Iguazu : entre Argentine et Brésil

Après un coup d’avion, on arrive dans la ville ô combien humide de Puerto Iguazu ! On parle alors d’un taux d’humidité de près de 100%. Les hygromètres deviennent ici complètement fous…

Avion Salta-Iguazu
On ne s’habituera jamais à un tel spectacle…

Les brésiliens et les argentins voulant tous deux tirer leur part du butin, l’observation des chutes d’Iguazu se fait à la fois depuis l’Argentine et depuis le Brésil. Attention cependant, les chutes en elles-même ne se trouvent que du côté argentin.

C’est donc sous un ciel plus que menacant que l’on commence notre exploration des chutes. L’entrée au Bresil se fait en restant assis dans le bus pendant que le chauffeur se charge d’aller faire tamponner les passeports de tous les passagers du bus ! Ça nous plait bien ce passage de frontière…

Entrée parc Iguaçu Brésil
Iguaçu, côté Brésilien !

On arrive quelques moments plus tard au Parque Nacional Do Iguaçu, que Guillaume surnomme rapidement Disneyland Do Iguaçu. Ici, on paie son entrée, qui donne le droit de rentrer et c’est à peu près tout ! Sur les quatre/cinq sentiers indiqués sur le plan distribué à l’entrée, seul un est en libre accès. Pour tous les autres sentiers, il faut passer par un guide et c’est loin d’être donné !

Barrière Parc Iguaçu Brésil
Bien suivre les chemins balisés les amis !

Le ciel toujours aussi menacant, on pénètre donc sur le chemin des chutes. Les coatis, bêtes féroces aux griffes acérées nous accueillent comme il se doit. Tiffany, souffrant d’un petit creux, casse la croûte. Il faut alors très peu de temps pour que la meute attaque. Et quand on dit « attaque », ils attaquent vraiment !

Coati parc Iguaçu Brésil
Le coati, une bête loin d’être docile !

Plutôt contents de ne pas avoir perdu un membre dans le combat, on retourne non pas à nos moutons mais à nos chutes ! On n’apercoit pour le moment qu’un tout petit bout des chutes, entre deux nuages de pluie et de condensation.

Iguaçu Brésil éclaircie
Eclaircie sur les chutes d’Iguazu…

Mais cette fois, c’est de la vraie pluie, qui mouille bien et au Brésil c’est pas de la blague ! On s’abrite un bon moment et on s’en va affronter la Garganta del Diablo.

Poncho Iguaçu
A ce prix-là, heureusement que ces ponchos protègent un peu de la pluie !

Sur la plateforme d’observation, on se rend vraiment compte de la force des chutes. Le débit est très impressionnant…

Garganta del Diablo Iguaçu
Deux mètres plus loin, c’est le viiiiiiiiiiiide !

Après le lever de soleil en pleine tempête de sable à Huacachina, Guillaume a trouvé ce qu’il décrit comme un deuxième enfer sur terre. Le vent et les bourrasques d’eau sont des plus agréables… Autant dire qu’on ne s’éternise vraiment pas !

Iguaçu pied des chutes
Gaillarde juste le temps d’une photo, ça mouille bien !

On se réchauffe et se sèche autour d’un buffet brésilien mémorable servant ceviche, sushis, feijoa et farine de manioc. Le tout avec vue sur le Rio Iguazu, quelques mètres avant que l’eau ne plonge dans l’enfer sur terre !

On hésite ensuite longuement. Est-ce vraiment raisonnable ? Ne devrions-nous pas rentrer sagement en bus ?
Peut-être, mais on ne va sans doute pas revenir ici avant un bon moment donc c’est parti ! On grimpe dans un hélicoptère pour une vision panoramique des chutes.

Hélicoptère Iguaçu
C’est parti !

Encore plus que d’en bas, vues d’en haut elles semblent interminables ! Après trois petits tours et des sensations hors normes, on rentre à l’héliport… On rentre ensuite chez nous, en Argentine, et on se couche émerveillés par cette première journée d’exploration.

Le deuxième jour de visite rime avec Argentine. Le parc semble beaucoup moins touristique que du côté brésilien. On part explorer le sentier Macuco à la recherche du roi Toucan. On a beau chercher, scruter le ciel, mais non il n’y a rien a voir ! Par contre, on découvre une partie du parc méconnue, à la flore luxuriante. C’est pas l’Amazonie mais presque !

Sentier Macuco
Une végétation hors du commun, boostée par un temps bien clément : humidité et soleil en permanence !

Une fois noyé notre chagrin de Toucan, on s’approche des chutes en empruntant les passages inférieur et supérieur.

Ile San Martin Iguazu
Les chutes et l’île San Martin

On domine maintenant les chutes et on en est très proches. Pour autant, elles ont l’air moins impressionnantes que lorsque l’on était du côté brésilien. On croise quand même les doigts pour que les plateformes ne soient pas emportées parce qu’il n’y aurait alors plus grand chose à faire…

Alors qu’on s’apprête à faire nos adieux au Parque Nacional Iguazú, le roi et la reine Toucan paradent, à portée de 200mm. Ah enfin, vous voilà !

Toucan Iguazu
Festival de toucans !

Après deux jours bien humides, on prend un bus grand luxe pour Buenos Aires. C’est parti pour 20h de voyage, youpi 😉

T & G

Bon plan photo d’Iguazu/Iguaçu : le survol en hélicoptère ou sinon le chemin des chutes du côté brésilien, notamment la zone juste avant la Garganta del Diablo.

Astuce photo : Pourquoi faut-il faire ses devoirs ?

Astuce photo faire ses devoirs
On prépare le Salar d’Uyuni !

14 réflexions sur « Iguazu : entre Argentine et Brésil »

      1. ah ah ah ! c est bon çà ! y a plus qu’à faire la mm chose pour Tiff… mais bon … pas sûre que la barbe soit adaptée !!!!! oops va falloir trouver autre chose !!! 😉

  1. rhooo c est beau !!!! génial l hélicoptère. … les photographes sont …. au sommet !! les pix au dessus rendent bien les dimensions. … époustouflant ! décoiffant ! … top le son !!!!! encore du bien beau à voir , MERCI !

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