Un bus est nécessaire pour atteindre le monde d’Erawan. En réalité deux : un premier pour Kanchanaburi, lieu de résidence du pont de la rivière Kwai (qu’on prononce ici [kwerre]).
Les conditions de la réalisation de ce pont et du chemin de fer « de la mort », construit à l’initiative des japonais pendant la seconde guerre mondiale, sont absolument atroces. Nombre des disparus reposent dans un cimetière faisant face à l’émouvant Musée du chemin de fer Thailande-Birmanie.
Le second bus permet de rallier Erawan. Pour s’imprégner de l’ambiance, rien de mieux qu’un bus local. Conscients des difficultés qui les attendent, les guerriers piquent un somme.
On part alors à l’attaque du monde d’Erawan sous la chaleur d’un début d’après-midi thaïlandais ! Un peu comme dans un jeu vidéo, les niveaux 1 et 2 ne présentent pas beaucoup d’intérêt, ils sont plus un amuse-bouche qu’autre chose.
Mais cela se corse à partir du niveau 3. Une cure de jouvence dans des eaux bienfaitrices est alors nécessaire.
Mais comme dans tout jeu vidéo, les super-pouvoirs de régénérescence ne sont que temporaires. Une fois le temps écoulé, des poissons, des fourmis et des moustiques de taille non négligeable viennent nous attaquer.
On s’abrite alors un temps sous la cascade…
Une succession de marches mène alors au niveau 4, qui est un véritable havre de paix accueillant 2 toboggans qui n’ont rien à envier à l’Aqua Boulevard !
Les candidats à la victoire finale se font de plus en plus rare. Nombre sont terrassés par la chaleur et n’arrivent à s’ extirper des bains du niveau 4.
Le niveau 5 mérite tout de même le détour avec ses cascades sur plusieurs niveaux. Certains y font même des concours de résistance aux attaques de poisson. Vu qu’on ne gagne pas de nouvelle vie avec ce défi, on passe notre chemin.
Le niveau 6 est une blague, juste de quoi faire patienter les guerriers… il faut ensuite gravir rochers et traverser ponts de singe pour atteindre le niveau 7.
Nous sommes alors accueillis par des eaux d’un bleu féerique. On a du mal à en croire nos yeux…
L’éléphant à 3 têtes veillant sur Erawan ne semble apprécier notre passage. Tout au long de la descente, une faune aux bruits étranges nous fait frémir…
Nous avons remporté le monde d’Erawan dans le jeu Thailande 2014. Direction le monde de Sukhothai !
T & G
Bon plan photo d’Erawan : le niveau 7 – les eaux y sont d’un bleu turquoise incroyable…
Bam ca envoi les photos! Mais commznt ca les poissons attaquent ? Service épilation gratuite ?
Merci 😉 Oui, des vrais voraces ! Plus de peaux mortes, plus de peau du tout d’ailleurs !
LA petite robe qui ne semble même pas mouillée, reste un exploit!!! Bravo les guerriers! C’est superbe, vous me faites rêver!
« semble » est le mot juste 🙂 Merci, bientôt les posts sur le Cambodge pour te donner un avant-goût 🙂 (C’est bien Cambodge et Vietnam où vous allez ?)
Bisous
Peter
Jolies les photos des bassins … Bravo les guerriers ! Mention spéciale pour le parapluie et la petite robe ! Et quel est donc ce bruit de scierie arrosé d’insectes … Gros comme des bourdons les moustiques ? … Comme ceux d’ Alaska en juin … Mangés par des frelons !!!! Alors la suite Padawans, viiite !
Merci 😉
Ce parc est vraiment extraordinaire. C’était déja chouette mais ça doit être incroyable juste après la saison des pluies…
Pour le parapluie il a fallu braver les poissons, les moustiques et l’eau gelée à 7h30, avant que les touristes n’arrivent ! 😉
La scierie c’est les insectes. Oh oui bien gros !
Bises