils matinaux nous manquaient, parce que la neige et la montagne nous manquaient, un matin on s’est levés à l’aube, on a rejoint un groupe d’alpinistes et on est partis voir.

Volcan Villarica début ascension
En route !

Et le moins que l’on puisse dire c’est que ça grimpe bien ! On commence l’ascension à 1 400m et le sommet se trouve à 2 800m. Mais ici on n’a pas le souffle court comme au Huayna Potosi.
La route est cependant longue, il s’agit donc de ne pas trop s’arrêter prendre de photos, sous peine de se faire rappeler à l’ordre par les guides.

Volcan Villarica ascension neige
On est bientôt arrivés ?

Le vent est loin d’être calme aujourd’hui. À l’approche du sommet le souffre se fait de plus en plus sentir. On décide de mettre nos masques à gaz et quelques minutes plus tard on est à seulement quelques mètres du cratère ! Pas de lave à l’horizon, seulement un gros nuage de souffre qui pique les yeux et la gorge !

Le meilleur nous attend alors : la descente. On sort la luge et on fuse. Il nous faut quelques segments pour maîtriser la technique de freinage au piolet mais une fois en bas on n’en a même plus besoin : on glisse à peine tellement c’est de la soupe…

Luge volcan Villarica
Plus possible de s’arrêter une fois lancés !

Depuis Pucón on ne voit que toi et rassures-toi c’est bien justifié. Dans le coin, rien n’arrive à ta hauteur.
Le Lac Caburgua ? Une broutille qui ne mérite pas les 45km de vélo.
Et le Parque Nacional Huerquehue alors ? Un parquounet on dira, aux lacs de montagnes bien bien frais ! Mais tu y es encore l’attraction principale : tous les points de vue donnent sur toi…

Non vraiment, il n’y a que toi qui vaut le détour ! Sur ce, direction l’île de Pâques 😉

T & G

Bon plan photo de Pucón : le volcan Villarica de bon matin ou en toute fin de journée. Tout est question de lumière, nuages et fumée !

2 réflexions sur « Pucón : ode au volcan Villarica »

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